Il faut attendre plus d'une centaine de pages pour que l'histoire commence.
Entre temps, il faut s'accrocher car les personnages sont nombreux, les références à d'anciennes affaires policières ou à des événements personnels sont innombrables et si, comme moi, vous avez déjà lu d'autres romans de cet auteur mais dans le désordre, vous êtes un peu voire complètement perdus.
Et au final, cette avalanche de faits qui n'ont finalement rien à voir avec l'enquête alourdit le propos et le rend très embrouillé au point que j'ai abandonné le roman vers la page 150.
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je n'ai pas du tout accroché. Heureusement que ce livre était relativement court. Dans ce défi, les lectures me déçoivent de plus en plus, très peu de coup de coeur. Cette année, le défi est décevant alors que la motivation y est amis j'ai besoin de faire des "hors défi" car c'est dur.
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j'ai beaucoup de mal à entrer dedans . 1ere fois de la collection "Jury"
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La majorité des amis de Diane ne se doutaient pas que l'iceberg de son savoir n'avait pas de partie cachée.
Chatterton, la peau d'un bleu de glace, gisait, le bras pendant par dessus le bord de son lit étroit, les doigts frôlant le sol, comme s'il essayait de rattraper les fragments de manuscrit qui, sur le tableau, ressemblaient à des confettis jetés sur le plancher nu. Les pages que le poète avaient déchirées avant d'avaler le breuvage fatal.
Elle se vit dans une pièce tapissée de livres, avec des lambris d’acajou, un plancher en pin, des tapis d’Orient et des fenêtres surplombant des étendues brumeuses (les écrivains se lèvent à l’aube). Elle noircissait un carnet en box, formait ses mots avec un stylo Mont-Blanc et des fioritures de calligraphe. Écrire en cursive avec un stylo à encre (pourquoi appelait-on stylos à encre les stylos ?) distillait la rare essence de l’écrivain. C’était aller à la substantifique moelle de l’écriture. C’était bien plus difficile que de taper à la machine, de loin plus difficile que le traitement de texte.
Le dilemme était de taille : il fallait bien les vendre, c’était son gagne-pain. Il pouvait toujours se consoler en pensant au sort d’écrivains maudits qui n’avaient jamais été reconnus de leur vivant – les Melville, les Hart Crâne, les Chatterton. Théo lui-même avait produit un livre étonnamment mauvais des années auparavant, La Dernière Course, qui traitait de lutte armée à Doncaster (ce qui rendait son mépris pour Ellen Taylor la « minimaliste avant-gardiste expérimentale » un peu hypocrite).
Le charme de Joanna ne se limitait pas au regard lucide qu’elle portait sur son propre talent : elle faisait preuve d’un manque absolu de jalousie professionnelle. Elle était du genre à écrire des prières d’insérer pour encourager des jeunes romanciers inconnus. Elle lisait des manuscrits en loques, elle répondait aux lettres, et mille autres choses.
Chronique animée par Fabien Delorme, consacrée aux grands noms de la littérature policière, dans le cadre de l'émission La Vie des Livres (Radio Plus - Douvrin).
Pour sa 22ème chronique, le 23 mai 2018, Fabien présente la romancière américaine Martha Grimes et le roman policier "cozy".
Fabien Delorme est aussi conteur. N'hésitez pas à vous rendre sur son site : http://www.fabiendelorme.fr/
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