"En Italie, l'amer est de sortie à chaque repas, il aiguillonne les sens du premier ristretto matinal jusqu'au sombre amoro digestif que l'on sirote repu, dans la quiétude nocturne , un cigare toscan aux lèvres." (p. 13)
Là-bas, l'amertume est joyeuse, sociale, évidente. Ce n'est pas la vilaine cousine arriérée dont on a un peu honte en France, et qu'on enferme dans un placard pendant un banquet de famille, de peur qu'elle ne bave un peu trop sur la nappe." (p. 13)