Ce deuxième tome se lit rapidement et conclut bien la saga même si la fin laisse penser qu'une suite est possible.
On retrouve Kael, Dayan et Lake dans leur vie plus que mouvementée. Digne de Jekyll et Mister Hyde, Dayan va tenter de protéger sa belle de sa part obscure. J'ai adoré suivre les deux premiers et un peu moins Lake qui était moins passionnante. Malgré tout, tous les personnages évoluent et on les voit affronter leurs plus grandes peurs.
J'ai passé un bon moment mais toutefois attention au plus sensible car le livre contient beaucoup de passages violents allant jusqu'à une agression sexuelle et de la scarification.
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J'ai apprécié ce tome dans que je trouve plus sombre que le premier.
En revanche, j'ai eu l'impression d'avoir quelques longueurs et à l'inverse certains passages un peu trop rapides à mon goût. J'aurais aimé quelques détails supplémentaires concernant certains passages mais sinon j'ai bien aimé !
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Mais pour moi, tu seras toujours Lake Johansen, la fille qui a brisé le mien pour le reconstruire à partir des éclats de nos deux âmes. Un monstre et un ange ensemble qui vont enflammer le paradis et geler l’enfer.
Son unique motivation siège dans son cœur qui, pour une raison inconnue, s’est épris de cet animal féroce et mortel. Elle ne cherche pas à l’apprivoiser. Elle s’offre à ses dents et ses griffes sans crainte de mourir. Elle accueillerait la mort avec un soupir d’aisance. Elle ne la fuit pas. Elle l’embrasse comme un amant longtemps perdu. Elle ne cherche pas à conquérir ces terres inhospitalières. Elle s’adapte à elles, se fondant comme une autochtone dans la nature.
Si je craignais de m’enflammer en pénétrant dans une église, désormais, je suis certaine que ce sont les Enfers qui viendront à moi le jour de mon trépas.
Il faut du courage pour blesser une autre personne, mais une force puissante pour se blesser soi-même. Elle est ma Mona Lisa, une beauté qu'aucun artiste ne pourra jamais pencher à la perfection sur toile.
Comme la foudre qui s’abat sur un arbre, elle me fend en deux. Ne laissant derrière son passage que des débris calcinés de mon cœur. Le temps m’a appris à l’aimer. La mort était son amour. Le temps et la mort ont tout repris. Ne reste que l’amour qui, en un claquement de doigts du destin, devient une maladie qui mène à petit feu au suicide de l’âme pour celui qui reste vivant.