Le jøurnal de ma disparitiøn

Deuxième roman de Camilla Grebe, le journal de ma disparition confirme l'impression positive que j'ai eue avec son premier polar, Un cri sous la glace.
Comme précédemment, l'autrice fait parler ses personnages. C'est à travers leurs témoignages que se déroule l'histoire. Ici, c'est Malin, une jeune enquêtrice et Jack, un adolescent, qui s'adressent au lecteur, durant tout le roman. On retrouve des personnages du premier livre : Hanne, la profileuse et Manfred, l'enquêteur dandy. Peter, le policier rencontré dans Un cri sous la glace, a mystérieusement disparu et s'il n'est pas physiquement présent, du moins l'est–il grâce à son évocation par ses collègues qui tentent de le retrouver. Autre originalité de Camilla Grebe, Hanne ne s'exprime pas directement – sauf à la fin du roman – mais le fait par l'intermédiaire de son journal, qui est lu par l'un des protagonistes. Décidément, Camilla Grebe a plus d'un tour dans son sac au niveau du style littéraire et c'est très plaisant. Côté évolution des personnages, c'est surtout Hanne qui est au centre du roman. Sa maladie, qui lui fait perdre la mémoire, s'aggrave et devient de plus en plus inquiétante.
Le journal de ma disparition confirme la maîtrise du genre policier et l'originalité de style de Camilla Grebe.
Lien : http://www.polardesglaces.com/

Une fois n'est pas coutume. J'e viens de lire un résumé détaillé qui tient lieu de critique car… J'avais complètement oublié l'intrigue de ce roman que j'avais pourtant lu avec plaisir cet hiver. Je sais que je l'avais apprécié mais faute de l'avoir ajouté à mes livres à ce moment là, je ne suis plus en mesure de donner un avis.

Un bon polar scandinave, bien écrit.
L'idée de raconter la maladie de cette manière est vraiment intéressante. C'est touchant et juste.
L'intrigue réserve des rebondissements qui ne m'ont, sauf exception, pas effleuré l'esprit.
Et puis, le message portée par l'autrice ne me laisse pas du tout indifférente.
Bref, il ne réinvente pas le style, mais il porte ces petits plus qui en font un roman à lire (ou à dévorer). Un bon moment de lecture dans la neige suédoise.

J'étais très contente de débuter ce roman, ayant gardé un très bon souvenir d'Un cri sous la glace de la même auteure. Et je peux dire que ma lecture fut plaisante même si, pour ma part, j'ai trouvé cet opus un chouïa en-dessous du précédent.

Déjà, on « retrouve » les personnages de Peter, policier émérite, et Hanne, profileuse, que j'avais beaucoup appréciés dans le premier tome, notamment par leur passé commun, et la maladie de Hanne, aspect que j'avais trouvé original dans le premier roman. Malheureusement, ils se retrouvent ici en bien mauvaise posture, Hanne ayant été retrouvée hagarde dans une forêt, ne se rappelant plus du tout comment elle en est arrivée là, Peter ayant disparu. le mystère s'épaissit de plus en plus quand une femme est retrouvée morte à l'endroit où le corps d'une fillette avait été découvert des années auparavant. Et proche de l'endroit où Hanne a été retrouvée...

J'ai lu ce livre très facilement, happée par l'histoire. J'ai tournée les pages avec entrain, ayant envie de connaître le fin mot de l'histoire, même si j'ai trouvé que la narration s'enlisait à certains endroits. Heureusement, le procédé utilisée par Camilla Grebe, soit l'alternance des points de vue, de plus, pour l'un, d'une manière plutôt originale, donne beaucoup de rythme et de densité à l'histoire. le fait aussi d'avoir délocalisé son intrigue loin de la capitale, dans une petite ville reculée imaginaire mais qui ressemble à tant d'autres, en Suède ou ailleurs. Une ville de laissés pour compte, ou presque, où le taux de chômage avoisine les 100% depuis que les industries locales ont mis la clé sous la porte. Une ville qui accueille des immigrés, qui ont fui la guerre et la misère, que sa population locale n'accepte pas car on leur donne de quoi vivre alors qu'eux n'ont pas droit à l'aide de l'Etat.
Ce roman, finalement, est plus qu'un thriller car il parle de thèmes forts, tels le racisme, l'exode, les racines, la haine de soi et des autres, la violence ordinaire, de manière un peu survolée ,mais a le mérite de le faire (j'encourage d'ailleurs les futurs lecteurs à lire l'à propos que l'auteure a mis à la fin de son roman).

Mais bon, ce roman est avant tout un policier, avec une enquête à résoudre, que vaut-il de ce côté ?
De ce point de vue, le lecteur qui cherchera une histoire avec un début, un milieu et une fin sera comblé, Camille Grebe ayant pris soin d'écrire une narration qui tient la route même si quelques ficelles et quelques hasards heureux agrémentent aussi le récit. Mention spéciale au personnage de Malin, et à la résolution finale de l'enquête qui, si elle ne révolutionne pas le genre, a le mérite d'être assez percutante.

En bref, un roman avec lequel j'ai passé un bon moment et qui m'a donné envie de poursuivre avec cette auteure.

Camilla Grebe nous propose une enquête dans un village reculé de Suède. Des années après avoir retrouvé les restes d'une petite fille, on découvre au même endroit le corps d'une femme défigurée. En parallèle, un policier en charge de l'enquête a disparu et sa collègue, Hanne, célèbre profileuse atteinte de perte de mémoire, est retrouvée blessée et en errance dans la forêt. Elle ne se souvient de rien ou de quelques bribes seulement.

Manfred et son équipe sont mobilisés sur l'affaire. La jeune enquêtrice, Malin, se retrouve là où elle a passé son enfance.

Le principe de narration à plusieurs personnages est intéressant. Nous passons de Jake, adolescent à la personnalité complexe, qui se pose des questions sur lui-même tout en lisant le journal d'Hanne relatant les deux dernières semaines. Malin parle aussi à la première personne et donne ses impressions d'autochtone connaissant bien les lieux, les mentalités et les personnages.

Peu à peu les pièces du puzzle se mettent en place avec des revirements de situations car Camilla Grebe est capable de nous faire explorer des fausses pistes tout comme les enquêteurs qu'elle met en scène. Elle nous propose des personnages marqués par la vie et effleure des secrets de famille.

C'est ma seconde rencontre avec cette autrice après "L'énigme de la Stuga", j'adhère totalement à son style, à son rythme et à sa construction littéraire.

Je vais poursuivre la lecture de la série en rattrapant le premier opus "Un cri sous la glace".

Dans ce roman, on est plongé dans une forêt enneigée, quelque part au fond de la Suede. le rythme est lent (un peu trop parfois) et l'atmosphère est glaciale et oppressante. Mais comme tout très bon thriller, il est impossible de s'arrêter de lire. L'histoire est touchante, les personnages très attachants et le sujet des réfugiés pousse chacun de nous à se poser les bonnes questions. Avec en prime ,un final incroyable. Encore une réussite pour la très talentueuse Camila Grebe.

Page Turner assez efficace même si celui-ci n'est pas mon préféré mais je dois bien avouer que le twist final est waouh !

On alterne le point de vue de Jake, ado qui se trouve mêlé à l'enquête et celui de Malin , enquêtrice, qui va se retrouver dans son village natal pour cette enquête. de temps à autre, on a aussi le point de vue de Hanne.

Tout débute avec un cold case (découverte d'une petite fille décédée). Évidemment, tous les événements vont être liés d'une façon ou d'une autre , des secrets de famille vont surgir également.

Différents thèmes vont être abordés mais ce ne sera pas forcément approfondi comme la « problématique » des immigrés.

Je vous conseille ce livre dans la suite de cette saga de cette auteure. :)

La suite d'un cri sous la glace que j'avais adoré ! Une belle découverte de cette auteure du polar suédois ! La suite est riche en rebondissements jusqu à la fin, et nous donne à réfléchir sur de nombreux sujets...
Mais comme je suis plutôt sentimentale j'ai tout de même préféré le premier volume, j'ai hâte de pour suivre et de lire à nouveau Camilla Grèbe.

Ce roman nous emporte dans une Suède palpitante.
La description des paysages m'a donné envie de découvrir le pays.
Sur fond de dénonciation, l'auteure nous emmène au coeur d'une enquête dont le coupable est assez vite démasquable.
Bien que la plume soit fluide, j'ai trouvé qu'il n'y avait pas assez de tension.
Néanmoins, la fin fait réfléchir et la description des paysages donnent envie.

Coucou mes Mystigris 😉

J'ai écouté le livre audio le journal de ma disparition de @camillagrebe . Merci beaucoup à @netgalley et @audiolib .

🅲🅷🆁🅾🅽🅸🆀🆄🅴 Nous sommes dans une ambiance glaciale et pesante parfois angoissante. Beaucoup de thèmes sont abordés comme la xénophobie, le harcèlement, la condition des réfugiés et leur expatriation. L'autrice prend du temps pour nous décrire les personnages, leurs vies, leurs caractères et leurs sentiments. Au fil de la lecture audio, on s'attache aux personnages aussi touchants les uns que les autres. Malin la jeune flic au passé douloureux qui revient dans son village d'enfance, Jake cet adolescent atypique timide qui suivit un harcèlement permanent. Il a pour seule amie Saga une jeune fille délurée. Et il y a Anne flic atteinte de la maladie d'Alzheimer perdant petit à petit ses repères, sa mémoire s'effilochant et qui ne se rappelle pas les circonstances de sa disparition, ni où se trouve son compagnon et collègue Peter. Elle m'a énormément touché ! J'ai adoré ce livre audio car la narratrice Audrey Sourdive donne du relief à ce roman suédois, elle interprète à merveille les différents personnages avec des intonations et des timbres de voix différents bien distincts. Sa voix est posée et délicate.

🄲🄾🄽🄲🄻🅄🅂🄸🄾🄽 j'ai passé un excellent moment à écouter ce thriller en faisant toutes sortes d'activités comme le ménage, la cuisine et du crochet. le livre audio me permet de profiter d'un livre tout en faisant des activités quotidiennes, c'est top 👍