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Citations sur Engrenage, tome 2 : Un flocon dans l'air (5)

Je lus dans son regard une détermination que personne n'aurait pu manquer. Mélanger cet ingrédient à un amour indéfectible permettait d'obtenir une femme plus dangereuse que les guerres et les maladies réunies.
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"Ce jour-là, j’appris une leçon. Aimer, c’était beaucoup de choses. C’était le partage, le désir. C’était se battre pour l’autre, le protéger, le rassurer, le consoler quand la peine dominait la joie. C’était l’entourer de ses ailes pour lui offrir une vie digne de ce nom. Aimer, c’était vivre et mourir pour l’autre. Mais aimer, c’était aussi parfois se mettre en travers de son chemin. Aimer, c’était l’empêcher d’aller au-devant d’une mort certaine, peu importait ce qu’il en coûtait. Aimer, c’était parfois se faire face au lieu de marcher côte à côte. Aimer, c’était parfois se transformer en démon, en diable, pour préserver sa moitié. Quand on aimait, on était prêt à tout. J’étais prêt à tout. Même si en agissant comme j’allais le faire, elle me détesterait encore un peu plus."
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Le monde pouvait se montrer cruel, injuste, plus sombre que lumineux, on continuait de se battre pour rester en vie et avoir ainsi l'occasion de vivre ces quelques instants de bonheur qui méritaient bien que l'on souffre un peu, beaucoup, énormément.
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– Ce n’est pas toi qui as fait tomber ton Engrenage.

Pourtant, on se reprochait toujours notre survie là où d’autres avaient perdu leur souffle.

– Alors, c’est ainsi ? Ne se débarrasse-t-on jamais vraiment de la douleur causée par ceux qui nous sont enlevés ?

– Je crois que c’est possible. Il faut juste trouver quelqu’un sache les remplacer. C’est un peu comme la palette d’un peintre. Il suffit de mélanger le noir avec le blanc pour atténuer l’obscurité.
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Je n’y tins plus. Toutes ses révélations enrichissaient mes sentiments, à tel point que je devais les évacuer. Alors, je m’emparai voracement de sa bouche. Ses mains glissèrent sur mon cou, son corps se pressa contre le mien. L’une de mes mains se faufila dans la cascade de ses cheveux, tandis que l’autre remontait sur sa cuisse. Nos baisers se firent de plus en plus ardents, enivrants, envoûtants. Nous étions deux flammes qui se consumaient dans l’obscurité, qui se consolaient et s’aimaient. Deux âmes torturées qui s’étaient trouvées pour chasser le pire et trouver le meilleur.
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