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EAN : 9782070381272
288 pages
Gallimard (13/04/1989)
2.97/5   15 notes
Résumé :
Devenu photographe dans le vent, le narrateur Vito Farfali retourne dans son quartier natal, la Bastille, et y achète un atelier désaffecté. Sa petite Italie a bien changé : une « faune incroyable » l'habite, le restaurant de son père a disparu et, pour comble de malheur, à la place de son loft squattérisé par un marabout sénégalais et ses deux épouses, on va construire l'opéra de la Bastille ! Mais Forlani/Farfali est en verve et c'est avec un humour irrésistible q... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Si on avait su que la construction de l'opéra de la Bastille eut provoqué toute la destruction de la vie de Farfali...
Superbes personnages : profonds, drôles et géniaux !
Quand l'avenir fait revivre le passé pour oublier le présent
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
J’en suis à mon troisième rhum et je n’ai fait que les observer, les écouter. Ils sont africains. Tous. Et ils boivent des cafés allongés, des eaux minérales et lisent Le Monde, jouent aux échecs. Ceux qui parlent le font sans élever la voix. Et de quoi? A la table voisine de la mienne, des jeunes gens bien mis (des fils, petits-fils de cannibales?) analysent le dernier film d’Alain Resnais qu’ils trouvent un peu sommaire sur le plan de la psychologie, comparé à son avant-dernier. A la table d’en face, un jeune dieu ébène perruqué comme Noah raconte La Peste à une grande cousine de Grace Jones. Sa version est moins gnangnan que celle de Camus mais c’est quand même d’un ennui putride. On se croirait dans un restaurant universitaire.
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Celui là, d’aveugle, m’a abordé et fait part de son étonnement. Il savait que les maisons n’étaient plus là. Et pourtant, il sentait encore leur odeur. Il me l’a assuré. Ca sentait toujours les maisons. Ca sentait le bois à l’emplacement de l’ébénisterie Vecchio. Le couscous à l’emplacement de restaurant à couscous qui avait remplacé le restaurant italien. Ca sentait le tabac gris et la panade là où il y avait un couple de vieux vieux concierges. Ca sentait le chat là où…
J’ai fermé les yeux.
Pour voir.
Ca n’a rien donné.
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J'en ai vécu des étés. Des étés en bras de chemise, des étés chauds, presque trop beaux, des étés moroses comme des automnes, des étés longs comme des hivers. Mais cet été que voilà, l'été quatre-vingt-quatre...
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Moi, je veux bien. Je serais même enchanté d'entendre sa musique, de l'écouter faire sortir de son sax une musique d'une sauvagerie à m'en faire dégueuler mes tripes. Mais plus tard, une autre fois. Ce matin...
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C'étaient pas les Africains, c'étaient eux, ces flics, les dingos, les vicieux.
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Video de Remo Forlani (5) Voir plusAjouter une vidéo

Théâtre
Matthieu GALEY, Robert KANTERS, Pierre MARCABRU, Gilles SANDIER débatent des pièces de théâtre suivantes : - "Guerre et Paix au café Sneffle", de Rémo FORLANI (Théâtre La Bruyère) - "Tchao", de Jacques-Henri DUVAL, mis en scène par Marc-Gilbert SAUVAGEON (Théâtre Saint Georges) - "L'Infame", écrit et mis en scène par Roger PLANCHON (Théâtre de la Cité de...
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