City Hall, tome 6

Un tome 6 ou la science prend le dessus sur la littérature : en effet les auteurs ont mis en opposition dans cet épisode Nicolas Teslat et Thomas Edison.

Une aventure qui reste palpitante et qui donne toujours envie d'en savoir plus , mais qui néanmoins est juste en ton en dessous des précédentes.. il m'a manqué quelques éléments pour tout bien remettre en place.

Cette série reste quand même de la bombe.. rien que par la multitude de personnages qui ont fait ou qui ont changé l'histoire. Pour nous adulte nous les connaissons tous , mais pour notre jeunesse je trouve que ce manga leur apporte de la culture générale.. et voir plus.
Les petite citations sont aussi un régal...

Et je me demande bien ce que je ferais si j'avais la possibilté de créer un papercut..

Boudiou, quel rythme !

Je réfléchis de moins en moins avec ce manga. Je me laisse porter par l'action, l'humour et je joue le jeu à fond. J'entends bien de petites sirènes d'alerte dans un coin de ma tête plein de toiles d'araignées, qui sonnent dès qu'un truc n'est pas clair comme le besoin de descendre à vingt mille lieues sous la mer pour activer The Porte. Mais jouer le jeu, ça veut dire apprécier simplement le goût de la référence, le plaisir de voir mis en scène des univers devenus presque réels.

On plonge donc dans la rivalité Tesla-Edison et on la prolonge de manière originale. On intègre un ou deux traitres… enfin, un traître et un agent infiltré. Et on voit que les héros principaux ne sont guère surpris quand ils se dévoilent (ça fait toujours son effet quand un personnage dit « j'ai toujours su pour qui tu travaillais en réalité »). On plonge dans le passé à la Bruce Wayne d'Amélia Earhart et on essaie de donner un peu d'épaisseur à un Lovecraft qui s'était compté un peu comme un taré auparavant.
Et puis on bastonne à coup d'armures à la Iron Man. Et Amélia joue les acrobates ; avec une cape ce serait une super héroïne.

Seul point qui maintenant m'agace : la manie d'Amélia de ficher des baffes à Conan Doyle dès qu'il approche un peu trop et de râler quand il semble ne plus la voir car il se concentre sur un problème délicat. Y'en a marre des hommes battus !

Un tome 6 très scientifique puisque consacré à la rivalité entre Nikola Tesla et Thomas Edison, mais aussi à une bonne vieille tragédie shakespearienne. le meilleur dans tout cela ? Cela se finit en grosse baston de mechas, et de très bonne facture en plus ! ^^
Mais le récit rebondit car nous apprenons que le sauveur de la team Verne est aussi le meurtrier des parents d'Amélia… Pour l'aventurière américaine, Agent 355 du Culper Ring, la vengeance sera-t-elle un plat qui se mange froid ou qui se mange chaud ? Suspens assuré avec un bon gros cliffhanger à la clé ! ^^
Par contre ne n'ai pas compris pourquoi il fallait rejoindre les abysses océaniques pour activer la porte vers le Monde à l'Envers, et pourquoi Nikola Tesla et H.P. Lovecraft devaient absolument participer au projet « Nautilus » pour que ce dernier soit viable. Il manque des explications et on a comme un trou dans l'histoire…

Je redeviens dubitatif. Un tome qui rompt (à mon avis) la dynamique enclenchée dans le tome 5.

Plutôt que de progresser dans le récit, on part sur deux digressions. Bien sûr, ces digressions apportent de l'information et du contenu à la trame principale. Mais les allonger sur un tome complet (ou presque) me semble too much.

D'une part, on va élaborer sur l'opposition entre Edison et Tesla. Ce qui est connu comme la "guerre des courants", documentant une rivalité fortement discutée (et contestée) entre les deux scientifiques. Cela permet aux auteurs de lorgner vers le cinéma, mais sans approfondir (ce qui est dommage).

D'autre part, on a un aperçu d'un épisode dramatique de l'enfance d'Amelia, la mort de ses parents des oeuvres de Lovecraft, plus expéditif et cruel que jamais.

Ces deux digressions trouvent leur raison d'être dans la vengeance. Ce qui est dommage. le point culminant du récit semble être un combat titanesque, et très long à mon goût, opposant Marion Tesla et ses mechas à Jules Verne et son équipe.

Personnellement, j'aurais aimé avoir plus de contenu alloué à la création du Nautilus, qui est la vraie, grande et belle réalisation de ce tome. Il vaut le déplacement. Ne serait-ce que par sa nature... Je n'en dis pas davantage.

Le dessin est phagocyté par l'apparition de flous... pas les habituelles (et moins présentes) lignes de "mouvement", mais des stries qui montrent le tremblement, le déplacement, l'électricité ou que sais-je encore. J'ai trouvé cela peu judicieux.

Sans vouloir passer pour un obsédé (un certain érotisme est quand même bien présent)... la couverture nous montre une Amelia généreusement dotée par la nature (comme dans les tomes précédents), tandis que la silhouette de l'héroïne est beaucoup plus fine, plus raisonnable et moins plantureuse dans l'ensemble du récit.

Au final, un tome 6 mené tambour battant, avec beaucoup d'éléments situés en dehors de l'intrigue principale, ce qui apporte du contenu et participe à l'ambiance, mais qui ne m'apparaît pas indispensable. Les choses sérieuses démarrent réellement en fin de tome, lorsque le miroir s'ouvre sur le monde à l'envers... Et là... c'est magique.

Sixième et avant-dernier tome de cette série, il est loin du coup de coeur du précédent, toutefois, il est grandiose, avec des révélations, un final épatant, de l'action et de la tension maîtrisées. C'est prenant de la première à la dernière page, c'est vraiment une belle série et j'ai hâte de connaître la suite.
L'histoire nous plonge à connaître un peu mieux Marion, Tescla ainsi que Amelia, pour cette dernière les révélations sont aussi étonnantes que celles sur Edison. J'ai apprécié découvrir l'histoire de Tescla et de Marion, aussi belle que triste. Celle d'Amelia m'a beaucoup touchée. Jules Verne va tenter le tout pour tout pour libérer son père, se servir du miroir, aller à la rencontre de Black Fowl, quitte à s'allier avec le dangereux Lovrecraft, en somme ce tome nous présente une histoire rythmée, vive et tendue que j'ai adoré découvrir au fil des pages.
Les dessins sont toujours aussi beaux, les lieux, le character design, les objets, je me suis sentie complètement immergée dans ce paysage steampunk et sombre que nous offre le duo. le texte est fluide, ce deuxième cycle ne souffre plus du tout d'un assombrissement totale par le noir ou de texte très dense. Ce qui rend la lecture agréable et encore plus captivante. L'univers a fini d'être étoffé, il s'agit avec ce sixième tome d'aborder le grand final, néanmoins, on apprécie de voir les personnages évoluer, se révéler, s'allier ou se trahir. Je reste très attachée à ce club des dix, à Arthur, à Amelia et j'ai eu une grande sympathie à l'égard de Tescla.