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4,45

sur 705 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Bon. Que dire ? Déjà commencer par reconnaître le talent de l'auteur qui écrit un roman de presque 700 pages sur l'univers de la drogue et qui le fait quand même plutôt bien. Il y a dans ce style une violence et une urgence qui me semblent correspondre au milieu dans lequel l'histoire se déroule et qui augure sans doute une belle carrière d'écrivain. Ajouter ensuite que j'ai beaucoup aimé la partie I, intitulée « Genèse », c'est-à-dire grosso modo les 160 premières pages, et qu'ensuite j'ai été un peu déboussolée par le chemin pris par l'histoire, au point d'avoir les plus grandes peines à avancer. J'ai essayé de comprendre pourquoi : quand un roman commence tambour battant, il faut tenir ensuite, et les quelques pages qui ont suivi la fin de la partie I m'ont tout de suite semblé plus molles ; de même, comme certains personnages présents au début du roman disparaissent, il faut se réadapter et apprendre à connaître les suivants, ce qui se fait plus ou moins facilement selon le nombre de personnages et, personnellement, j'ai eu l'impression d'être constamment perdue. Parler également de la vraisemblance : ce n'est pas forcément quelque chose que je pointe du doigt car il peut y avoir des romans invraisemblables dans lesquels on se retrouve complètement embarqué. Là, je ne sais pas à quel point l'ensemble est vraisemblable ou invraisemblable, mais j'ai trouvé que certaines scènes étaient quelque peu excessives ou bourrées de clichés, c'est au choix. Enfin, souligner que si la violence n'est pas un frein pour moi en matière de littérature, j'ai peut-être tout simplement été freinée par le sujet même, cette investigation tentaculaire au sein d'un cartel de la drogue. J'ai été tentée par ce roman en raison de son titre (j'y ai vu une référence explicite) et de son succès (il faut dire qu'il est très bien noté) mais finalement je ne me suis que peu intéressée à ce qui constitue le fil rouge de l'histoire.

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De voir mon chéri se poser en plein jour dans son fauteuil pour lire, ça m'a plutôt intriguée : qu'était-ce donc que ce thriller capable de faire advenir un événement si rarissime? Sa Majesté des ombres, premier tome d'une trilogie orchestrée par Ghislain Gilberti, a réussi cet exploit qu'il me fallait comprendre en m'y plongeant à mon tour, même si ce n'est pas mon genre de littérature.
Une histoire de trafic de stupéfiants géré par un réseau fantôme insaisissable, aux ramifications complexes et doté de surcroît d'un escadron de la mort d'une précision redoutable. Agissant en Alsace, Borderline confond tous les corps policiers par sa capacité à renaître de ses cendres malgré les assauts et les tentatives répétés ayant pour but son démantèlement. Cécile Sanchez, une commissaire de police criminologue et victimologue, est mandatée pour faire la lumière sur les nombreux crimes commis par l'organisation maléfique.
Le récit dévale à grande vitesse, porté par une écriture simple, d'une extrême efficacité. J'ai bien failli tout lâcher après les massacres du début. Une accalmie bienvenue s'est alors installée avec le déroulement de l'enquête et l'élaboration d'une intervention policière. La fin laisse entrevoir d'autres révélations étonnantes que mon mari a vite fait de découvrir avec le second tome Les Anges de Babylone. Je compte sur lui pour m'informer de la suite car, pour ma part, ça se termine ici.
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Avec Ghislain Gilberti, j'ai passé un bon moment, un roman très documenté sur les structures policières, au rythme bien speed et aux rebondissements nombreux, le tout avec un style tonique et dynamique, on ne s'ennuie pas.
Mais je n'ai pas cru une seule seconde à l'histoire démentielle, le commissaire qui démonte le pauvre trafiquant en début de roman, le mec qui entend « la Voix », les scènes ultra violentes, le super trafiquant qui attend le flic pour s'entretuer gaîment, la scène de folie dans la Villa où trafiquants et policiers sont butés, le trafiquant tué dans un commissariat, la love story dans la boîte de nuit de l'infiltré ….

Mai j'ai fini par me prendre au jeu de ce polar à la sauce Western ou venant direct du Cartel de Medellin avec Escobar. Evidemment, au fin fond de l'alsace, c'est moins exotique.
Pas mal de personnages caricaturaux avec les nanas super professionnelles et les mecs complétement à la loose. Mais tant qu'à faire, allons-y à fond. Ah, j'oubliais la commissaire qui, à sa façon, entend des voix également.
Mais finalement, j'ai bien aimé délirer et rigoler un peu … et je me suis prise au jeu. Mais pour le second et le troisième volume … je ne suis pas certaine …. de poursuivre.
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Notes excellentes, couverture attirante, ce livre présente les caractéristiques d'un bon produit commercial. Je ne m'étendrai pas sur l'histoire elle même, qui pleine de clichés policiers et d'ultra violence reste invraisemblable (12 morts dans la première grosse confrontation et l'enquête est rondement étouffée...).
Si l'auteur nous présente ici, des organisme de police judiciaire assez méconnus tels que différents Offices centraux de Nanterre ou le SIAT, la description de ces unités montre une recherche particulière et innovante. Mais quand GILBERTI nous parle de procédures avec assurance, il écrit souvent des inepties. Certains sujets restent à éviter quand on ne les maitrise pas et une relecture par un professionnel aurait permis d'éviter toutes ces bourdes, qui font perdre de la crédibilité à un scénario qui aurait pu être intéressant s'il n'avait pas été surjoué.
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Alléché par les notes des Lecteurs j attendais beaucoup de ce livre qui se lit, à mon avis, comme on regarde une série B au cinéma ou à la télévision.
Il y a de la violence , les personnages sont caricaturaux : les policiers (surtout ceux du début ) sont soit corrompus, soit violents ou soit incompétents , les trafiquants de drogue très très méchants et les situations totalement invraisemblables ( On se croirait en Colombie ou au Mexique plutôt que dans l est de la France.)
Le problème est que le rythme s essouffle vite et que le récit est beaucoup trop long d autant que je n ai pas apprécié le personnage principal ,une Commissaire de Police avec des dons plus ou moins de mentaliste (ben voyons !)
Il s agit du premier tome d une trilogie. Pour ma part je vais m arrêter là , la série B ça peut être bien un moment mais il ne faut pas en abuser .
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Encore un qui ne tient pas la distance. décidément je n'ai pas de chance. j'aime les gros pavés mais je dois me résoudre à me cantonner aux classiques qui, eux seuls le peuvent et savent réserver un suspense ou un intérêt jusqu'à la dernière ligne. Mais les jeunes auteurs, à quelques exceptions près, devraient se résoudre à faire court. je vous en conjure : faites court ! Vous y gagnerez sans conteste possible. Vos intrigues sont alléchantes mais dès les 200 pages voire 250 et au mieux les 300, vous vous essoufflez lamentablement comme un vieil accordéon et son souffle au coeur. C'est comme le sel ; il faut ce qu'il faut : trop, c'est immangeable , pas assez, c'est fade ! Merci de respecter vos lecteurs qui vous aiment et souhaitent rendre hommage à votre talent de conteur mais n'en faites pas trop !
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Je suis très très mitigée sur cette lecture. Vous le savez, ou peut-être pas mais je vais vous le dire, je ne lis pas les quatrième de couverture ou juste le tout début ( Grosse bonne idée pour « Raisons obscures ».) Je me fie à l'auteur, au bouche à oreilles et aux avis. Donc là, en gros, j'étais plutôt motivée, et super impatiente d'avoir enfin ce livre entre les mains. Et là…..déception. Enfin déception…..c'est pas décevant, c'est un peu dur, c'est surtout que le sujet et les narcos trafiquants, j'ai pas aimé. J'ai trouvé la première partie très longue, avec beaucoup de personnages, avec des noms chiatiques à retenir et comme ils étaient nombreux, du coup à un moment je savais plus qui était gentil et qui était méchant. Ensuite, ça se clarifie un peu, mais dans l'ensemble, c'est très bourrin, règlements de compte, ligne de coke, fusillades, rails de coke, blessures, un petit coup de coke pour la route, enfin les choses qu'on trouve typiquement dans les histoires de narcos trafiquants. La deuxième partie du livre passe mieux que la première car j'ai trouvé l'histoire plus accessible, enfin disons qu'il y avait une histoire, un but. Donc, en gros, 200 pages dures à avaler, et ensuite, si ça a été mieux, ça n'a pas été la grosse grosse folie non plus. du coup, je ne suis pas certaine du tout de me jeter sur la suite…
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Je suis mitigé, on voit que le mec parle de ce qu'il connaît (drogues, putes, flics, frics). Il n'y a pas invraisemblance énorme. Quelques longueurs au milieu du livre (700 pages) mais tous ce lit a une bonne vitesse.
J'avais un peu de préjugés qui se suis vite envolé sur la violence de la plume de l'auteur. Bon d'accord, ce n'est pas oui mais pas de gerbe non plus.
Enfin, ce livre devrait à coup sur faire passer Gilberti de l'ombre à lumière avec cette nouvelle trilogie plus lisse sans doute que ses anciens brûlots.
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Un bon "page turner" avec néanmoins quelques longueurs, pas de la grande littérature, avec de (trop) nombreux poncifs (surtout lorsqu'il s'agit de décrire les émois et sentiments de certains personnages). J'ai trouvé le personnage de Cécile Sanchez et ses interactions avec les autres protagonistes particulièrement pénibles et peu crédibles. Elle est jeune, tout lui réussit, en deux temps trois mouvements elle saisit les personnalités des autres, leurs émotions, leurs motivations, elle comprend tout... bref, elle est vraiment une super flic... a ce rythme-là, il suffirait de 2-3 Cécile Sanchez de plus pour qu'il n'y ait plus de voyous dans la nature en France... Au final, une lecture divertissante qui me laisse sur ma fin et en plein questionnement : enchainer avec le 2eme volet de la triolgie ?
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Tout commence en 2003 par une opération visant à démanteler un réseau de narcotrafiquants qui se développe inexorablement dans l'est de la France. Un réseau fantôme aux ramifications complexes, encadré d'une équipe de tueurs, aussi pervers qu'impitoyables, qui n'hésite pas à sacrifier tout membre en passe d'être compromis. Fragilisée par une guerre d'ego entre les services de police, l'intervention tourne au désastre et finit dans un bain de sang qui n'épargne aucun camp. de ce fait, après quelques odieuses falsifications pour masquer les dysfonctionnements d'une mission bâclée, l'affaire est rapidement enterrée. En 2010, une nouvelle série de meurtres attire l'attention de Cécile Sanchez, commissaire à l'OCRVP qui fait rapidement le lien avec les évènements de 2003. Elle est dépêchée à Strasbourg pour établir un bilan et s'associer à l'équipe en place pour poursuivre les investigations.
A travers les quatre volets composant ce roman, Ghislain Gilberti construit une sombre histoire aussi intense que complexe et particulièrement violente dont les intrigues s'imbriquent à terme les unes aux autres. Dès les premières lignes, les évènements s'enchaînent sans discontinuer, entre poursuites sauvages, exécutions barbares, manoeuvres insidieuses et duplicité, la tension est à son comble. L'auteur prend son temps pour installer une ambiance délétère et approfondir le caractère et les motivations de ses personnages. L'enquête alterne adroitement entre les phases d'investigation et l'action brutale souvent entravée par l'incompétence et la fatuité des uns et freinée par un excès de circonspection fâcheux des autres. le démantèlement de l'organisation mafieuse s'avère des plus délicats avec cet affrontement implacable entre police et trafiquants mais aussi entre les différents services engagés. le récit est pleinement documenté sur la conduite des différents services de police, les méthodes d'investigation et les procédures judiciaires mais également très précis dans ses descriptions du milieu des narcotrafiquants et de son fonctionnement dûment cloisonné. S'il est certains qu'au sein de la police il existe des individus racistes, des sexistes, des homophobes ou encore des ripoux à la prétention démesurée, que des interrogatoires puissent déraper ou que la guerre des polices n'est pas qu'une légende, cumuler l'ensemble sur une même brigade décrédibilise à plus d'un titre le propos. de même, si l'étude comportementale est une science avérée, ce n'est pas non plus de la voyance. En dernier lieu, la sophistication du matériel de haute technologie mis en place pour piéger le réseau, au vu des moyens misérables octroyés à nos services de police, relève d'une douce utopie.
Si on fait abstraction de cette surenchère dans le sensationnel et l'irréalisme, l'histoire présente un réel intérêt. le style est solide et efficace, c'est bien écrit judicieusement développé mais cette multiplicité d'inutiles et improbables débordements occultent quelque peu la force et la qualité manifeste de l'ouvrage.

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