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3,85

sur 304 notes
Ouf ! Ça y est, je l'ai enfin fini ! Les critiques lues ici m'avaient attirée. Si on ne peut dénier à l'auteur un sens aigu pour ménager le suspense, on peut, cependant dire qu'il en abuse. Certes, nous allons de surprise en surprise, mais, le récit en devient alambiqué. Trop de suspense tue le suspense. D'autant que les personnages sont nombreux et qu'il faut constamment essayer de se souvenir ce qui les lie. À cela s'ajoute une construction du récit avec de nombreux retours en arrière et "des interventions " des personnages eux-mêmes dans la narration.
Je peux dire que j'ai globalement aimé ce livre mais qu'il m'a parfois agacée en raison des défauts que j'ai cités et de sa longueur, surtout sur la fin.
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La dernière fois que j'ai lu Robert Goddard c'était il y a quelques années en arrière avec Par un matin d'automne, cette lecture s'était avérée être un coup de coeur et une surtout si addictive que je ne l'ai pas lâché de la nuit !
Donc aujourd'hui quelques années plus tard j'ai eu envie de relire du Robert Goddard et mon choix s'est porté vers L'héritage Davenall car comme avec le précédent ce qui m'a attiré c'est la période historique à laquelle il se déroule : fin XIXème et secrets de familles.
On va donc plonger dans l'histoire de la famille Davenall et le mystère qui entoure le suicide présumé du fils ainé James. Car celui que tous croient mort depuis 11 ans va subitement revenir d'entre les morts, ou du moins un homme prétendant être le défunt, et réclamer ce qui lui son héritage. Voilà pour la trame de départ, car ensuite on va plonger dans 800 pages de chemins tortueux, de secrets en cascades, de retournement de situation en veux-tu en voilà, à un point qu'il est quasi impossible de résumer ici. Quand j'avais mis une nuit pour finir Par un matin d'automne, celui-ci m'a pris plusieurs jours tant l'histoire est d'une densité extraordinaire (et fait aussi le double de pages). Je n'ai pas boudé mon plaisir, et le nombre d'étoiles attribués en dit beaucoup. Mais par moment j'ai été un peu assaillie et perdue par la quantité d'informations et de personnages...c'était quelque fois si dense que j'avais du mal à m'y retrouver. C'est pourquoi je trouve que le roman aurait été encore plus parfait s'il avait été lesté d'une bonne cinquantaine de pages au milieu...
Quoi qu'il en soit, j'ai vraiment aimé ma lecture et j'ai été entièrement happée par cette sombre et singulière histoire. le talent de Robert Goddard pour tenir son lecteur en haleine est absolument stupéfiant, et malgré la tortuosité de l'histoire, sa plume possède une réelle poésie et une fluidité remarquable !
Et que dire du dénouement du roman ? Je ne spoilerai évidemment pas, mais la fin est à peine croyable. On aura beau avoir fait des dizaines d''hypothèses ou être très perspicace, jamais aucun lecteur ne pourra deviner cette fin ! Alors oui elle semble légèrement tirée par les cheveux, mais au contraire je trouve que ça vaut le coup vu combien l'attente a été longue...!
Bref, un grand polar !
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Baladée ! Je me suis faite baladée du début à la fin pour apprendre 80 pages avant la fin du roman, le fin mot de l'histoire !
Le roman se situe en 1882 en Angleterre et nous assistons au retour de James, l'héritier de la grande famille Davenall et fiancé de Constance, qui 11 ans plus tôt a disparu du jour au lendemain quelques jours avant son mariage.

Personne ne croit en son identité, sa propre mère ne le reconnais pas et refuse de l'accueillir. Son frère Hugo se refuse à tout rapprochement car cela anéantit ses chances d'hériter de la fortune familiale.
La seule personne prête à le reconnaître est Constance encore et toujours amoureuse de lui toutes ces années passées et ce malgré qu'elle soit aujourd'hui mariée.

S'ensuit alors un procès qui durera des semaines afin de prouver la bonne foi de James. Mais est ce vraiment lui ou un imposteur ? Il semble être au courant du moindre détail concernant les secrets de familles depuis longtemps enfouis mais malgré tout le doute subsiste...

Ce livre est une grande réussite j'ai beaucoup aimé. Il y'a du rythme, de l'intrigue et du suspense. Je suis agréablement surprise
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La dernière fois que j'ai pris un Robert Goddard en audio, je me suis dit que je ne le ferai plus. Mais voilà, j'ai remis ça.
550 pages sur une vingtaine de chapitres, c'est long et passionnant ! Mais il faut s'accrocher. L'auteur se joue clairement de son lecteur en alternant les points de vue narratifs ou en sautant d'une temporalité à une autre dans un même (très long) chapitre. Il nous perd dans cette enquête qui n'en est pas une. On tient une piste pour la perdre quelques vingtaines de pages plus loin. le style est envoûtant, la langue parfaite, les personnages attachants et détestables à la fois.
Je me suis perdue, souvent, mais j'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir cette histoire.
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Avec L'héritage Davenall, Robert Goddard nous propose, comme à son habitude, une sacrée brique fourmillant de secrets de famille, avec des rebondissements et un bon suspens à la clé, sans oublier un final OMG !

C'est ma quatrième incursion dans l'oeuvre de Robert Goddard après Par un matin d'automne, Heather Mallender a disparu et Sans même un adieu, il me tardait vraiment de le retrouver dans un registre historique.

En dépit de son épaisseur, je n'ai pas trouvé de longueurs, il se lit incroyablement bien tant l'auteur anglais arrive à prendre le lecteur dans sa toile dès les premières pages pour ne plus les lâcher ! Il flirte avec le coup de coeur tant je l'ai lu avec une avidité, une soif de découvrir la vérité si je n'avais pas trouvé le fin mot de l'histoire.

Cet incroyable page-turner reconstitue avec maestria l'atmosphère corsetée d'une aristocratie victorienne déclinante et c'est passionnant de la première à la dernière page. La plume de l'auteur est addictive et je me suis vraiment régalée pendant près de 900 pages, avalées en 4 petits jours !

L'histoire est longue mais à aucun moment je ne me suis ennuyée, pressée de savoir si Davenall était bien celui qu'il prétend ou si ce n'était qu'un vulgaire manipulateur, cherchant à capter la fortune familiale.

Robert Goddard prend son temps pour tisser les fils de son intrigue, installer une atmosphère comme il sait si bien le faire et nous présenter sa galerie de personnages principaux et secondaires.

J'ai beaucoup aimé ces personnages qui ont tous une réelle épaisseur et sont vraiment incarnés, les multiples rebondissements et fausses pistes qui nous font à chaque fois douter de nos raisonnements, le suspens qui monte crescendo et qui nous tient vraiment en haleine du début jusqu'à la fin.

Jusqu'au dénouement, j'ai douté, tantôt persuadée que j'avais raison, tantôt que je m'étais fourvoyée. Robert Goddard nous mène vraiment par le bout du nez avec ce roman d'inspiration victorienne très bien mené. Il met en lumière tous les rouages de cette société vieillissante, qui va bientôt s'éteindre.

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Je n'avais jamais lu Robert Goddard, j'ai reçu ce roman dans le cadre d'un abonnement à une box littéraire.
Un joli pavé, une histoire séduisante. J'avais quelques craintes, de tomber sur quelque chose d'un peu fleur bleue, trop centré sur des histoires d'amour.
Certes une histoire d'amour est à l'origine de l'intrigue mais ce roman est bien plus que ça.
L'écriture est très agréable, à la fois riche et très accessible, je n'ai pas noté de longueurs particulières, même si à mon sens, une centaine de pages aurait pu être économisée.
Cependant, cela donne du corps au roman et à aucun moment, on ne se sent perdu dans l'intrigue, chose aisée dans ce type de pavé où trahisons et faux semblants sont monnaie courante.
Quant à la vraie question : est-il ou non le véritable Davenhall ? celle-ci reste en suspens jusqu'au bout.
Un ouvrage riche, une intrigue bien ficelé, une réussite.
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Nous sommes avec William en 1882, un mari aimant sa femme Constance et lui a précédemment fait une cour acharnée car il y a sept ans elle était au fond du gouffre.
Son frère venait de mourrir et son fiancé suicidé dans d'étranges circonstances...
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Il a réussi à gagner son coeur, lui a passé la bague au doigt et une petite fille Patience a pointé son nez.
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Dix ans ont passé et son ancien amour ressurgit James Davenall, du moins c'est ce qu'il affirme.
Sa famille ne le reconnaît pas et nie son identité.
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Va s'en suivre tout un pan juridique pour confirmer ou non son identité, car si c'est lui l'héritage lui revient étant le fils aîné de la famille.
▪︎
Il connaît énormément de faits et de secrets concernant les Davenall.
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William va peu à peu sombrer car Constance ne va pas rester de marbre face à cet homme qui prétend être son ancien fiancé.
Il va tout tenter pour prouver une supercherie et ouvrir les yeux de sa femme mais à quel prix ?
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L'enchaînement de l'histoire est bien ficelé, l'écriture de l'auteur est fluide, petit coup de coeur pour ce roman entrainant qui m'a fait ressentir pas mal d'émotions
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Long long long trop long....
Pourtant une toile finement tissée avec des rebondissements et cela jusqu'à la fin mais que de longueurs et de passages qui m'ont paru inutiles...
Fin du XIXème siécle, disparu depuis 11 ans, James, actuellement Norton, débarque à Londres et prétend être le fils ainé de la famille Davenall. Au départ, débouté, par sa propre famille, qui le considérait comme mort, c'est dans les yeux de son ancienne fiancée Constance, que l'espoir renait peu à peu. Contre toute attente celle-ci le reconnait et croit en son identité, au mépris de la stabilité de son foyer actuel.
Chacun campant sur ses positions, ce sera donc à la justice de statuer sur la légitimité de l'homme. D'un côté donc, ce dernier qui semble connaitre la vie de James Davenall dans les moindres détails et dont l'histoire est crédible. Mais face à lui, son frère et héritier en titre du vaste domaine, tout comme sa mère, son oncle..., n'ont pas dit leur dernier mot et sont prêts à tout pour le démasquer.
Un découpage en 2 parties (même si ce n'est pas stipulé) où comme les protagonistes, l'auteur par les flashbacks plus ou moins heureux de ses personnages, nous conduit sur de vraies et fausses pistes.
Entre histoire, duperies, jalousies, mensonges, amour, confiance...., c'est une véritable saga familiale qui se joue page après page, et il faudra attendre la fin pour que les pièces du puzzle s'emboitent enfin.
Une intrigue bien ficelée mais longue (trop longue), sans compter quelques passages moins pertinents voire même agaçants ( la fiancée ingénue et naïve pourtant aujourd'hui trentenaire, au foyer chaleureux et qui envoie tout balader pour son amour de jeunesse ; ou encore l'internement d'un protagoniste engagé qui devient persona non gratta et dont pendant 1 an plus personne ne se soucie... c'est too much). Avec 400 pages de moins, et un soupçon moins d'entourloupes, ce gros livre aurait pu être une pépite bien plus éclatante ...
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Une fois encore, Goddard nous dresse une magistrale fresque familiale. Il n' a pas son pareil pour entrer dans la psychologie de ses personnages et imaginer des intrigues complexes et passionnantes. Ce roman s'inscrit dans l'Angleterre victorienne, au sein de laquelle les petits titres de noblesses suffisent à faire la richesse d'une famille. Nous plongeons avec les personnages dans les basses intrigues les plus sordides de cette famille qui en façade présente tous les critères de la respectabilité.
C'est écrit avec brio et élégance. On tourne les pages sans s'es apercevoir. Excellent roman
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Après des années un individu se fait passer pour James Davenall. Personne ne le reconnaît car pour eux James est mort. Seule Constance son ancienne fiancée émet des doutes, son mari ne l'admet pas et va tout faire pour chercher à à prouver que cet individu n'est pas celui qu'il prétend être. Il ne sera pas le seul à enquêter car s'il s'agit du vrai James Davenall, certains savent que leur fortune est remise en jeu.
Nous suivons cette bourgeoisie fin XIX qui ne veut pas perdre ses acquis. Un récit qui traîne trop en longueur et qui gâche le début de l'histoire.
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