Mais que n'ai-je connu
Gudule avant aujourd'hui ?
Une autrice à la plume vive, acérée, au style impeccable.
Repas éternel, seconde nouvelle du recueil
le club des petites filles mortes, n'a rien à envier à la première : Baby-sitter, tout du moins en terme d'horreur.
En fait, elle est encore pire. de l'horreur horriblement horrible, voyez-vous. Pire ou meilleure... en fait, elles sont aussi bonnes l'une que l'autre, dans un genre très différent.
L'autrice sait se renouveler..
On démarre tranquillos dans la salle d'attente d'une gare, probablement parisienne.
Un décor chaleureux, des rideaux, des fauteuils confortables, des guéridons.
Madame Blum, la première arrivée, prend ses aises en admirant le décor.
Pièce réservée aux passagers de première classe, bien entendu.
À l'extérieur, ce n'est pas la même chanson et le voyageur lambda n'est pas à la noce...
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D'autres passagers la rejoignent. Au nombre de six, ils commencent à faire connaissance, puis se dirigent vers le train qui les attend.
À l'instar de la salle d'attente, l'aspect de leur wagon rappelle l'Orient Express.
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Parallèlement au voyage des nantis, nous faisons la connaissance de Tatoo, qui s'est échappée du palais du Ministre de l'intérieur : Big Butcher.
Elle retourne "chez elle".
Une salle dans les méandres du métro parisien, où l'attendent ses compagnons d'infortune.
Des êtres tous très attachants, mais handicapés, difformes ou asociaux.
Ils qualifient eux-mêmes l'endroit où ils se terrent de Cour des Miracles.
Nous sommes en France, dans le futur du futur.
La pollution a recouvert la terre, les hommes en rouge font régner la terreur avec la délicatesse qui les caractérise... en quelque sorte.
Une excellente nouvelle d'horreur absolue, à ne pas mettre entre toutes les mains.
J'ai quand même pu le lire, même si le gore n'est pas vraiment ma came.
Pour tout vous avouer, j'ai même parfois éclaté de rire, parce que de l'humour s'est glissé dans le récit.
Je ne vous en dis pas plus.
Amateurs de belles plumes et d'horreur horriblement horrible, ce récit est fait pour vous.
Que les autres passent leur chemin. Mais bon, je dis ça, je dis rien, j'ai quand même apprécié ma lecture. le style n'y est pas pour rien, je dirais.
Au suivant maintenant.
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