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3,74

sur 6043 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
J'ai lu ce livre sur les conseils d'une thérapeute. Et je ne suis pas emballée. Il s'agit d'un gentil roman mettant en scène un homme qui rencontre lors d'un séjour à Bali un vieux guérisseur plein de sagesse. En quelques entretiens, le héros va se découvrir lui-même, prendre conscience de son fonctionnement et devenir un autre homme, libre, épanoui.
Ouvrage agréable à lire, contenant quelques phrases qui peuvent faire "tilt" chez le lecteur selon sa sensibilité. Mais l'ensemble m'a paru bien "bisounours" et peu réaliste par rapport à un vrai parcours de développement personnel.
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« Derrière les nuages, il y a toujours un ciel ».
Cette citation extraite du livre d'EE Schmitt, « le sumo qui ne pouvait pas grossir », pourrait servir de préambule au livre de Laurent Gounelle.
Ces deux livres s'apparentent en effet à un conte philosophique dont l'objectif serait de nous permettre d'accéder à un MIEUX ETRE.

Laurent Gounelle nous conduit à nous questionner sur notre façon de vivre, de penser, d'exister; il nous propose d'interroger nos certitudes et la manière d'appréhender l'Autre au regard de nos propres CROYANCES. En un mot, il nous « guide » vers un développement personnel positif, pour ETRE (tout simplement).
Laurent Gounel nous montre le chemin vers une positivité de la vie, partant du principe, tout comme Schmitt, que « le but ce n'est pas le bout du chemin, c'est le cheminement » l'important. Cheminement au sens de diriger sa vie, d'en être le seul maître, vivre dans le bien être, se découvrir SOI afin de nous inciter à aller vers les autres, à ne plus craindre ni leurs regards, ni leurs jugements, ni leurs refus supposés être, en un mot, à faire preuve vis-à-vis d'autrui de plus de tolérance et de compréhension.
Le contenu de ce livre a pu paraître à certains naïf et évident, pourtant, dans une société de plus en plus individualiste, je pense que la lecture de ce livre trouve tout son sens.
En effet, notre société connaît aujourd'hui une crise d'identité où l'individualisme règne en maître, et au sein de laquelle l'homme ne peut s'empêcher de ressentir un vide et une solitude au goût amer.
Vide et solitude engendrés par un condensé d'éléments néfastes et qui se retrouvent principalement dans l'indifférence de l'autre, l'irresponsabilité, l'insécurité, les incivilités, l'irrespect, le régime de l'enfant roi, la sexualité libertine, l'usage de drogues, le divorce, la famille monoparentale, ….
Vide et solitude que l'homme comble à travers une société de plaisirs, de beauté (culte du beau, de la forme, de la santé,…) et de consommation ; consommation qui joue sur l'image d'un monde utopique et qui nous invite à accéder à ce rêve comme un privilégié…

Ce livre a le mérite de nous faire réfléchir sur des valeurs essentielles, loin de la société matérialiste et égoïste. Un livre qui nous apprend à nous écouter, écouter notre coeur. Un livre à lire, relire, et à méditer !!!


Livre relu en 2018. Fait écho avec la TCC (thérapie cognitive et comportementale) que j'ai entreprise en 2016.
Cependant ce petit livre ne peut pas apporter toutes les réponses à un traumatisme psychique ...


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Se faire conseiller en moins d'une semaine le même livre par trois personnes différentes ( qui ne se connaissent pas ), avouez que c'est suffisant pour titiller ma curiosité.
Je vais aller droit au but : je ne connaissais absolument pas Laurent Gounelle, ce qui n'est pas trop étonnant , vu que je ne prête pas trop d'attention aux livres estampillés " succès littéraires" ou best-sellers.
Voici donc un petit livre de moins de 200 pages que j'ai lu assez rapidement, poussée par la curiosité.
Je peux comprendre l'engouement des lecteurs qui ont adoré ce livre, mais j'avoue que je n'ai pas réussi à partager ce sentiment.
L'écriture est agréable, et l'histoire fort plaisante d'autant plus que j'ai toujours rêvé d'aller visiter Bali un jour.
Le narrateur,vacancier qui profite de ses derniers jours à Bali, un peu à la recherche de lui-même, même s'il ne le sait pas vraiment, va rencontrer un homme " sage ".
Ce dernier, au cours de leurs rencontres, va lui inculquer les notions de développement personnel pour lui permettre de s'accomplir.
Certains préceptes " enseignés " par ce sage sont intéressants, d'autres coulent plus du bon sens, mais cela ne m'a pas suffit pour adhérer complétement à cette lecture, même si je ne la regrette pas. Il faut bien de temps en temps lire autre chose que ce que l'on connait, même si c'est pour se retrouver confortée dans ses gouts.
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Au cours d'un voyage à Bali, le narrateur part rencontrer un guérisseur qui lui fait prendre conscience qu'il va bien mais qu'il va mal. Il est en bonne santé mais il n'est pas heureux. le bonheur n'est pas une fin en soi, remarque, mais pour notre narrateur cela devient une sucette suffisamment alléchante pour qu'il décide de retourner voir son bonhomme qui au fil des visites lui montrera le chemin pour atteindre le Graal.

Soyons tout de suite moins malhonnête qu'un ministre, L'homme qui voulait être heureux n'est pas un roman qui va t'emmener rêver le long des plages de Bali et te raconter une belle histoire d'amour. Parce que, franchement, l'histoire en elle-même, n'a pas grand intérêt. Et puis que ça se passe à Bali ou à Knokke-Le Zoute, ça ne change pas grand chose à ce livre si ce n'est que le vieux sage de Knokke-Le Zoute, ça fait tout de suite moins glamour.

Une fois qu'on s'est débarrassé de ces considérations narratives et touristiques, il n'en reste pas moins que ce livre vaut le détour. Notre vieux guérisseur est quand même pétri de bon conseils. Il rappelle les fondamentaux du développement personnel, un peu lourdement, certes, mais avec efficacité.

Si tu penses avoir déjà répondu à pas mal de questions sur toi, tu vas te dire que Laurent Gounelle enfonce des portes ouvertes. Et tu auras raison. Mais, il est parfois bon de rappeler qu'elles sont ouvertes, justement, ces portes. Tu en doutes peut-être, mais j'ai aimé ce livre parce qu'il est aidant, parce qu'un peu de bienveillance et de simplicité ne nuisent point, parce qu'il ne te retourne pas le cerveau et qu'il va à l'essentiel. Un petit coup de pied au cul tout en douceur qui fait du bien.
Lien : http://lafleurdesmots.fr/lho..
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En cette période où totu le monde ou presque y va de son petit livre de recettes pour (re)trouver sa voie, impossible d'échapper à ce livre.
Ce dernier peut être abordé de deux manières.
La première en s'en tenant à une lecture primaire, sans se poser de questions. le récit de cet homme qui consulte un sage lors de son séjour à Bali Ce sage l'aide à retrouver une authenticité en relativisant certaines contraintes, en lui faisant passer certains tests simples (qui relèvent plus de gages imposés à la suite d'une soirée étudiante un peu arrosée que de l'éveil spiritue-pas nécessaire de lire les oeuvres complètes du Dalaï Lama, pas d'épreuves redoutables à la Carlos Castaneda) . Bref tout ceci est vivant, dépaysant et plutôt sympa
.En revanche, si le but est véritablement de trouver des réponses à une quête spirituelle, alors ce livre est hors sujet. Il n'a pas véritablement de profondeur.
Ce n'est pas sans rappeler "mange, prie aime" mis en image avec la toujours "pretty woman". Chercher des réponses avec des voyages et des séjours luxueux..., pas sur que cela soit une recette bien opérationnelle pour gérer des souffrances et libérer l'individu
En conclusion je ne mettrais pas une note négative car ce livre se laisse lire, avec les réserves faites ci-dessus
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Pas du tout mon genre de lecture…
C'est un roman sans en être un, il raconte une histoire truffée de pensées à méditer.
Un livre de philosophie pour tous, car oui, on peut tous y puiser une ressource perdue, oubliée ou jamais comprise ou apprise.
Un livre à lire, pas pour son côté littéraire ni même pour l'histoire car c'est quand même un peu court une semaine pour modifier son soi profond ;-)
Un livre à relire, pour s'imprégner de certains faits qu'il est bon de connaître pour pouvoir évoluer.
Je m'en sors grandie d'une possibilité de mieux accepter certaines choses de la vie et c'est bien !
La limite de ce genre de romans est bien sûr l'impossibilité réelle de mettre en pratique tous les préceptes donnés qui ne tiennent pas vraiment compte des incontournables de la vie et c'est moins bien !
Néanmoins, ça ne peut clairement pas faire de mal de s'imprégner d'un minimum de philosophie sociale :-)

Merci Olivier pour cette découverte qui m'a fait réfléchir!
Et comme par hasard, sur le minuscule étal de livres du Match, je trouve un autre roman de cet auteur que je ne connaissais pas et qui franchement ne m'aurait jamais branché si tu n'avais pas pensé à me l'offrir. J'ai donc acheté « Le philosophe qui n'était pas sage » pour grandir encore un peu :-)
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Ceci n'est pas un roman: c'est un recueil de conseils pour vivre de manière plus harmonieuse. L'historiette n'est qu'une figure de style pour les présenter.

Vous pourrez avoir une bonne idée du contenu en parcourant les citations que les Babéliens ont publiées ici.

Si ce sujet vous intéresse, je ne vous conseille pas ce livre de consultant, qui ne va pas bien loin. Par contre, si vous pensez que l'un de vos proches tirerait avantage à s'y intéresser, mais qu'il est rétif à ce genre de lecture, alors n'hésitez pas à lui conseiller ce livre. Avec un peu de chance, il sera pris par l'historiette, il entrera dans le sujet et puis il pourra aller vers des lectures plus sérieuses.

Si les considérations que l'on trouve dans le livre sont assez classiques, je ne résiste pas l'envie de mettre en avant un conseil qui m'irrite de plus en plus. Lisez:
« Une vie réussie est une vie que l'on a menée conformément à ses souhaits, en agissant toujours en accord avec ses valeurs, en donnant le meilleur de soi-même dans ce que l'on fait, en restant en harmonie avec qui l'on est, et, si possible, une vie qui nous a donné l'occasion de nous dépasser, de nous consacrer à autre chose qu'à nous-mêmes et d'apporter quelques chose à l'humanité, même très humblement, même si c'est infime. »

Le bout de phrase qui m'irrite, c'est: « si possible, une vie qui nous a donné l'occasion de nous dépasser ». Car pour moi, la sagesse, c'est d'apprendre à connaître ses limites (ce n'est pas simple) et puis à les accepter (ce l'est encore moins). Vouloir se dépasser, c'est une source de mal-être qu'à mon grand regret, la société met de plus en plus en avant. Ainsi par exemple, en entreprise, on ne dit plus qu'un collègue a changé de fonction mais bien qu'il va relever de nouveaux défis. Moi je chercherais plutôt de nouveaux plaisirs, ou quelque chose comme ça (je cite toujours une phrase de la chanson qui fait le thème du film « Macadam Cowboy »: « I'm going where the weather suits my clothes »). Je ne vois pas pourquoi les défis sont nécessaires, ni pourquoi il faut « sortir de sa zone de confort » pour rester suffisamment performant pour l'entreprise. Na!

Connaissant ses limites, je conseillerais d'essayer de les atteindre, oui. On est alors heureux en harmonie avec soi-même. Pour cela, il faut parfois quelques efforts pour vaincre des paresses ou des préjugés. Mais se dépasser, dans le sens de dépasser ses limites, non ! C'est un conseil de consultant, pas un conseil de sage boudhiste. Se dépasser, c'est cesser d'être soi-même. Je dirais qu'il faut « s'atteindre », mais pas se dépasser.

Après ce petit coup de gueule, je mettrai tout de même une petite citation qui m'a particulièrement plu: « Le plus grand mensonge des parents à leurs enfants ne porte pas sur l'existence du père Noël, mais sur la promesse tacite que ses cadeaux les rendront heureux ».
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Je me suis enfin plongée dans la lecture de ce petit livre de développement personnel.
Enfin, parce que lorsque ma responsable me l'a offert, c'était au lendemain d'une discussion "houleuse" portant sur la considération et la manipulation sur le lieu du travail.

A l'entendre, tout était ma faute et quand elle m'a dit que ce livre me donnerait la clé et que je l'ai retrouvé sur mon bureau le lendemain matin... j'avoue que j'étais partagée.
En moi, l'amusement : ma boss qui m'avait parlé de façon "limite" m'offrait un livre !
Dubitative : ce livre détenait il un savoir qui m'était inconnu ? Allait il m'aider ?
En colère : ce livre allait il induire que ma conduite était la cause de mes soucis professionnels.

Je ne me suis donc pas jetée dessus, j'ai pris le recul nécessaire pour apprécier la lecture et découvrir le secret de ce livre;

Au premier abord, la surprise : il y a une histoire, des personnages, l'auteur ne dit pas "je".
Ensuite, je n'ai rien appris de nouveau mais les piqûres de rappel font du bien.
Enfin, la lecture était plaisante. Une approche en surface certes mais c'est bien écrit et on ne se lasse pas... ici pas de cours théâtral.

Un petit livre qui amène à réfléchir ou à ne pas perdre de vue.
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Je suis un peu déçue parce qu'il n'y a pas d'histoire, contrairement à ce que j'ai perçu en lisant "Le jour où j'ai appris à vivre"...
Je crois aussi que je connaissais la plupart des enseignements sur les croyances, leurs effets positifs, leurs effets négatifs (les croyances limitantes) et le renforcement de ces croyances suite au comportement qu'on adopte...
Il restera une citation que je garde en mémoire...qui me permet d'être contente d'avoir ouvert ce livre.
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Oui, en effet, l'histoire ne casse pas des briques mais, l'enseignement lui est tout à fait juste et plein de sagesse, alors en faisant abstraction de Bali et des baignades en mer, on peut effectivement prendre conscience des barrières que l'on s'impose avec la possibilité de s'en libérer car, nous avons toujours le choix (qui dit choix ne dit pas facilité).
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