Précision importante,
Sylvie Germain est louée pour son style, ses livres récompensés, ce qui suit n'est donc qu'un avis très personnel et totalement subjectif, un simple ressenti de lecture.
J'étais censée le lire en septembre 2005 ou un peu plus tard avec l'obtention du Goncourt lycéen. Ou à l'occasion de sa sortie en poche, ou lors de la polémique bac de français. Il est toujours resté au bord du chemin. Un challenge « un livre que j'ai toujours eu peur de commencer » c'est à nouveau une occasion, mais que je ne saisirai qu'en toute fin de parcours. Récit d'un évitement.
Bref, j'ouvre ce livre avec presque 18 ans de retard. A la fin de l'Ouverture, page 3, je sais déjà que c'est foutu. L'écriture me désarçonne, m'insupporte de façon presque épidermique, c'est fleuri, fouillis, maniéré, précieux, lourd. La forme m'exaspère, les découpes, les notules, et que viennent faire
Supervielle et
Saint-John Perse dans cette galère ? le fond ne me passionne pas plus.
Il y a quelques autrices, pourtant fort renommées, avec lesquelles je n'y arrive définitivement pas, je vais donc continuer à laisser vivre certains livres au fin fond de ma PAL.