Une histoire des loups

C'est l'histoire de Madeline/Linda, une adolescente sauvage, coincée dans un univers étroit, qui devient baby-sitter chez des voisins bizarres. L'histoire se passe dans une région reculée de grands lacs et de grandes forêts.
Je suis restée sur ma faim… de loup, sur le côté du chemin, au fond d'un lac. Je ne me suis jamais sentie concernée par le roman. Je ne suis pas parvenue à m'intéresser aux personnages. J'ai eu l'impression de les regarder de loin sans éprouver d'empathie.
Dans ce « nature writing », je me suis épuisée dans de nombreux flashback qui ne débouchaient sur rien, dans des intrigues secondaires sans réelle logique avec le récit. Même si l'écriture est assez belle, même si j'ai apprécié que soit traité - trop peu - le thème de la dangerosité des sectes, cette lecture m'a demandé de gros efforts. Bien que tentée de lire en diagonale, je me suis accrochée et je me suis sentie frustrée de ne rien obtenir au final.

Direction les Editions Gallmeister, une maison qui s'impose de plus en plus comme une référence de la littérature américaine, avec un thriller façon nature writing, un genre qu'aborde Emily Fridlund avec une pudeur toute particulière.

L'histoire est celle de Madeline, surnommée la Cinglée ou la Soviet (selon l'humeur de ses camarades) jeune fille un peu désoeuvrée demeurant à Loose River, une petite ville située au nord du Minnesota soumise aux caprices de l'hiver rigoureux et à l'étroitesse des conventions de sa micro société. Une héroïne qui nous échappe, un brin étrange et retirée dans les bois, élevée par une communauté marginale, façon Woodstock, sans véritable cadre et dans des conditions extrêmement modestes.

L'intrigue met du temps à se lancer, l'auteure nous perd avec l'intitulé choisi, semblant a priori faire référence à la fascination que nourrit Madeline pour ses amis des grands espaces, les loups, et le scandale pédophile qui ébranle la communauté scolaire de la bourgade. Cet évènement sordide nous apparaît comme le point de départ du roman, obligeant l'héroïne à sortir de son isolement et à s'intéresser de près à la victime présumée, Lily, une jeune illettrée scabreuse.

Au fil des pages, cependant, notre attention jusque-là détournée, finit par être recentrée sur cette nouvelle famille venue se retirer dans un ravissant chalet au bord du lac. Il ne faudra pas attendre plus longtemps pour que Madeline tombe nez à nez avec le petit Paul, enfant du couple, petit bonhomme curieux et autoritaire et se voit proposer le statut de baby-sitter. La lecture nous déstabilise, chaque rencontre s'opérant sous l'oeil observateur et distant, presque voyeur de Madeline. La progression de l'intrigue se fait dans une atmosphère trop calme, menaçante. Elle s'emplit de non-dits qui laisse place à toute sorte d'interprétations et quiproquos dérangeants ; la tension est prégnante.

L'étau se resserre imperceptiblement sur cette mère, à peine plus âgée que notre héroïne, qui sous des dehors bienveillants et spontanés fait écho à la solitude de Madeline et cet enfant particulier. Au fur et à mesure, l'adolescente se fait de plus en plus envahissante presque vampirique. A ce stade, j'avoue que ma lecture s'est montrée plutôt impatiente, ne supportant plus cette ambiguïté malsaine.

La deuxième partie du livre est davantage décousue, le coeur du drame dont on commençait à percevoir les contours nous est balancé froidement, le suspense se focalise à présent sur les motivations de ses auteurs. On se perd entre le passé, temps de l'histoire, et le présent, temps de la narration, ce qui semble mettre à mal l'implication éventuelle de Madeline dans le tour horrible qui s'est joué lors de ces jeunes années. Une présomption de culpabilité qui ne m'a pourtant jamais lâchée, son personnage entretenant des rapports étroits avec la douleur physique et psychologique, une souffrance vécue comme une preuve son existence réelle. Un étrange parallèle qui peut être tissé avec les thèses scientistes (mais je ne vous en dis pas plus).

Malheureusement, la fin approchant, j'ai constaté que mon impatience s'était muée en déception, le sentiment de s'être fait avoir car laissée sur une fin brouillonne et peu travaillée qui transpire l'incohérence et la stérilité. Une très belle plume, au demeurant qui nous transporte au coeur d'étendues nobles et sauvages et nous éprouve émotionnellement.

Ah bah ça alors ! Je ne m'attendais pas à être déçue. Et pourtant... Je n'ai accroché à aucun des personnages, je m'attendais à plus de tension, plus de mystère. Et j'ai eu du mal avec la narration, l'imbrication d'une intrigue secondaire (l'histoire du prof d'histoire), je n'ai pas vu le rapport avec le reste. Bref, je suis passée à côté. Je l'ai lu sans déplaisir mais avec un peu d'ennui quand même ! Dommage... (novembre 2017)

Une histoire des loups est un roman que j'ai pu lire via le groupe Facebook Picabo River Book Club que je remercie chaleureusement, en particulier Léa et les éditions Gallmeister.

L'histoire, divisée en deux parties, prend naissance dans un village reculé du Minnesota. Les conditions de vie sont difficiles : les hivers rudes, la pauvreté, le manque de perspectives d'avenir… Nous y faisons la rencontre du personnage principal, Madeline, une adolescente de quinze ans plutôt quelconque, pas bonne élève ni cancre qui se laisse vivre jusqu'à ce qu'une famille emménage de l'autre côté de la rive. Elle les espionne avant de devenir la baby-sitter du petit garçon de la famille. Dès le départ, on sait qu'il est arrivé quelque chose de grave.

J'ai adoré la première partie du roman, l'ambiance singulière, l'angoisse qui monte, les questions qu'on se pose en tant que lecteurs sur les raisons du drame qui va nous être raconté. J'ai aussi aimé les personnages dont Madeline qui est particulière, assez asociale, étrangère à sa propre famille, parfois un peu dérangée voire fêlée. Et pourtant, les pages défilent et le rythme s'alourdit. J'ai eu la sensation d'étouffer dans un univers devenu pesant. Certains personnages se révèlent malsains, trop dérangeants. J'ai aussi trouvé que l'histoire perdait progressivement de son intérêt et j'ai d'ailleurs eu du mal à le terminer.

Pour conclure, un roman pour lequel mon intérêt fut décroissant malgré une narration convaincante.
Lien : http://romansurcanape.fr/une..

Mazette. Je suis bien deconcertée en refermant ce livre.
Je me sens flouée et c'est très désagréable. En un mot, je m'attendais à mieux. A beaucoup mieux.
L'histoire est découpée sans cesse avec des retours en arrière pénibles et franchement pas indispensables, on revient dans le présent, et on rebascule pendant la période qui nous intéresse à savoir l'histoire dramatique d'un petit garçon embarqué dans une histoire bien tordue et en même temps c'est d'une banalité affligeante.
On ressent un malaise en lisant ce livre, c'est presque malsain.
Et puis, on ne sait pas tout, même au niveau de la justice, ce que les juges ont décidé.
L'écriture ne m'a pas transportée plus que cela.
Je me suis ennuyée au bout d'un moment, je me suis même demandée où l'auteur a voulu en venir...
J'ai mis la moyenne car le début m'a vraiment plu, mais hélas, l'auteure s'essouffle. Ça fait trop brouillon pour moi.
Et cette fin qui n'en est pas une...
Encore une rencontre ratée. Dommage.

Madeline, adolescente solitaire, vit dans la forêt, près d'un lac, avec ses parents. Elle devient la baby-sitter de Paul, quatre ans, le fils de Petra, mère enfant fragile et de Léo, scientifique porté aux nues par sa femme, souvent absent du foyer pour raisons professionnelles. Paul tombe malade mais les parents ne semble pas s'inquiéter outre mesure…
C'est un récit introspectif, dans l'entre-deux de l'adolescence, entre rêves et réalité. Madeline “Linda” est seule, sans amis, ses parents sont “plus beau-frère et belle-soeur que parents" et cela se sent dans son comportement au monde et sa façon de le restituer dans son récit. Une tristesse sourde irrigue le récit qui rejaillit sur notre lecture et la rend peut être peu aimable mais très prégnante. L'auteur s'attache à des petits détails, des sensations, des odeurs et sait remarquablement nous les faire partager. Un beau roman tragique.
Lien : http://puchkinalit.tumblr.com/

Samedi. {LECTURE 2023/24} Une histoire des Loups de @fridlundemily aux @editions_gallmeister que j'ai lu pour le @challengegallmeister

Madeline a 16 ans, sauvage, elle vit dans la nature avec ses parents au bord d'une étendue d'eau. Elle va à l'école. En observant, elle va découvrir une famille de l'autre côté de l'eau. Petit à petit, elle va passer beaucoup temps avec eux... fascinée par ce foyer. Elle sent bien que tout n'est pas normal et sincère...

Alors, je ne peux pas vous dire ce que j'en ai pensé de ce livre. J'ai aimé l'histoire vue par les yeux une ado de 16 ans sauvage et solitaire qui ne partage que peu de choses avec ses parents. J'ai aimé la nature, l'environnement. J'ai aimé la tension palpable. J'ai aimé la couverture magnifique. J'ai aimé l'écriture d'un thriller dont le dénouement fait défaut et qui ouvre des portes de réflexions.

Parcontre, le fil décousu m'a forcé à me laisser conduire sans structure, sans logique, sans fil dans cette histoire. Les sauts temporels règnent de façon anarchique dans ce roman. Ça m'a fait sortir de ma zone de confort.

Sans doute était ce voulu par l'auteur pour nous mettre dans la même barque que Madeline la narratrice à diverses périodes de sa vie.

Bref, si vous aimer la nature, que les thriller atypique sans avoir l'air d'en être vous tente, foncez lire une histoire des Loups.

Je valide la case de mars pour le #challengegallmeister.

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Il s'agit d'un roman à suspens, dans une ambiance très particulière.
Une jeune fille vivant sur le bord d'un petit lac, dans un Minnesota rural et isolé, se lie d'amitié avec une famille qui vient d'emménager sur l'autre rive.

Elle va découvrir petit à petit se qui se cache derrières les apparences bien rangées de cette petit famille.

Entre la description revigorante d'un mode de vie en contact étroit avec la nature qui l'entoure, et l'atmosphère étouffante de cette famille fraichement débarquée, on suit Madeline dans son quotidien.

Un roman qui ne laisse pas indifférent.

Pédophilie, maltraitance, secte religieuse, abus de procédé littéraire (prolepse)... Plus qu'assez pour penser que la disparition probable et prochaine de cette espèce importune n'est peut être pas une catastrophe après tout.
Écurie d'écriture. Question : La pédophilie devient-elle le glutamate du roman d'incurie du XXIe siècle ?
Lien : https://walfroy.blogspot.com..

Dans un coin reculé du Minnesota, Madeline vit une adolescence solitaire.
Sa rencontre avec une famille tout juste installée va bouleverser sa vie.
A cet âge où l'on croit tout comprendre du monde, confrontée à l'idée que la pensée du mal peut à elle seule engendrer le mal, ses choix seront impossibles.
Sorte de suspense suspendu.
Le rythme est lent et semble monotone mais est très bien adapté au chaos émotionnel d'une jeune ado.
Un premier roman remarquablement maîtrisé, subtil et troublant.