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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
En voilà un livre bien mystérieux qui patientait dans ma PAL depuis quelques années. Il faut dire que l'absence de résumé a grandement favorisé cette opacité quant au contenu de l'ouvrage. Seule solution : commencer la lecture !

Le baron de Rochronde est mort. Dans son testament, il exige de son fils Agone d'accomplir sa dernière volonté : séjourner au collège du Souffre-jour pendant six jours avant de renier définitivement son héritage. Persuadé de pouvoir rester fidèle à sa vocation liée à Préceptorale, il accepte. S'enclenche alors une série d'évènements qui modifieront à jamais le destin du jeune homme...

Mathieu Gaborit déploie dans cette trilogie un univers à la fois riche et limité. Riche par sa créativité et sa complexité comme peuvent en témoigner les différents systèmes de magie abordés ainsi que la variété des créatures rencontrées. Mais limité dans son articulation et sa narration.

La narration souffre de ce que l'auteur ne prend pas le temps de développer son récit. Tout s'enchaine à un rythme soutenu au point que j'ai fini par me perdre dans les enjeux et par ne plus comprendre certains évènements. Cela est d'autant plus flagrant que chaque livre de cette trilogie ne fait au final qu'une centaine de pages tout au plus…

Il est également dommageable qu'Agone, le héros de cette trilogie, cumule à peu près toutes les formes de magie sans compter les artéfacts. Outre le fait qu'il les maitrise plutôt rapidement et que ça ne l'empêche pas d'être écrasé par un destin qui s'acharne constamment, ça crée là aussi des incompréhensions.

Au final, et bien que très intéressants, je pense n'avoir jamais véritablement cerné les systèmes de magie propres à cet univers. Un flou persistant auquel s'ajoutent des personnages et une atmosphère pas toujours agréables, à quelques exceptions près. Ainsi, l'enthousiasme des premiers chapitres s'est peu à peu étiolé et c'est bien parce qu'il ne restait que peu de chapitres que je suis parvenu aux dernières pages.
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Ce n'est pas d'imagination que manque Gaborit : quel foisonnement ! Des systèmes de magie comme s'il en pleuvait ( de la musique , de la danse , du Pollen ) et qui se subdivisent en nombreuses écoles , une kyrielle de créatures ( ogres gris , fée noires , lutins, farfadets ,nains …) , de très nombreux personnages , despéripéties incessantes … sauf que ça ne marche pas (avec moi en tous cas) . Il me fait penser à ces cinéastes totalement stérilisés par l'abondance de leurs effets spéciaux . Les héros manquent de chair ,ils ont la consistance de silhouettes en papiers découpés , les changements de comportement sont brutaux, la psychologie est à peine esquissée , les dialogues assez plats . Bref , un beau gâchis quand on pense à ce que font Martin (G.R.R.) ou Glen Cook (la Compagnie noire ) ou Jean Philippe Jaworski (Gagner la guerre) pour rester en France , avec une économie de moyens bien plus grande on se dit que la sobriété a du bon …
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