La vengeance des mères

Sans doute, la seule façon pour elle de surmonter l'épreuve consiste-t-elle à se réfugier en quelque endroit au fond d'elle-même, où l'on ne peut pas l'atteindre ou la toucher. J'ai connu des femmes en prison, victimes de coups et de viols, qui disparaissaient ainsi on ne sait où. Des fantômes, en quelque sorte.

c'est une drôle de chose la guerre Aye, c'est un peu comme la première fois qu'on laisse un garçon vous faire sa petite affaire. La plupart du temps, on est très déçue parce qu'on s'attendait à beaucoup mieux. On est même un peu dégoutée. Mais d'un autre côté, on a envie de recommencer, et ce jour-là, comme on sait plus ou moins ce qui va se passer, c'est plus facile, et encore plus facile la fois suivante, et tiens, figure-toi qu'à force on aime ça. La guerre, c'est le même principe, c'est pas di différent de l'amour...

- Tu vois, Molly, toi tu t'es vengée, tu lui as réglé son compte, à celui qui a tué ta fille. Alors que Meggie et moi, on sera pas tranquille tant qu'on aura pas pris notre revanche.
- Navrée de vous décevoir, qu'elle répond, mais la vengeance n'est d'aucun réconfort. Ça ne calme pas la douleur, on ne se sent pas mieux pour autant.

C'est une drôle de chose, la guerre. Aye, c'est une peu comme la première fois qu'on laisse un garçon vous faire sa petit affaire. La plupart du temps, on est très déçue parce qu’on s’attendait à beaucoup mieux. On est même un peu dégoutée. Mais, d’un autre côté, on a envie de recommencer, et ce jour-là, comme on sait plus ou moins ce qui va se passer, c’est plus facile, et encore plus facile la fois suivante, et tiens, figure-toi qu’à force on aime ça. La guerre, c’est le même principe, c’est pas si différent de l’amour…
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Il y en a plein les journaux, des histoires de Blancs qui se sont fait scalper, que ça n'est rien que des inventions, parfois, alors l'Etat cherche à rassurer les colons et les financiers.

difficile de critiquer il y a tous les ingrédients que j'aime cependant j'ai eu beaucoup de mal a le terminer... j'ai préféré le premier!

Si tous les hommes sont des guerriers à qui on enseigne dès l’enfance qu’il n’est pas de mort plus noble et plus glorieuse que sur le champ de bataille, alors leurs femmes ne sont que des ventres destinés à mettre au monde de nouvelles troupes de guerriers qui grandiront pour tuer, générations après générations.

Les Blancs, c’est comme une invasion de sauterelles, ils vont infester le pays en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire.

Car en prison, comme ici, être retenue prisonnière est d’un ennui mortel. Nous avons toute la journée pour ne rien faire.

Mais c’est à cause de leurs couilles que les hommes sèment toutes les guerres, la mort et la ruine partout dans le monde.