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C'est un des moments forts du cycle d'Omale à mon humble avis .

L'effort créatif du point de vue « world building « est absolument considérable .
Au grès des pages le lecteur se confronte à des espèces extraterrestres solidement bâties et à leurs univers culturels spécifiques.
On explore leurs forces , leurs faiblesses , leurs visions du monde .

Le contexte est celui d'une guerre entre espèces . Ce conflit qui coure depuis des temps immémoriaux est assez insaisissable .
Le point de repère le plus tangible c'est peut-être ( pour un temps ) les rails et les wagons en perpétuels mouvements .

Un groupe doit accomplir une mission clefs pour l'avenir de l'aire humaine , le voyage serra interminable .

La guerre est ici une menace pour la civilisation humaine qui s'épuise à tout point de vue dans ce conflit .
Elle cherche d'ailleurs son salut technologique dans un passé Lointain , alors qu'une autre espèce exprime sa vitalité dans ce même conflit.

C'est un très bon moment de lecture , un peu entre le cycle de Tchai de Vance et Le désert des tartares de Buzzati , pour essayer de définir l'ambiance qui suinte de l'univers que propose ce texte.

Il y a trois files de lecture , et le lecteur explore Omale de fond en comble .
Comme si la guerre ne suffisait pas , il semble aussi que la nuit persistante , enfin disons : atypique , s'installe dans certains endroits de cette sphère de Dyson par définition immense .
Un rendez-vous spectaculaire et grandiose , concernant plusieurs espèces s'annonce aussi .

Personnellement je pense que l'on peut entrer dans ce cycle par ce récit , pourquoi pas …..

L'immensité d'Omale est sa complexité et c'est un délice pour le lecteur .
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Particulièrement savoureux si l'on aime la SF.

Le cycle d'Omale est, pour l'instant, la grande oeuvre de Genefort, sa plus belle contribution à la SF, sans doute parce qu'il y a mis beaucoup de lui. N'oublions pas qu'il a rédigé une thèse sur "l'architecture du livre univers dans la SF"...Il fallait bien qu'il bâtisse le sien, qu'il laisse sa pierre dans l'édifice monumental patiemment érigé par ses prédécesseurs.

Le cycle est composé de quatre romans et une poignée de nouvelles. le premier opus ne m'avait pas emballé plus que ça, même si l'on pouvait y faire connaissance avec l'univers singulier et remarquable d'Omale. Mais une intrigue un peu molle et linéaire, une fin trop vite expédiée, m'avaient empêché de m'immerger complétement.

En revanche, je suis plus que conquis par "les Conquérants d'Omale". Avant de détailler, il est utile d'avoir en tête les grandes lignes directrices qui caractérisent l'univers d'Omale : imaginez une sphère creuse, de la taille d'un système solaire, renfermant un soleil, autour duquel gravitent deux petites planètes. Trois reh (races) vivent sur la surface de la sphère : les belliqueux Chiles, les non moins belliqueux Humains et les plus sages Hodjqin. Une quatrième reh ne vit que dans l'aither (espace), les mystérieux Aesirs, ils contrôlent l'accès aux métaux lourds et précieux. En effet, Omale, si c'est un monde absolument gigantesque, n'en ait pas moins artificiel à la base et, malheureusement, ceux qui l'on façonné, ne l'ont pas pourvu de beaucoup de richesses naturelles. Ils faut donc que les trois reh traitent avec les Aesirs, qui peuvent les amener de l'espace. Car le niveau technologique sur Omale est, sauf quelques exceptions, celui du début du XXe siècle, donc pas question de voyager dans l'espace. Enfin, même si le consensus sur Omale est de dire que ce sont les mystérieux Vangks qui ont créé ce monde clôt, personne ne sait vraiment si c 'est bien eux, et surtout dans quel but.

Pour en revenir aux "Conquérants d'Omale", il se situe chronologiquement avant le premier tome, alors que la grande guerre entre les reh fait rage. L'auteur développe trois intrigues : une mission militaire, de type commando, une mission scientifique, de type exploration et une mission diplomatique, de type...louche. du coup, le récit est vraiment rythmé, d'autant plus que l'on comprend vite que Genefort nous raconte, en fait, un moment clé de l'Histoire d'Omale.

Pour terminer, le développement de l'univers, dans tous ses aspects, est absolument remarquable et si on aime vraiment la SF, je ne vois pas comment passer à côté de ce roman, et plus largement, du cycle.



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On est plongé quelques siècles en arrière par rapport au premier volume dans les guerres qui ont opposées Humains et Chiles. L'histoire est également partagée entre 3 sous-histoires qui s'entremêlent :

- le lieutenant Jeremiah avec quelques combattants aguerris qui partent à la recherche d'une arme ancienne devant changer le cours de la guerre,
- Un groupe de Chiles qui fuit une soudaine obscurité et le climat glacial qui l'accompagne,
- Des ambassadeurs des 3 races qui vont rencontrer un Aezir, un membre du peuple du ciel.

Les trois récits ne sont pas de qualité égale. le premier est très bien construit, comme une quête avec des personnages typés et forts qui doivent accomplir « l'ardente obligation » dont les a chargé le généralissime commandant les armées humaines. le troisième récit, plus fait de politique et d'intrigue, est bien rendu.

J'ai moins aimé le deuxième, où la plaque de nuit et les tribulations qui en résultent font un peu trop artificielles.

Les différentes histoires restent bien structurées et se suivent facilement. On passe sans effort de l'une à l'autre et l'univers d'Omale est toujours aussi bien rendu.
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Deuxième roman du cycle de 4 romans (à ce jour) et quelques nouvelles se situant sur le monde d'Omale en compagnie des trois races Humaines, Chiles et Hodgqins.

L'action se déroule quelques siècles avant celle narrée dans Omale, en pleine guerre monumentale.
L'intrigue principale relate la quête hypothétique des humains pour prendre un avantage décisif dans la guerre contre les Chiles. Deux autres fils, d'importances moindres, qui ne concerne que lointainement la trame et se termine pour l'une de manière abrupte, mais qui a le mérite d'insister sur la bêtise humaine.

Les défauts du premier roman sont encore présents ici. Des personnages à la psychologie fluctuante, des péripéties parfois prévisibles et vite conclues. Quelques étrangetés aussi : dans l'attaque du train, pourquoi la locomotive ne continue pas au lieu de s'arrêter ? La société est en état de guerre, mais impossible de réquisitionner un train ! le général en chef qui ne sait pas ce qui est arrivé à son frère malgré six ans pour que la communication passe.
Comme le dit Laurent Genefort via l'un de ses personnages « ce n'était pas la première aberration à laquelle elle assistait au cours de son voyage ».

Côté positif, nous continuons notre découverte de l'Aire humaine en explorant sa faune, sa flore, ses religions, ses villes fermées, en autarcie où règnent la loi du plus fort.
L'auteur nous parle de la stupidité de la guerre, de ses effets sur la vie quotidienne des habitants et sur la planète. Les hommes ne sont que des marionnettes remplaçables (d'autant plus que les lois obligent à des procréations nombreuses) dans les mains de leur chef.

Un regret est que nous n'en apprenons que fort peu par rapport au premier roman sur la particularité de ce monde gigantesque.
Des défauts qui n'entament pas le désir d'en apprendre d'avantage et de se plonger dans l'histoire mouvementée d'Omale.

Le prologue La brume rouge est la grande réussite de ce roman et pourrait être a lui seul une magnifique et sombre nouvelle.
Lien : http://lechiencritique.blogs..
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Après avoir lu la nouvelle « L'Affaire du Rochile », j'avais envie de me plonger dans l'univers créé par Genefort.
Et je dois le dire, je continue à aimer ce monde entièrement gigantesque, hors de toutes proportions humaines. Imaginez, Omale fait 200 gaïas (unité du livre) où un gaïa équivaut à la surface de notre Terre… Trois races, des rehs, « cohabitent » plutôt mal sur ce monde immense : les Humains, les Chiles et les Hodgqins. Les Humains et les Chiles sont en guerre permanente, depuis des siècles, sur un front gigantesque avec des pertes énormes de chaque côté. Les premiers, les humains, nous sont connus. Ils sont nombreux et font avec les moyens du bord. Les Chiles sont de genre de gros insectoïdes humanoïdes, sont aussi assez puissants et guerriers, moins nombreux (à cause de leur mode de reproduction) et usant d'engins militaires « autonomes » plus ou moins efficaces ou utiles. Les derniers, les Hodgqins sont plus philosophiques et pacifiques, plutôt neutres et là en tant qu'observateurs. Eux aussi ont des formes plus… plus… plus aliens.
On suit un groupe de militaires humains qui doivent aller chercher une arme secrète d'origine Chile. Tout ça pour reprendre une ascendant stratégique et surtout moral sur l'ennemi. Dans le même temps, on a le droit à une petite intrique d'espionnite. Ce qui n'est pas spécialement la partie la plus passionnante bien que sa conclusion apporte quelques renseignements intéressants sur une autre reh (une « spatiale ») et des petits indices sur la venue de ces différentes rehs sur Omale.

Voilà c'est assez dense, mouvementé, parfois un peu répétitif mais que c'est bon à lire ! Et puis, par moment, ça donne envie de baffer les humains pour leurs pensées aussi manichéennes (les humains sont les meilleurs) et/ou divines (dieu patati et patata). Peu sont ceux qui essaient de se comprendre les uns aux autres, entre les espèces. de plus les progrès scientifiques du passé se sont dilués dans le gigantisme de ce monde. Donc chaque reh a perdu une grande partie de ses propres connaissances. Et c'est triste autant que désespérant de se dire que le savoir peut se perdre si rapidement (en l'espace de quelques siècles).

Je suis entré dans le récit assez facilement dans l'espoir d'en apprendre beaucoup sur ce monde. Et j'ai été servi. de plus le récit est assez prenant même si je tiens peu aux différents personnages. Leurs différentes péripéties m'ont, elles, tenu en haleine. Bref, je suis conquis !
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Omale, ce monde qui « ne peut être comparé à aucun autre monde » (p. 7), s'est enfoncé au creux des Ages Obscurs dominés par une guerre généralisée entre les trois espèces qui le peuplent. A l'ouest, sur le front qui sépare les Humains des Chiles, le lieutenant Jeremiah s'est vu confier une mission d'une importance aussi cruciale qu'énigmatique. Sur l'Aire tripartite, la seule épargnée par la guerre, un complot semble se tramer qui menace la paix fragile. Bien ailleurs sur Omale, une plaque de nuit s'avance qui détruit sur son passage toute vie végétale et animale, et avec elles, tout espoir de revoir les rayons d'Héliale. Ces trois intrigues disparates vont s'enchevêtrer pour décider du sort d'Omale, entre obscurité et lumière.

« Les conquérants d'Omale », de Laurent Genefort, s'inscrit dans le fascinant cycle d'Omale. L'auteur excelle à décrire cet univers extraordinaire, à la fois sur le plan des paysages mais aussi des peuplades, humaines et extra-terrestres qui y vivent. En ethnologue avisé, il dépeint les moeurs des rehs biologiquement voisines des humains : il est question de langage, d'adaptation, au monde environnant, aux autres, de particularités physiques et psychiques, et l'on pénètre sans mal dans ces contrées étonnantes. On se plaît à suivre chacune des trois intrigues, et, aux côtés de Jeremiah lancé à toute allure dans une locomotive atomique sur des rails amovibles, on attend le point d'intersection de celles-ci, le carrefour nodal qui décidera du sort d'Omale. Un roman de science-fiction attachant et captivant, empli de suspens et de découvertes exotiques !
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La suite d'Omale 1, d'emblée, s'annonce moins passionnante, du moins Genefort en ce qui concerne l'intrigue est passé à une narration convenue, avec le guerrier valeureux, plutôt soldat que guerrier c'est à dire le doigt sur la couture du pantalon, la soldate plutôt guerrière/mercenaire réprouvée et fatiguée qui en a plein les rangers, l'intello gardien sectaire de la doxa politico-religieuse en voir d'humanisation et le soldat en chef le colonel que l'on « imagine » anglais comme dans le « pont de la rivière Kwaï» et dans la peau d'Alec Guinness avec un stick sous le bras mais de santé fragile suite à une longue présence exotique aux colonies. Bref encore une mission impossible et elle l'est impossible la mission qu'il va falloir mener à bien. Mais impossible n'est pas « omalien »
Et donc le lecteur n'a plus qu'à chausser ses charentaises et se laisser bercer par les hauts faits soldatesques de cette brave équipe à la recherche du saint Graal, à s'interroger sur celui qui va crever en premier, à supputer des relations sexuelles entre le valeureux guerrier et la valeureuse guerrière.

Une deuxième équipe, en échos, de scientifiques cartographie l'immensité du carb sorte de croûte qui supporte les aires de vie des trois rehs (races) incommensurables de la planète. Là l'intrigue sera plus scientifique avec son lot de désagréments notamment une nuit polaire éprouvante. Quelles interrogations sur l'origine d‘Omale qui ressemblent fort à celles des Aristote, Galilée et Giordano Bruno d'autrefois et sur une mystérieuse plaque grise dans le ciel qui occulte Héliade le soleil et transforme Omale en désert glacé.

Enfin une rencontre diplomatique entre les trois races Humains, Chiles et Hodgqins avec les Æzirs (les Puissants) sorte d'entité divine rassembleuse Un sommet diplomatique, une sorte de Davos, qui vise à réguler des échanges économiques et politiques ou quelque chose comme ça. Grand moment de pax universalis qui sera cette fois troublé par un fanatique.

Un peu décousu cette narration partagée entre trois actions différentes et sans vraiment de lien entre elles. Des scènes purement aventurières et soldatesques notamment celle du début qui n'a aucuns liens avec le reste de l'histoire et scènes de grand périple qui a un petit quelque chose de la Croisière jaune Citroën, d'autres qui tirent plus sur la diplomatie et sur l'espionnage façon John le carré et enfin celles qui s‘apparentent à une mission scientifique du genre comte de la Pérouse en missions dans l'océan Indien ou Cousteau dans l'antarctique.

Le seul véritable intérêt ce sont les tentatives de Genefort de nous conter un monde phénoménal, très riche en exotisme. Ce n'est pas facile d'appréhender ce monde de science fiction la démesure de cet univers le rend incompréhensible on peut juste se faire une idée et c'est très bien ainsi. Genefort nous laisse avec ses descriptions fragmentaires une marge à imaginer, à compléter: difficile de faire autrement. Mais il y a là un véritable potentiel d'imagination. Ce monde semble vraisemblable et tient bien sa place dans l'intrigue Il semble toutefois dans sa forme hérité de notre terre en version post-apocalyptique
Un bon moment de détente
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Sur Omale, les Hodgquins, les Chiles et les Humains se font la guerre depuis des siècles. Un commando Humain part pour une mission secrète qui pourrait changer le cours de la guerre tandis que des territoires immenses se retrouvent plongés dans l'obscurité. Laurent Genefort signer un roman de science-fiction prenant et intéressant.
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Deuxième tome et première surprise, ce n'est pas une suite, mais plutôt un autre roman qui n'a de point commun que le monde D'Omale. Petite déception, car je pensais vraiment que l'histoire se serait poursuivie avec ce deuxième opus. Mais qu'importe ! Nous suivons ici alternativement trois récits qui nous permettent de découvrir d'autres personnages et d'autres secrets. D'un côté une délégation qui part à la rencontre des mystérieux Aezirs vivant dans le ciel. D'un autre, des militaires en mission secrète à la recherche d'une arme chile très puissante et ensuite une expédition scientifique partant à la découverte des immensités d'Omale. On en apprend un peu plus sur cet univers riche et intriguant et l'histoire est cette fois plus intéressante. Bien sûr, l'auteur nous garde quelques surprises pour la suite de son cycle et c'est avec plaisir que j'espère les découvrir bientôt.
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