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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
"Bailey Carpenter menait une vie de rêve. Héritière d'une fortune colossale, heureuse en amour, elle s'épanouissait aussi dans son métier de jeune enquêtrice jusqu'au jour où... alors qu'elle est planquée derrière un buisson en train d'espionner un suspect, un inconnu la viole et lui susurre ces paroles glaçantes : "Dis-moi que tu m'aimes."
Dès lors, Bailey passe ses journées calfeutrée chez elle à ressasser son agression, observant le monde à travers des jumelles. Sa demi-soeur Claire et sa nièce viennent s'occuper d'elle, mais leur présence ne parvient pas à calmer l'anxiété de la jeune femme hantée par des cauchemars et obsédée par son voisin. Chaque soir, il suit le même rituel : une parade amoureuse, des femmes qui défilent les unes après les autres dans son lit. Bailey est persuadée qu'il s'agit de son agresseur. Sa paranoïa est-elle bien réelle ou est-elle le fruit de son imagination ?"

Avis plutôt mitigé concernant ce roman.
En effet, l'auteure nous plonge relativement vite au coeur de l'histoire (qui tourne presque exclusivement autour du viol de Bailey). Pourtant, l'enquête prend du temps. Beaucoup de temps... Trop de temps? Certainement...
Malgré cela je me suis accrochée et je dois avouer que plus le temps passait, plus les événements se multipliaient et devenaient intéressants.
Les 30 dernières pages regorgent de rebondissements et d'hypothèses jusqu'à un final bien pensé et plutôt saisissant.
Un thriller psychologique qui se tient malgré quelques longueurs.
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Romancière canadienne à succès, auteure d'une dizaine de romans, Joy Fielding a su imposer, aux détours des années 1990, un ton singulièrement neuf, une authentique voix féminine, s'attachant à faire partager à ses lecteurs les pensées intimes, les doutes et les angoisses de ses héroïnes. Elle décrit également avec brio l'aliénation urbaine et la perte d'identité.

Dans Dis-moi que tu m'aimes, son dernier roman à paraître aux éditions Michel Lafon le 15 mai prochain, le lecteur vacille avec Bailey entre rêves, hallucinations et réalité. On suit chacun de ses pas, le coeur battant...

Ce thriller paranoïaque et voyeuriste, dans la veine de Fenêtre sur cour d'Alfred Hitchcock, s'avale en une nuit. En reine du thriller psychologique, Joy Fielding y cultive le doute et utilise un ressort dramatique classique qu'elle a déjà exploité avec succès dans ses précédents romans. le sentiment de persécution dont elle use et abuse met les nerfs du lecteur à rude épreuve. Au fil des pensées intimes et des angoisses de son héroïne, on envisage toutes les hypothèses, de la plus rassurante à la plus terrible et on doute...

Bailey est-elle devenue folle ? Sa paranoïa est-elle réelle ou est-elle seulement le fruit de son imagination ? le doute, ravageur, s'immisce autant dans son esprit perturbé que dans celui du lecteur. L'angoisse monte, crescendo, au fil des pages... Une seule certitude demeure cependant, la vie de Bailey et celle de ses proches seront bouleversées pour toujours...

Dis-moi que tu m'aimes est un cauchemar que le lecteur traverse, jusqu'à la dernière page, sans pouvoir s'arrêter... Si vous aimez l'ambiance éprouvante et entêtante des polars de Patricia MacDonald ou de Mary Higgins Clark, nul doute que vous serez conquis par le suspense éblouissant du nouveau roman de Joy Fielding !
Lien : http://histoiredusoir.canalb..
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Dis-moi que tu m'aimes.
c'est la phrase murmuré à l'oreille de Bailey par l'homme qui l'a violé. femme indépendante, travaillant comme détective privé, sa vie est bousculé lorsqu'un soir de planque elle se fait agresser.

si je dois parler d'un thriller, je reste dubitative, j'ai trouvé le dénouement prévisible (et, sans spoiler, je parle pas de l'identité de l'agresseur là) et justement, le choix de l'agresseur évident mais simpliste, lâcher là en finalité comme pour ne pas laisser le lecteur sans réponse mais ça donne une impression de "pourquoi ?", un goût d'inachevé. au final, l'aspect thriller est un peu passé à côté, évidemment j'ai lu, j'ai eu envie de savoir (et confirmer ma pensée) mais la lecture est assez lisse de ce côté-là.

si finalement le livre m'a beaucoup plu quand même, c'est pour Bailey et ce qu'elle vit, comment elle y réagit. le viol est le background mais il est aussi toute l'histoire, pas seulement pour l'aspect policier, l'auteur ne néglige pas les effets sur la vie de Bailey, sur sa psychologie, sa façon de remettre en cause toutes ses relations avec les hommes, sa colère, sa peur, ses tocs et j'ai trouvé le livre très juste à ce niveau-là. Sa paranoïa est réaliste tout en servant le thriller sans en faire trop (à mon goût)

Au final, Joy Fielding ne m'a pas transporté avec son thriller mais elle m'a intriguée et intéressée quand même tout au long du livre. mais ce n'est pas de ces thrillers auxquels on pense encore quand on l'a terminé.
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Bailez est détective privé pour un grand cabinet d'avocat. Son boulot : traquer les menteurs pour faire jaillir la vérité. Un travail qui demande de l'assurance et de la confiance en soi. Bailez est donc une femme forte, sûre d'elle. Jusqu'à ce qu'un soir, un inconnu la viole. Un choc qui va briser en éclat la carapace que la jeune femme s'était fabriquée. Elle se cloître dans son appartement où elle revit en boucle son viol. Ne vous attendez pas à des courses-poursuites haletantes, des scènes de bagarres ou autres. La lutte à laquelle se livre Bailey se passe presque entièrement dans sa tête. La jeune femme nous entraîne avec elle dans sa paranoïa, croyant reconnaître son violeur à chaque coin de rue, tremblant à chaque fois qu'elle croise un homme « d'âge et de poids moyens ». Pourtant, le danger ne vient pas toujours de là où l'attends et les véritables ennemis de Bailey pourrait être bien plus proche d'elle qu'elle ne le pense.

J'avoue avoir eu un peu de mal au début du roman à me mettre en phase avec Bailez. J'avais envie de lui dire de se bouger un peu, de se faire aider, que ce n'était pas en restant enfermé chez elle qu'elle allait arranger les choses. Mais au fil de ma lecture, j'ai appris à la connaître. En découvrant les faiblesses qui préexistaient chez elle bien avant ce terrible événement, je me suis mise à la trouver plus sympathique. Bailez est profondément humaine. Elle a de nombreux défauts, ce n'était ni mère Theresa ni Superman. Ses réactions ne sont pas forcément rationnelles, mais c'est ce qui lui donne une existence tangible et au final, on finit par s'identifier, peut-être pas à elle, mais au moins à sa quête. Parce que, j'avais beau trouver ses réactions un peu excessives, à la limite de la folie, la vérité, c'est qu'on ne sait pas comment on réagirait, nous, dans de telles circonstances.

Certains passages sont à la limite du dérangeant. On entre très profondément dans l'intimité des personnages, dans celles de Bailez, bien sûr, mais pas seulement. le thème principal est le voyeurisme et la paranoïa. Dans ces grands immeubles de verre vit une population à la fois profondément individualiste, mais en manque d'identité. le paraître devient la seule façon d'exister. Pas facile de trouver à qui on peut faire confiance quand tout le monde joue un rôle. Et les ennemis sont souvent bien plus proches qu'on ne le croit. La fin est surprenante et donne une autre dimension à ce thriller. Pour ma part, j'étais tellement centré sur la quête de Bailez pour trouver le violeur que je ne l'ai pas vu venir.

Lien : http://abigaelc.blogspot.com..
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