L'histoire d'un mariage

A San Francisco dans les années 50, Pearlie coule des jours tranquilles auprès de son époux et de son fils. Rien ne semble pouvoir troubler la douce routine qui s'est installée au fil des années de mariage. Rien sauf peut-être l'arrivée d'un ancien ami de son mari qui lui était jusqu'alors inconnu.
L'auteur essaie d'entraîner le lecteur dans une rivalité amoureuse qui ne prend désespérément pas. Car oui, l'ami fraichement arrivé dans leur vie n'est autre qu'un ancien amant de l'époux. A grands coups d'ellipses narratives, Andrew Sean Greer tente en vain de ménager un suspense pour le moins ténu. Alors que l'écriture est plutôt d'un bon niveau, les effets systématiques rendent rapidement le récit agaçant. Les sujets abordés, tels que l'homosexualité ou la ségrégation raciale, sont pourtant porteurs, mais ce roman reste invariablement terne et sans relief.
Une lecture sans grand intérêt...
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Vue par l'épouse, jeune noire dans la Californie des années 50, mais écrite par un jeune blanc (né en 69, 2e roman chez L Olivier). Très pudique, voire elliptique, anachronique? le choc (?) qu'a dû être la révélation de l'homosexualité du mari est feutré. La quasi-absence de vie sexuelle du couple aussi. Les « Intrigue flamboyante », « magnifique roman d'amour », « décors à la Douglas Sirk » de la 4e de couv me laissent perplexe. Faudrait peut-être que je voie du Douglas Sirk.

San Francisco, années 50, Pearlie Cook est une femme comblée (un beau mari, une belle maison, un enfant), jusqu'au jour où Charles Drumer fait irruption dans sa vie, la déroutant alors brutalement de sa vie toute tracée. Son histoire d'amour va se dévoiler énigmatique : Pearlie nous la livre au compte goutte, distillée peu à peu au travers de silences, de non-dits, de présomptions, d'allusions.
Mais que de passivité, de silence, d'absence de communication conjugale, de résignation (ou d'altruisme, c'est selon ?) chez cette femme !! du coup, pas vraiment d'accroche pour cette intrigue amoureuse faute d'avoir pu comprendre le mutisme de Pearlie vis-à- vis de son mari (et vice versa), situation, à mon sens, invraisemblable (même si elle se déroule dans les années 50).
Dommage, car l'idée de départ était intéressante.