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Écrivain new-yorkais, David McCae doit publier d'ici peu les mémoires du candidat à la présidentielle, le gouverneur Andrew Kearny. Mais largué par son amie Louise et en mal d'inspiration, les mots lui manquent. Aussi, son éditeur, Sydney, lui propose-t-il d'aller se ressourcer dans sa maison d'East Hampton, au bord de l'océan. À peine David a-t-il eu le temps de poser ses bagages que Sydney lui propose de revenir à New-York afin de prendre le prochain avion pour Valdez, au Canada. Là-bas, il devra en effet interviewer Dick Carlson, le premier américain à avoir gravi un sommet de plus de 8000 mètres, dont Kearny s'est entiché. David pourrait ainsi mieux s'imprégner du personnage. L'écrivain est bien loin de s'imaginer que seules les contrées sauvages ne sont pas hostiles...

Une terre hostile, un climat glacial et neigeux, des hommes bruts et violents, des animaux qui le sont tout autant et une série d'événements qui vont emmener David McCae direct en Enfer. Parti pour seulement interviewer un vieil alpiniste, arrogant, pompeux et bien mystérieux (cela l'écrivain l'apprendra à ses dépens), David va se trouver embarquer dans une cascade de situations aussi inimaginables qu'éprouvantes. Il apprendra aussi que la nature peut être aussi hostile que les hommes qui la convoitent. Dans ce roman glacial où l'Homme va se révéler démoniaque mais aussi combatif, Patrice Gain nous plonge dans un climat violent, palpitant, oppressant. de par son écriture immersive et contemplative, l'on est de suite plongé au coeur de cette nature inhospitalière. Un roman particulièrement noir...
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Peut-être que j'en attendais trop ...
Les premières pages m'ont ennuyée, non pas que la lecture ait été déplaisante, loin de là, mais bof, difficile de vraiment m'intéresser à ce David McCae, écrivain new-yorkais obligé de se rendre en Alaska pour terminer un biographie commandée par un gouverneur américain et y rencontrer un alpiniste à la renommée mondiale, ami dudit homme politique. Ecriture comme personnage, j'ai trouvé tout très fade, sans mystère, sans tension, sans interrogation. Plat.

Puis le récit décolle lorsque l'interview vire au cauchemar et le roman en récit de survie dans le décor grandiose d'une île sauvage d'Alaska. Même si on est très loin de l'ambiance oppressante que propose David Vann dans le même cadre, j'ai été ferrée. Puis c'est retombé.

La faute, peut-être, à un autre livre ( pas Sukkwan Island ) que j'ai lu juste avant, Croire aux fauves, de Nasstaja Martin, récit qui n'a rien à voir avec Terres fauves mais qui relate aussi un combat avec un ours et surtout une transformation suite à cette confrontation, avec une force inouïe. Pas de bol d'avoir enchaîné ces deux lectures ... la comparaison a clairement parasité la lecture de certains chapitres de Terres fauves, et jamais à son avantage.

On voit bien David, falot, naïf et dépressif, se transformer en mode survie, obligé de se surpasser une fois réellement confronté à la violence de la nature et des hommes. Mais plutôt que de pousser les curseurs à fond, de jouer la carte de l'ambiguïté de cette métamorphose, l'auteure confronte son personnage à une course contre la mort, certes bien ficelée mais qui repose sur des invraisemblances et qui aboutit à un enchaînements d'événements dramatiques en accéléré, tous prévisibles, ce qui décentre le récit qui aurait pu être captivant de la mue radicale de David. Je n'ai pas réussi à y croire.

Bref, pas la bonne lecture au bon moment pour moi, je suis passée à côté ...
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L'écrivain et narrateur new-yorkais David McCae est chargé de rédiger les mémoires du gouverneur Kearny, qui, afin de parfaire son image, souhaite un chapitre sur son amitié avec le célèbre alpiniste Dick Carlson, premier Américain à avoir porté la bannière étoilée jusqu'à un sommet inviolé de plus de 8000 mètres. Ce sportif habitant en Alaska, David accepte à contrecoeur de quitter son confort citadin pour se rendre dans une contrée sauvage, dont l'inhospitalité n'aura d'emblée d'égale que celle de son hôte. Et encore est-il loin de se douter du cauchemar qui l'attend…


Ce roman démarre doucement pour se transformer sans crier gare en un récit d'aventure en pleine nature et un thriller noir au suspense si addictif qu'il vous sera impossible de le lâcher avant son dénouement. Surprise par la tournure de l'histoire et aussitôt subjuguée, j'ai réellement désespéré de la terrible descente aux enfers de ce fragile citadin si peu armé pour les épreuves qu'il traverse. Mais c'est un peu comme si l'infernale beauté et la brutalité sans concession des grands espaces mettaient à nu les personnalités, les révélant à elles-mêmes en les poussant loin des faux-semblants, jusqu'au tréfonds de leurs ressources, parfois insoupçonnées...


Dommage que l'ensemble soit affaibli par son insuffisante vraisemblance, qui m'a d'autant plus gênée que, par hasard, je venais de lire l'autobiographique et véridique Croire aux fauves de Natassja Martin. L'élan du récit aurait presque pu effacer ce regret si je n'étais restée coincée sur une incohérence : l'ordinateur portable que David continue opportunément à utiliser, comme si de rien n'était, alors qu'il a maintes fois tout perdu !


Nonobstant son manque de crédibilité, ce livre m'a offert un excellent moment d'aventure et de suspense au sein d'une nature sauvage et grandiose, où les fauves ne sont pas toujours seulement ceux que l'on attendaient.

Lien : https://leslecturesdecanneti..
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Roman d'aventures ou de mésaventures, Terres fauves est un récit aussi trépidant que tétanisant au coeur des territoires nord-américains. C'est âpre, brutal, douloureusement hostile mais on s'immerge rapidement dans ce récit. Peut-être parce que Patrice Gain y évoque de manière formidable des territoires qui me sont totalement étrangers et la promesse d'espaces grandioses dans l'inconscient a la vertu de leur accorder un charme naïf. L'Alaska vous saisit irrémédiablement par la description de ses lacs gelés «couleur cendre froide» et de ses forêts d'épicéas noirs qui hébergent des ours féroces. Mais les véritables fauves ne sont pas forcément ceux que l'on croit.
David McCae, écrivain indécrottablement new-yorkais, va en faire la douloureuse expérience lors de son séjour à Valdez, devenant la proie de redoutables prédateurs sur ces terres sauvages et carnassières qui façonnent le caractère de ceux qui y vivent.

Patrice Gain est un auteur bluffant. Dans un texte mené de manière souveraine, il parvient aisément à nous plonger dans un univers aussi attirant qu'inquiétant. Il dessine un roman sombre et éblouissant dans ses paysages tout comme dans son personnage principal. Si David agace au début par ses jérémiades, il s'étoffe au fur et à mesure qu'il se frotte à la réalité de cette région inhospitalière et à chacune de ses particules rugueuses pour acquérir une stature attachante. J'ai réellement été séduite par la facilité de Patrice Gain à s'imprégner des lieux et à s'en servir comme pour purifier son apprenti héros engagé dans une lutte contre des fauves qui sonne comme une bataille contre ses propres défaites.
C'est court, c'est rude, c'est efficacement construit, ce livre que j'ai dévoré est enthousiasmant au-delà même de l'histoire... sûrement l'effet de la découverte d'un auteur talentueux dont j'attends avec impatience la prochaine publication.
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♫ ♪ ...ma cabane en ... Alaska est blottie au fond des bois , on y voit des ...sur le seuil ....♫

Des écureuils ? oui , il y en a .
Mais David McCae , écrivain new-yorkais va vite comprendre qu'il n'est plus à Central Park mais au coeur d'un monde sauvage où l'hostilité de la nature n'a d'égale que celle des prédateurs humains .
Le pauvre David n'a pas le choix : il doit remplir le contrat imposé par son éditeur et accepter une mission pour servir une campagne électorale .

Il part donc à Valdez ,en Alaska pour le grand bonheur du lecteur qui aime les grands espaces et la magnificence de ces terres encore isolées .
Mais lui, il est moins heureux : la nature , il ne connaît pas , il déteste, il en a peur . Bref , il se veut citadin et c'est tout .

Mais le sort en a décidé autrement .
David McCae va devoir s'adapter au-delà de toute espérance pour survivre .
Et, il va falloir abandonner la douce contemplation du wild pour le suivre dans un road movie palpitant .
Parce que passé le seuil de sa cabane , aucun choix possible : il faut échapper aux ours et à un microcosme de dingues , de politiciens véreux et de flics corrompus sur fond de magouilles politicardes .

Voilà le décor d'une intrigue à couper le souffle .
Pour cela, l'auteur va largement utiliser l'exagération certes mais , c'est si bien maîtrisé que dans l'ensemble , je me suis laissée emporter par le rythme de cette fiction aux multiples rebondissements et teintée de sarcasmes .
Pourtant , j'ai parfois regretté quelques scènes trop peu crédibles à mon goût . Alors , n'y pouvant rien changer , je m'en suis accomodée : c'est l'auteur qui décide , non mais ! !

De même que si la morale philosophique un peu convenue m'a touchée par sa naïveté c'est parce qu'elle a parfois les allures d'un conte .
Ou , peut-être ai-je eu envie l'espace d'une lecture de croire à la métamorphose d'un homme .


Il va sans dire que ce livre m'a d'abord séduite par la force d'un titre évocateur .
Puis, belle surprise , il résume bien le caractère de cette aventure proposée par Patrice Gain , auteur français , à travers principalement l'Alaska et le Canada .
Ici , thriller et nature writing se confondent pour tisser la trame d'une véritable aventure hitchkockienne .
A lire , m'sieurs dames , à lire !
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David McCae est un homme nouveau.
Il a changé. Physiquement, mentalement.
Tout cela, il le doit à Dick Carlson, célébrité proche de l'obscur gouverneur Kearny en pleine période pré- bourrage de mou, ou électorale, c'est selon la sensibilité.
Chargé d'écrire un chapitre sur ce triste gland présomptueux, je parle de Carlson bien que Kearny semble n'avoir rien à lui envier, arrivant régulièrement sur tous les podiums de personnalités préférées du grand public, David allait se frotter à la fureur des hommes couplée à la rugosité d'une nature inhospitalière omniprésente.

Sortez un individu contrarié de sa zone de confort habituelle.
Chargez la mule en lui infligeant les pires tourments en un court laps de temps.
Dégustez Terres Fauves de Patrice Gain, auteur qui, le lien est habile, gagnerait à être connu.

Patrice Gain nous prouve que rien n'est jamais inaltérable, gravé dans le marbre.
Un être évolue au gré des épreuves traversées, des batailles perdues ou gagnées.

Il décrit parfaitement le côté pervers du tout puissant (rien à voir avec le Pater Noster, que notre ignorance mutuelle reste malgré tout cordiale) pour qui votre vie ne vaut pas tripette.
Il fait montre, itou, d'un optimisme forcené en illustrant la capacité d'adaptation de l'humain en un milieu qui ne lui veut pas forcément que des mamours par paquets de douze.

De coups bas prodigués par ses semblables en Robinson climatique bien involontaire, David allait se révéler bien plus combatif que prévu, livrant bataille contre ses propres démons, luttant contre ceux imposés par une adversité lâchement embusquée.

À tous ceux que le nature writing gonfle au-delà de tout, passez votre chemin.
À tous ceux que le nature writing électrise, jetez-vous sur cette petite perle du genre.

De somptueux tableaux dépeints par le biais de mots idéalement choisis font de ces terres fauves un récit particulièrement envoûtant.
Un écrin de blancheur indompté au service d'une histoire oppressante et retorse, le tout fait merveilleusement écho encore et encore et...

Merci à Babelio et aux éditions le Mot et le Reste pour avoir incarné l'adage "no pain no Gain" !
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Carnage et chasse à l'homme dans le Wilderness boréal
*
Quand l'éditeur le Mot et le Reste a sorti cet été le dernier roman de Patrice Gain, je l'ai mis directement dans ma wish-list. Comble de bonheur, ma demande sur Masse critique étant été acceptée. Aussitôt reçu, aussitôt lu.
*
L'auteur, professionnel de la montagne a écrit là un beau thriller survivaliste se situant en Alaska.
Mais pas que ! Et c'est pour ça justement que j'apprécie ces petites maisons d'édition proposant des romans intimistes, aux thèmes variés et surtout avec une touche de nature writing. Ce qui sublime un roman noir et apporte cette petite note presque magique. Petit bonus : pas de traduction puisque l'écrivain est français.
*
Le narrateur, David, est un journaliste new-yorkais, de profil citadin jusque dans ses préférences qui vont à la foule, le bitume, le bruit. Un personnage qui ne colle pas vraiment avec les attributs des grands espaces.
David sera parachuté dans l'immensité du Grand Nord à la demande du gouverneur dont il doit réécrire sa biographie. Il interviewera donc l'antipathique Dick, cet alpiniste de renommée mondiale qui aurait « copiné » avec le politicien. Sur cette apparente et simple entrevue, la vie de David va s'enrayer. Méchamment.
*
Par mégarde, David apprendra trop sur ces histoires véreuses. De simple invité, il deviendra « persona non grata » voire gênant. La course à la montre a démarré. Dans un paysage magnifique mais dangereux et si hostile, David devra utiliser toutes ses ressources personnelles – même les plus enfouies - pour se sortir de cette chasse à l'homme.
*
L'auteur a su créer un climat terrifiant et oppressant jusque dans les moindres détails – le spray à ours qui m'a donné des frissons, quoi? des ours? où ça ? . Tous les codes du roman noir sont maniés à la perfection : immersif, haletant, réaliste. Des scènes si marquantes que j'en ai rêvé la nuit même !
Et parlons du décor mes amis ! Une projection sur 360° , un peu comme si vous étiez assis au Kinémax 4D au Futuroscope et que vous vous preniez pour un aigle survolant ces majestueuses forêts enneigées d'Alaska. Voilà, c'est ça la sensation que j'ai eu. Et la claque de l'ours en prime !!!
Impossible pour moi de lâcher la fin. Tant pis pour les corvées dominicales !
*
La nature règne en maître. L'homme n'est plus qu'un grain de poussière. Démuni. de tout (surtout du réseau téléphonique!). Mais il peut aussi devenir le prédateur pour ses autres congénères. Pas touche à mon territoire !!!
Ce roman, quelle force, quelle violence mais aussi quelle humanité déconcertante.
Attention, un auteur prometteur à suivre de très près, il nous réservera certainement encore de belles surprises. Pour moi, c'est « carton plein » !!!
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Sur les conseils de mon libraire, j'ai acquis "Terres fauves" qui a fait l'objet de louanges et de prix divers et qui, par ailleurs, a le privilège de faire partie de la sélection du Prix des Lecteurs du Livre de Poche. Autant dire, bien des arguments pour laisser entrevoir une belle pépite littéraire ...
Et mon libraire ne s'y est aucunement trompé : quel style et quelle plume employés par Patrick Gain pour nous décrire les grands paysages américains, canadiens et de l'Alaska, ses habitants rudes et sa faune sauvage ! C'est un véritable coup de foudre que j'ai eu pour ce roman de 250 pages que j'ai dévoré (comme un ours ...).
L'histoire est celle de David MC Cae, un écrivain qui doit publier les mémoires d'un homme politique local qui aspire aux plus hautes fonctions et pour lequel il lui est demandé d'ajouter pour satisfaire la symbolique et son égo un chapitre sur son ami, Dick Carlson, célébrité de l'alpinisme car il est l'américain qui a été à 8000m d'altitude.
Bien que citadin dans l'âme, David est envoyé à Valdez pour prendre contact avec le vieil homme afin de rédiger son chapitre. Il interviewe ce dernier mais par un pur hasard, la cuite qu'il se prend lui fait oublier d'éteindre son magnéto ... si bien que la supercherie qu'il découvre va lui jouer bien des (mauvais) tours. Il va connaître le délaissement, l'abandon, la livraison à soi-même dans un environnement inhospitalier où les réflexes de survie sont la seule chance de s'en sortir, tant la faune sauvage ne vous laisse que peu de chances si vous vous trouvez face à elle.
Je mets 5 étoiles sans hésitation !
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«  J'avais bu pour cacher ma honte. Qu'est - ce qui ne fonctionnait pas chez moi? .
La violence m'effraie . Elle me révulse autant qu'elle me consterne . Elle me fige, me panique . »
«  Des vapeurs de diesel flottaient dans l'air jauni par le soleil couchant . Elles humanisaient cet îlot défriché comme l'odeur d'un feu de bois dans un désert glacé » …
«  Je l'ai vu entre les aulnes . Il retroussait ses babines en montrant une mâchoire mortelle » .

Quelques citations significatives de ce livre étonnant , intense , lu d'une traite , surprise et étonnée ,parfois glacée par le déroulement de cette histoire .
Je ferai court quand même car tout a été dit déjà.
C'est l'histoire de David Mc Cae , écrivain New- yorkais , il doit rejoindre l'Alaska afin de terminer les mémoires du gouverneur Andrew Kearny , un politicien visant une énième réélection ….
Mais David a à peine le temps de poser ses bagages qu'il doit prendre le prochain avion, direction Valdez , au Canada afin d'interviewer Dick Carlson , le premier américain à avoir gravi un sommet de plus de 8000 mètres …
David ne se doute pas de ce qu'il attend …

Récit trépidant , addictif , pétri d'aventures incroyables , l'Alaska vous saisit par la description de ses lacs gelés ,étendues blanches , forêts d'épicéas noirs , espaces grandioses ….paysages sauvages, sommets enneigés , corbeaux , pygargues , ours noir, course poursuite, eaux de la baie devenues noires , lodge barricadé , complot …..

Mais David , fragile citadin——-pas du tout armé pour les épreuves qu'il devra surmonter pour survivre ———ne connaît pas la nature , il la détesterait plutôt ——vivra une sulfureuse descente aux enfers ….

Trame incroyable, thriller , au cours duquel David retrouvera ses peurs ancestrales, cherchant à se rapprocher de ce qu'il a construit pour y puiser force et protection , horreurs , terreur , nature indomptable , sauvagerie .

Roman noir , très noir, violent , addictif, puissant , fort , au COEUR : un citadin faible dont la vie bascule …
David réussira t- il à se sortir de cet enfer blanc où il a été abandonné volontairement ?
Ce citadin laissé seul en plein Alaska, n'avait jamais appris à vivre seul …

Je ne connaissais pas l'auteur mais alors quelle intensité diabolique !
Un récit d'une âpreté et d'une violence telles que l'on ne peut pas lâcher cet ouvrage , …..au coeur de ce monde austère ,majestueux , dangereux ….inconnu ….
Un choc!
Par contre certaines invraisemblances m'ont gênée ….
Mais ce n'est que mon avis , bien sûr !
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Écrivain new-yorkais, David McCae est le porte-plume du gouverneur Andrew Kearny, potentiel candidat à présidentielle. Il ne lui reste plus qu'un chapitre à écrire, celui sur l'amitié qui unit l'homme politique à Dick Carlson, alpiniste, héros national, premier Américain à avoir gravi un sommet de plus de 8000 mètres.
Mais quand son éditeur lui propose d'aller l'interviewer chez lui en Alaska, l'écrivain, citadin dans l'âme, rechigne à quitter New York pour découvrir cet état lointain qu'il imagine hostile. Pourtant, il finit par arriver à Valdez et l'alcool aidant, l'alpiniste vénéré de tous, va même aller trop loin et lui faire des révélations compromettantes. Dépositaire de secrets jusque-là bien gardés, David devient l'homme à abattre…

Nature hostile, températures glaciales, animaux féroces, hommes rustres et violents…Pour l'écrivain new-yorkais, le séjour en Alaska est cauchemardesque et il ne doit qu'à une chance folle d'y survivre.
Et même si on du mal à croire à la totalité de ses terribles aventures, le suspense est intense, l'atmosphère angoissante et on sent bien le piège se refermer, les évènements se succéder, la poisse s'installer.
Si David apparaît comme un peu terne, dépressif, pas très courageux, il va devoir se dépasser pour échapper à l'enfer et ce sera une sorte de libération. Il va fuir certes, mais aussi rencontrer des personnes de valeur, se confronter à lui-même, se remettre en question et changer en profondeur.
L'ensemble ne brille pas par sa vraisemblance et pourtant on est entrainé par le rythme trépident, l'angoisse latente et les belles descriptions de la nature. Divertissant.
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