Nul ne connaît la fin

C'est pas pour dire mais ce livre porte bien son nom, parce que j'ai bien cru que j'arriverais jamais au bout, et c'est bien parce que je voulais lire les héros de l'Olympe que finalement j'ai tout lu. D'un point de vue objectif, ce livre est intéressant, il mèle une histoire romancée, avec l'histoire de la psychologie, et j'ai appris un tas de trucs très intéressants, sur Freud notamment, mais également sur l'hyptnose et autres... MAIS, car il y a un mais, non seulement je ne vois pas où le livre veut nous mener (okay ya l'enquête, okay on sait que l'assassin est psychologue, mais franchement c'est du délire complet, pourquoi il nous tartine sur sa psychologie? On n'en sait franchement rien :D) et en plus la fin est finalement très rapide, limite décevante, et franchement Thorild est un personnage insuportable, stupide, et soit elle est trop bête, soit trop courageuse. Imaginez : vous savez qu'un assassin vous court après, que faites vous : petit un : vous entrez dans la cave où vous savez qu'il ya l'assassin petit deux : vous fuyez et appelez la police ? Bien évidemmen Thorild choisira le petit un, quand toute personne choisira le numéro deux. Sans parler que c'est mal écrit. A mon avis l'auteur est psychologue, mais qu'il le reste sérieux, parce qu'il a aucun talent d'écriture (ou alors c'est mal traduit, c'est une possibilité). Et des fois, tu sais pas pourquoi, t'as des détails dont tu te fous complètement. Genre la fille raconte une de ces expériences à l'école, et là au milieu de l'histoire comme quoi tout le monde la détestait parce qu'elle était trop intelligente, elle te dit que le carrelage était vert caca d'oie. Okay et le parquet dans ma chambre est bleu mais qu'est ce que ça fout là ? Bref, à moins que vous ayez envie d'en apprendre plus sur la psychologie sans avoir à lire pleins de bouquins, ou alors si vous aimez les histoires de meurtres débiles et les personnages insipides, jetez vous sur ce livre. Sinon passez votre chemin, ça sera pas une perte.

A la fin du XXème siècle, Jostein Gaarder plaçait la philosophie à portée de tous avec « le monde de Sophie », mettant en scène une adolescente qui trouvait des petits billets traitant des courants majeurs de la pensée dans sa petite boite aux lettres. C'était plus vivant que les cours de philo dispensés à une assemblée de boutonneux qui ne savaient pas faire la différence entre Spinoza et Hegel.
Une poignée d'années pus tard, un autre Norvégien utilisa le même principe pour aborder la psychologie d'une manière moins scolaire que celle prodiguée dans les salles de cours ou les amphis. Là encore, une jeune fille s'exerçant au piano va être le centre de ce qui nous est présenté comme une expérience psychologique majeure : comment réagissons-nous face à la mort.
Sa meilleure amie étant retrouvée morte dans la villa où elle a l'habitude de pratiquer, les chapitres traitant des diverses méthodes psychologiques vont alterner avec un semblant d'enquête.
Cependant les deux pans du roman ont du mal à s'imbriquer l'un dans l'autre comme l'avait réussi Gaarder avec « Sophie ». On en retiendra une approche de la psychologie facile à comprendre en laissant de côté les aventures de Thorhild : le manque flagrant de style procure une impression de cours dispensé aux béotiens dans mon genre.

C'est effectivement un ouvrage légèrement lourd à lire. Mais il m'a été très utile. Il nous a été conseillé par une de nos professeurs de psychologie car tout au long du livre, il y a des explications au sujet de la psychologie (histoire, méthode, courant...).
Très grossièrement, il est présenté un peu à la manière des livres de Bernard Werber avec son encyclopédie du savoir absolu. Il y a le déroulement de l'histoire et des chapitres avec un narrateur omniprésent qui donne des notions de psychologie, ceux-ci sont identifier en gras dans le livre.
Ce roman m'a permis de revoir des notions que j'ai étudié durant mes cours, mais de manière un peu plus attrayante.
Je suis, cependant, surprise que ce livre soit édité via Gallimard Jeunesse. Je ne pense pas qu'il soit adapté à un public "adulescent" en raison de la complexité de certaines notions. Je pense qu'il s'adresse à un public bien spécifique, intéressé par le domaine de la psychologie.