Personne d'autre n'aurait pu me réchauffer, me ramener à la vie comme il l'a fait. Il n'y a que lui qui possède ce don.
- Tu sens ce que tu me fais, Nell?
Susurre-t-il.
Ses lèvres caressent les miennes, les
frôlent sans s'y appuyer, sa langue me
titille puis s'enfuit, je gémis de
frustration et d'envie. L'insolent sourit
contre ma bouche, je plonge mes mains
dans ses cheveux et l'attire à moi. On
s'embrasse comme deux affamés,
oubliant tout le reste, le danger,
l'interdit, on se goûte, on se dévore, nos
corps plaqués l'un contre l'autre,
en fusion.
J'ai besoin qu'il vive, c'est aussi simple que ça.
- On était faits pour se rencontrer, toi et moi...
- Toi et moi, on est une équipe. Ils ne nous sépareront jamais, ils n'oseront pas. À deux, on est super forts ! On s'aime et tu te souviens de ce que disait maman ? Quand on a l'amour, on est capables de tout. [...]
- C'est quoi ce chien de garde ? Vous pouvez le faire taire ?
- Monkey, du calme... essaie Nell en le tirant par le collier.
- Désolé, il est dressé à chasser les intrus... et les trous du cul, fais-je en haussant les épaules.
Il n'est là que depuis une nuit. Dans monde depuis un peu plus d'un an... Mais j'ai la certitude d'avoir fait la rencontre de ma vie.
- Et tu sais qui ils puniront en premier ? grondé-je de plus belle. Moi. La femme de ce foyer. Ton épouse soumise, ton esclave, ta chose ! C'est moi qui prendrai les coups !
- Arrête ça, je ne les laisserai jamais te toucher ni te faire du mal. Le premier qui essaie, je le casse en deux !
" Là où vous voyez un Farrow, ne cherchez pas bien loin, vous en trouverez au moins un autre dans le coin, en train de râler sur le premier" : c'est ce que mon père a toujours répété.
- Arrête de te foutre de moi.
- Alors arrête d'avoir peur du moindre contact physique, je ne suis pas une bête sauvage. Enfin... sauf si tu me le demandes très gentiment.