AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9791039702447
212 pages
Gereso Editions (07/07/2022)
5/5   1 notes
Résumé :
Dans notre vie professionnelle, nous sommes tous amenés à devoir affronter des difficultés relationnelles. Et une difficulté passagère peut devenir un problème permanent si une solution adaptée n’est pas appliquée.Toutefois, le problème ne persiste que s’il est entretenu par le comportement de l’individu ou celui de son entourage. À l’inverse, si ce comportement est modifié ou éliminé, alors le problème disparaît ou s’atténue. Mais cela n’est pas toujour... >Voir plus
Que lire après Adieu les problèmes au travail !: Résoudre les situations de blocages relationnelsVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Dans ce "livre d'intrigues et de stratégies" très pertinent Patrice Girard explicite le mécanisme des situations figées et des impasses relationnelles, organisationnelles ou de performance, et permet d'y répondre avec des solutions innovantes et souvent étonnantes. le récit, qui multiplie les exemples et les perspectives, s'appuie sur des séquences interactionnelles tirées de véritables cas d'école.

Cela permet à l'auteur de rester dans le concret et au lecteur de se projeter facilement dans les situations évoquées, qui mettent en scène des professionnels désespérés coincés dans des "systèmes interactionnels" néfastes voire toxiques. Une douzaine d'exemples qui commencent ainsi par le récit d'une authentique demande d'intervention, avant de proposer une méthode de résolution sur le modèle Circée puis de développer quelques clés et astuces pour sortir du blocage en question.

Qu'il s'agisse d'adopter la position basse en posant des questions à son interlocuteur "dominant" et parvenir ainsi à inverser le rapport de force, d'adopter les techniques de l'hypnose conversationnelle ou "question du miracle", toutes les consignes, pour déroutantes qu'elles peuvent paraitre au premier abord, sont explicités par l'auteur. Car les outils pour se sortir d'une telle impasse doivent impérativement sortir des outils habituels, et créer une rupture dans le fonctionnement historique. Pour ma part j'ai été séduite par la stratégie "tuer le serpent avec son propre venin", et par la métaphore savoureuse du "petit cochon à la jambe de bois" !
Commenter  J’apprécie          00

Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Je profite de l'occasion pour faire un recadrage en m'appuyant sur la métaphore du jardinier que voici :
- Votre situation me fait penser à l'histoire de ce jardinier qui s'occupe beaucoup de son jardin. Il est mécontent car rien ne pousse bien dans son jardin, bien qu'il s'en occupe beaucoup. Et à côté, le voisin, qui n'y passe vraiment que de temps en temps, a un jardin magnifique. Les plantes sont vertes et vigoureuses. Notre jardinier redouble d'efforts et pourtant son jardin n'est pas très vaillant. Alors, il décide de faire appel à un expert. Il vient, il lui explique et lui parle de son jardin et de celui de son voisin. Il lui dit qu'il ne sait plus comment faire ! L'expert lui demande comment il procède. Ce jardinier lui raconte que le matin il sort, il arrache les mauvaises herbes, il arrose les plantes. A midi, il regarde s'il n'y a pas des nuisibles. Il arrache encore. Le soir, il y retourne, il arrose et il met de l'engrais. Et l'expert lui dit : "Vous savez, vos plantes, je pense qu'elles manquent de soleil, vous leur faites trop d'ombre". (p. 120)
Commenter  J’apprécie          00
Comme cette mouche, durant ma carrière professionnelle, j'ai constaté en tant que témoin, acteur ou intervenant, que les personnes, les équipes, les organisations en souffrance, sont parfois bloquées dans des systèmes interactionnels, comme cet insecte, dans une "boite" avec un jeu limité de solutions.
La tentation face à ce genre de situation est d'en rechercher les causes et parfois de désigner un coupable : "C'est la faute..." du service ressources humaines qui nous met des bâtons dans les roues, du manager qui n'écoute pas nos remarques, de la direction qui nous met de la pression, de la nouvelle organisation qui ne prend pas en compte les réalités du terrain, etc. Dès lors, les mécanismes simplificateurs de victime-bourreau se mettent en place car, au moins, on sait "qui est qui" et cela ne nous renvoie pas à notre propre responsabilité. Or, la vie en entreprise est plus complexe ; il n'y a pas çà proprement parler de victime et de bourreau ; chacun y est pour quelque chose, y compris l'organisation, l'équipe, et y compris le salarié. (p. 20)
Commenter  J’apprécie          00
En cherchant à vous imposer, vous prenez la position haute. C'est la position du risque maximum car elle vous oblige à prouver la réalité de vos compétences et finalement vous vous retrouvez en position basse, en position de faiblesse et vous perdez le contrôle. [...]
Dès lors, nous recherchons avec Sophie un objectif minimal pour aller dans la direction du changement souhaité. Après quelques tatônnements, nous tombons d'accord sur le fait de questionner son interlocuteur ("pour le pousser dans ses retranchements").
Ma stratégie va consister à faire lâcher le contrôle de Sophie pour paradoxalement le conserver. Pour y arriver, je lui fait expérimenter la position basse, qui, je le rappelle, est une position stratégique. De manière paradoxale, c'est en prenant la position basse qu'elle va conserver le contrôle de l'échange. (p. 92)
Commenter  J’apprécie          00
Pour faire disparaître le problème, mon intervention va maintenant porter sur l'arrêt des tentatives de solution d'Yvan. Certaines personnes vont jusqu'à éviter de penser à leurs peurs, ce qui paradoxalement les amène à y penser encore plus. Je vais donc choisir une intervention paradoxale. La plus paradoxale des interventions est celle qui consiste à prescrire le symptôme. Elle repose sur le stratagème rajouter du bois pour éteindre le feu. Il s'agit de rendre volontaire des réactions spontanées pour permettre de les court-circuiter. Dans le cas d'Yvan, je vais l'amener à affronter ses peurs. Pour cela, je commence par une histoire pour faire évoluer sa perception de la situation, puis, je lui explique la boucle cybernétique.
Commenter  J’apprécie          00
- Cela me fait penser à cette histoire d'un monsieur qui arrive dans une ferme et qui aperçoit un petit cochon avec une jambe de bois. Il demande au fermier pourquoi ce cochon a une jambe de bois. Le fermier dit : " Il y a un an, il y a eu le feu, le cochon a couru et a attrapé l'enfant et l'a mis à l'abri. Puis, cette année, il y a eu ma femme qui s'est tapé la tête contre un arbre et qui est tombée dans le lac, alors le cochon l'a ressortie de l'eau." Le monsieur demande : "C'est dans une de ces aventures qu'il s'est abîmé la patte ?" et l'autre répond : "Mais non pas du tout, c'est que, un cochon comme ça, on ne le mange pas d'un coup." (p. 116)
Commenter  J’apprécie          00

autres livres classés : communicationVoir plus
Les plus populaires : Non-fiction Voir plus

Autres livres de Patrice Girard (1) Voir plus

Lecteurs (1) Voir plus



Quiz Voir plus

Verres

Dans le conte de Charles Perrault, il est parfois écrit que Cendrillon porte une pantoufle de vair. Qu'est-ce que le vair?

Un synonyme de verre
De la fourrure

10 questions
27 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur ce livre

{* *}