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EAN : 9782221246733
144 pages
Robert Laffont (13/08/2020)
3.64/5   14 notes
Résumé :
Dans ce roman vrai, Hippolyte Girardot part à la recherche, des bobines disparues de son premier film, et fait revivre, trente ans plus tard, à la façon d'un polar, cette bande d'amis décimée par le temps.
Dans les années 1980, Hippolyte Girardot est employé par une mairie rouge du sud de Paris afin d'y développer un atelier cinéma - c'est le grand temps de la "culture pour tous". Il rencontre une bande de types de toutes les origines pour qui il se passionne... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Il y a ces boîtes à souvenirs. Ces boîtes que l'on conserve, souvent cachées du regard de ceux qui ont rejoint nos vies en cours de chemin. Ces boîtes contiennent des bribes de nos vies : du souvenir d'enfance à la première lettre d'amour, en passant par les photos jaunies par les années ou encore des objets sans réelles valeurs que sentimentales.
Et puis il y a des moments qui nous invitent à replonger dans ces boîtes. Ces moments ou ce hasard de la vie, ce sont des rencontres fortuites avec des amis du passé, des ménages de printemps ou encore des déménagements.
Alors, on ouvre ces boîtes et on fait un bond dans notre passé.
En vidant sa cave, l'auteur redécouvre les siennes de boîtes à souvenirs. Chaque carton posé dans cet espace restreint possède des dessins, des photos, des carnets et même quelques pellicules.
A partir de chaque objet remis à la lumière du jour, l'auteur se souvient et nous conte…
D'une écriture poétique, virevoltante et émouvante, il nous conte ses débuts avec le cinéma, pas ses premiers pas de spectateur, ni ceux d'acteurs mais ceux de réalisateur. A 20 ans, tandis qu'il est étudiant aux beaux-arts, on lui confie l'animation d'un atelier Super 8 au centre culturel du Plessis-Robinson. En cette fin des années 80, sur sa MZ, il parcourt les quinze kilomètres qui le séparent de cette ville de la banlieue parisienne.
Un groupe d'adolescents l'attend. Ils ont peu d'écart et pourtant un monde les sépare. Ils n'ont pas grandi avec la même insouciance. Par passion et avec la naïveté de l'âge, le jeune homme qu'est alors l'auteur se lance dans la réalisation d'un court métrage.
Les pages s'entremêlent de souvenirs de ces quatre années. Il y a les fêtes et les marches dans les rues parisiennes des années 80, les voyages, les cours de théâtre, les premiers pas de l'auteur dans le monde du cinéma et surtout l'amitié entre cette bande de garçons.
Du court métrage réalisé et projeté, ils s'embarquent collectivement vers un moyen-métrage, racontant la vie de la cité. Les anecdotes sont échangées pendant l'écriture du scénario et traduites en image. Chacun a son rôle, ses dialogues. La ville est le décor principal. L'affiche est prête. le tournage démarre, filmé par l'auteur et en super 8. Mais pendant le montage, le film disparaît …
Et c'est cette amitié qui renaît de ces boîtes à souvenirs, le film qui reprend vie dans les pages noircies. C'est surtout la naissance d'une passion pour l'auteur et le commencement d'un chemin vers le cinéma.
Les mots d'amitié se mêlent à ceux du féru du 7ème art. Les salles obscures, vecteurs d'émotions diverses, de nouveaux rêves et surtout de lien social. Quoi de plus passionnant que de plonger dans une salle de cinéma, de se perdre dans l'histoire, de vibrer avec les personnages puis de ressortir un peu hagard et de se remettre doucement dans le réel en débattant avec ses voisins de fauteuil connus ou inconnus, sur le film vu.
Ouvrez ces magnifiques pages, plongez dans ces souvenirs, visionnez un film-livre.
Car le film a peut-être disparu mais pas les souvenirs.

Lien : https://www.quandleslivresno..
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A ne pas mettre entre les mains des apprentis écrivains qui se font jeter par les maisons d'édition ! Celui-là est passé au travers à cause de sa signature. Hippo nous raconte sa jeunesse, principalement un épisode où lui un fils bourgeois a joué le bon samaritain en banlieue (et ce n'est pas le 93 !) Rien de particulier ! Si, le seul atout du livre est la belle écriture de l'auteur qui devrait s'essayer au roman, car il trouverait surement dans son imagination un truc plus porteur.
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Un jeune adulte des beaux quartiers vient faire un film dans la banlieue, pas encore la cité.

Une belle louche de nostalgie bien écrite par un homme de mon âge qui revisite les années 80.

La découverte du cinéma d'abord derrière la caméra par celui qui est devenu un acteur emblématique de cette génération est très fine. Comme l'est aussi sa découverte a posteriori du fossé impossible a franchir entre le blanc de bonne famille et les fils d'immigrés algériens.

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En tant qu'ancienne du Plessis Robinson et familière de cette bande de jeunes, j'ai dévoré ce roman où je me suis sentie familière du centre culturel Gérard Philippe, des rues, du porche et des noms des protagonistes. J'y ai fait un grand bond en arrière plein de nostalgie de notre cité bleue et notre Plessis qui n'est plus. Je ne savais rien de cette aventure cinématographique que je viens de découvrir. Il est vrai que les filles de la cité ne se mélangeaient pas vraiment aux garçons, même s'il y avait un réel respect entre nous.
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Hippolyte Girardot sait raconter les histoires. Au fil des mots on entend le son de sa voix. On apprécie son humour. Il joue avec les mots, les phrases. On se promène avec lui entre Versailles, le Plessis et Paris la nuit. Il pleut, la rue brille et on marche avec lui. Les images sont là. du vrai cinéma.
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critiques presse (1)
Bibliobs
07 novembre 2023
Au tournant des années 1980, le comédien a animé un atelier de cinéma dans un centre culturel de la banlieue parisienne. Avec un talent d’écriture qu’on ne lui soupçonnait pas, il peint cette époque, sa propre schizophrénie sociale et le monde du 7e art. Un premier livre mélancolique et pétaradant.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Les pères sont des territoires secrets, des forteresses silencieuses. Les pères sont là, posés sur le chemin de leurs enfants comme des mégalithes énigmatiques. Ils peuvent rester silencieux, ils peuvent. parler, on ne connaît jamais leurs secrets, leurs doutes, leurs joies, ni leurs intimes tristesses. On voudrait se souvenir de tout pour être moins triste, pour remplir de vie ce vide soudain que tu laisses.
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La dernière fois, on s’est certainement dit à bientôt et finalement t’as disparu toutes ces années. Où t’étais ? Mystère. Et puis un jour je t’ai vu éteindre la tour Eiffel dans ce film, là.
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