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Citations sur Trilogie maritime, tome 3 : La Cuirasse de feu (21)

Je pris soudain conscience de l'attitude de ces deux hommes, Benét et Charles, l'un nous faisant courir des risques, l'autre nous apportant discrètement des soins continuels !
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La vue des voiles était insoutenable, leur blancheur semblait envahir la prunelle des yeux.
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Je remarquai que sa chevelure était maintenant décemment enfermée et cachée.

NDL : Etions-nous, il y a deux siècles en Europe, presqu'au même point que les
actuels religieux chiites et hommes d'État iraniens ?
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Avoir lu Platon et ne jamais avoir vérifié une idée !

NDL : Voilà ! C'est pour ça que nous ECRIVONS ! Pour vérifier, essayer de vérifier des idées, des hypothèses !
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-- Je suis étonné de la facilité avec laquelle des gens mal informés font état avec véhémence de convictions arrêtées, alors que leur jugement ne se fonde sur rien.
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[...] ... Il y avait quelque chose à l'avant du bateau, quelque chose de bizarre à la proue. L'ancre énorme était suspendue, immobile, au-dessus de l'eau - en douceur à son câble, n'est-ce pas ce qu'auraient dit les marins ? - prête à être descendue sur le champ, le collet si près de la surface que j'apercevais une ancre inversée accrochée au-dessus de l'ancre réelle.

Qu'y avait-il de bizarre ?

C'était comme un brouillard qui se formait autour de l'avant ; il montait, si léger que seul un homme ayant examiné le navire depuis un long moment - il y avait une odeur âcre dans mes narines ... C'était le feu d'artifice, bien sûr, dont les gerbes montaient maintenant au-dessus de l'eau sombre. Le vent de terre qui s'était levé avait effacé l'ancre inversée.

Charles [Summers] apparut sur le gaillard d'arrière - il sortit en trébuchant des appartements du capitaine ! Il sauta de l'échelle, courut à toute vitesse sur le pont et disparut dans le gaillard d'avant. Derrière lui, une colonne de brouillard montait par le trou dans le pont qui avait contenu le mât de misaine. Charles réapparut sur le pont. Il se précipita vers le grand mât, chercha quelque chose et s'éloigna en tenant une grosse hache. Il remonta rapidement sur le gaillard d'avant et se mit à couper les cordages qui rassemblaient les corps du navire. Il courut à l'arrière à travers la fumée qui commençait maintenant à s'élever sur toute la longueur du bateau et, de nouveau, il se trouva sur le gaillard d'arrière, en train de donner des coups de hache ! Il y avait un intervalle d'eau - un yard, pas plus - entre les deux ponts - celui du vaisseau rasé et celui du ponton contre lequel se nichait le chaland plein de poudre ! Soudain, le trou dans le pont où s'était enfoncé le mât de misaine rougit. Une flamme unique jaillit à l'air libre. Charles revint en courant. Il bondit sur la potence de la cloche qui, frappée à toute volée, donna des sons discordants. Lentement le navire en feu, d'où s'échappait un nuage de fumée, se déplaça sous l'impulsion du vent qui pénétrait dans la rade encombrée d'une multitude d'embarcations à l'ancre. Et la cloche, encore et encore ! Je tournai le télescope vers le navire marchand le plus proche et vis des hommes qui se rassemblaient sur le gaillard d'avant, autour du câble de l'ancre. Plus loin, une petite goélette se mit à carguer ses voiles d'étai - encore plus loin, une autre amena sa voile carrée qui se gonfla sur le mât de hune tandis qu'elle virait de bord en culant pour sortir de la route du redoutable vaisseau. Charles plongea dans le gaillard d'avant, mais il en ressortit en chancelant presque aussitôt. Il parcourut le pont d'un bout à l'autre à toute vitesse, plongea dans la coursive et disparut. A l'entrée vibrait une lumière imprécise mais violente. Au-dessus du port, mais maintenant pas plus haut que ne montait la colonne de fumée, éclataient et tonnaient les fusées.

Avec une brutale soudaineté, je compris que Charles était en danger de mort ! ... [...]
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[...] ... - "Eh bien, Mr Bowles ? Quelles nouvelles du mât de misaine ?

- Vous feriez mieux de demander des nouvelles du charbon de bois, monsieur. Ils peuvent seulement distiller ou brasser ou réduire - appelez comme vous voulez ce que l'on doit faire au bois pour le transformer en charbon - par petits paquets. Le gaillard d'avant résonne de discussions pour ou contre.

- Vous y êtes donc allé ?

- Que vous le croyiez ou non, on m'a fait venir pour donner mon avis sur la rédaction d'un testament. Alors, à titre de paiement je suppose, on m'a fait descendre et on m'a montré le pied du mât de misaine, dans son massif fendu.

- Les gens ont des points de vue différents ?

- Oh oui. La discussion est chaude et n'est pas menée dans les termes légaux, ou peut-être devrais-je dire juridiques, qui conviendraient.

- Etes-vous d'accord avec le lieutenant en premier ou avec Mr Benét ?

- Ni l'un ni l'autre. Je suis étonné de la facilité avec laquelle des gens mal informés font état avec véhémence de convictions arrêtées, alors que leur jugement ne se fonde sur rien.

- Je crois qu'on ne devrait pas faire cette tentative. C'est beaucoup trop dangereux.

- Oui. Le lieutenant en premier le pense en effet. Si seulement vous voyiez le massif ! C'est gigantesque. La fente l'est aussi, j'en ai bien peur, et elle est effrayante. De même que le gémissement du mât quand il vacille et tourne dans le bois avec ce petit mouvement circulaire, irrégulier - imprévisible. Je ne sais pas ce qu'ils devraient faire. Sur le lieu, cependant, règne un embrouillamini de mesures provisoires. Certaines que le profane peut comprendre, d'autres qui sont impénétrables. Il y a des baux coincés entre le corps du mât et les couples les plus gros de la muraille. Il y a des cordages enroulés autour du mât, si tendus qu'on les croirait faits de métal. Pourtant, le mât bouge, malgré tous les baux et les câbles enroulés, les poulies et les palans, les accores et les tringles. Le spectacle est effrayant. Et puis, quand vous observez le petit mouvement, le spectacle est encore plus effrayant.

- Peut-il y avoir pire ?

- L'épouvante." ... [...]
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Mieux vaudrait vivre en ville, après tout. Cet engouement pour la Nature passera et la société retrouvera son bon sens !
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"- Je me meurs.
- Mais, Mr Prettiman ! Une fracture -- "
Il se mit à crier.
"Allez-vous perdre cette fâcheuse habitude de contredire vos interlocuteurs ? Quand je dis que je suis en train de mourir, c'est que je le suis et je vais mourir !"
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J'ai toujours été déconcerté par certains auteurs comme Fielding et Smollet, pour ne rien dire des modernes, Miss Austen par exemple; ils estiment que, malgré les preuves que leur apporte la vie quotidienne, une histoire, pour être véridique, doit avoir une fin heureuse.
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