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Critique de jcjc352


La suite d'Omale 1, d'emblée, s'annonce moins passionnante, du moins Genefort en ce qui concerne l'intrigue est passé à une narration convenue, avec le guerrier valeureux, plutôt soldat que guerrier c'est à dire le doigt sur la couture du pantalon, la soldate plutôt guerrière/mercenaire réprouvée et fatiguée qui en a plein les rangers, l'intello gardien sectaire de la doxa politico-religieuse en voir d'humanisation et le soldat en chef le colonel que l'on « imagine » anglais comme dans le « pont de la rivière Kwaï» et dans la peau d'Alec Guinness avec un stick sous le bras mais de santé fragile suite à une longue présence exotique aux colonies. Bref encore une mission impossible et elle l'est impossible la mission qu'il va falloir mener à bien. Mais impossible n'est pas « omalien »
Et donc le lecteur n'a plus qu'à chausser ses charentaises et se laisser bercer par les hauts faits soldatesques de cette brave équipe à la recherche du saint Graal, à s'interroger sur celui qui va crever en premier, à supputer des relations sexuelles entre le valeureux guerrier et la valeureuse guerrière.

Une deuxième équipe, en échos, de scientifiques cartographie l'immensité du carb sorte de croûte qui supporte les aires de vie des trois rehs (races) incommensurables de la planète. Là l'intrigue sera plus scientifique avec son lot de désagréments notamment une nuit polaire éprouvante. Quelles interrogations sur l'origine d‘Omale qui ressemblent fort à celles des Aristote, Galilée et Giordano Bruno d'autrefois et sur une mystérieuse plaque grise dans le ciel qui occulte Héliade le soleil et transforme Omale en désert glacé.

Enfin une rencontre diplomatique entre les trois races Humains, Chiles et Hodgqins avec les Æzirs (les Puissants) sorte d'entité divine rassembleuse Un sommet diplomatique, une sorte de Davos, qui vise à réguler des échanges économiques et politiques ou quelque chose comme ça. Grand moment de pax universalis qui sera cette fois troublé par un fanatique.

Un peu décousu cette narration partagée entre trois actions différentes et sans vraiment de lien entre elles. Des scènes purement aventurières et soldatesques notamment celle du début qui n'a aucuns liens avec le reste de l'histoire et scènes de grand périple qui a un petit quelque chose de la Croisière jaune Citroën, d'autres qui tirent plus sur la diplomatie et sur l'espionnage façon John le carré et enfin celles qui s‘apparentent à une mission scientifique du genre comte de la Pérouse en missions dans l'océan Indien ou Cousteau dans l'antarctique.

Le seul véritable intérêt ce sont les tentatives de Genefort de nous conter un monde phénoménal, très riche en exotisme. Ce n'est pas facile d'appréhender ce monde de science fiction la démesure de cet univers le rend incompréhensible on peut juste se faire une idée et c'est très bien ainsi. Genefort nous laisse avec ses descriptions fragmentaires une marge à imaginer, à compléter: difficile de faire autrement. Mais il y a là un véritable potentiel d'imagination. Ce monde semble vraisemblable et tient bien sa place dans l'intrigue Il semble toutefois dans sa forme hérité de notre terre en version post-apocalyptique
Un bon moment de détente
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