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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Chrysis est une histoire d'amour, une vraie mais pas celle qui nous est racontée dans le livre, celle qui nous est racontée par le livre.

Jim Fergus courait les antiquaires de Nice avec sa femme mourante quand elle est tombée sous le charme d'un tableau de Chrysis Jungbluth datant de 1925 nommé "Orgie". Par amour pour sa femme, Jim Fergus dont les moyens financiers sont grevés par les frais de santé, va lui offrir cette toile qu'elle adore. Après la mort de sa femme, Fergus décide de retrouver la trace de la peintre et de son tableau. Retrouver Chrysis Jungbluth et son parcours a été une tâche longue et fastidieuse mais pour ce qui est de la genèse du tableau, il lui a fallu écrire l'histoire et là, c'est le drame...

Il nous invente donc une histoire d'amour pas banale mais pas inoubliable entre une peintre aux moeurs libérées et Bogey, parti de son Amérique natale pour faire la guerre en France, une image désuète de cow-boy, bien trop parfait et bien trop lisse, même les personnages joués par John Wayne au cinéma ont plus de profondeur. Quand à Chrysis, elle est certes plus compliquée et plus intrigante mais elle a vraiment existé donc...
Ensuite Jim Fergus se perd dans les fils tortueux de son imagination pour réussir à trouver une explication au tableau en question mais il n'a réussi qu'à m'ennuyer. Faut-il toujours qu'il y ait une histoire derrière un tableau et si oui vaut-elle vraiment la peine qu'on la connaisse ? Si en plus, on l'invente alors là, je ne vois pas l'intérêt.

C'est pourquoi je pense que la véritable histoire d'amour est celle qui liait Jim Fergus à sa femme décédée, cet amour qui lui a donné l'envie d'écrire l'histoire de ce tableau qu'elle aimait tant. Ça c'est joli, c'est une magnifique preuve d'amour, dommage que le livre qui en résulte, l'histoire de cette peinture et l'histoire d'amour qu'il raconte, soient beaucoup moins intéressants.
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Cette biographie romancée s'ouvre sur "Bogey" Lambert, un jeune américain aux origines vaguement européennes qui veut s'engager dans la Grande Guerre, aux côtés des Français. Puis Jim Fergus nous présente Gabrielle Jungbluth, jeune artiste qui intègre la prestigieuse école des Beaux-Arts. L'auteur nous raconte ensuite l'adaptation au "monde de l'après guerre", la première guerre qui a fait tant de dégâts sur plusieurs nations et qui a été si médiatisée (pour l'époque, évidemment).
Une Alsacienne et un Américain, une jeune ingénue de l'art et du sexe face à un jeune accidenté ayant roulé sa bosse ; la peinture d'un côté, la boxe de l'autre et des soldats au milieu : voici quelques uns des ingrédients de cette romance.

Jim Fergus introduit la biographie en explicitant les raisons qui l'ont poussé à écrire sur cette artiste peu connue : l'un de ses tableaux est intimement lié à la perte d'un être cher. Les quelques explications sur l'origine de l'ouvrage lui donne une autre dimension, bien plus personnelle.

J'ai aimé le récit de l'arrivée progressive des femmes dans l'univers artistique, en tant qu'artiste et non plus muse. La part de féminisme naissant, les prémices de l'émancipation vers la liberté relative des années d'entre deux guerres m'ont beaucoup intéressée. Je me suis moins attachée au personnage masculin (Bogey), même si je lui concède un certain charisme.
En revanche, j'ai trouvé l'écriture agréable mais un peu fade, peut-être trop pragmatique s'agissant d'art, de sexualité et de sentiments ? Sur le thème des milieux artistiques des années 1920 à 1940, j'ai largement préféré "Légende d'un dormeur éveillé" de Gaëlle Nohant.
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Jim Fergus a rencontré sur son chemin personnel le tableau intitulé "L'orgie" de Chrysis Jungbluth. Tableau auquel il a désormais un attachement particulier. Attachement duquel découlera son envie d'écrire sur cette artiste française.

Après une traversée rapide de quelques états des États-Unis d'Amérique et de champs de bataille sur le sol français, on se retrouve dans le Montparnasse des années 1920 où beaucoup d'artistes s'essayaient à la transgression.
Malgré le titre évocateur du fameux tableau et le quartier de l'époque, ça n'a rien de pornographique parce que Jim Fergus y a ajouté l'adjectif "joyeux". Adjectif qui peut paraître comme une forme de délicatesse de la part de l'écrivain mais qui, pour ma part, me donne l'impression de côtoyer une certaine forme de naïveté. On a beau être en période d'après-guerre, l'écrivain ne nous laisse rien voir de glauque. J'ai pour cela eu du mal à laisser la biographie prendre le pas sur le roman, par manque de crédibilité.
Mon manque personnel de "joyeuseté" ne m'a toutefois pas gâché complètement cette lecture qui se fit facilement, d'autant plus que, comme à peu près tout le monde, j'apprécie de découvrir une artiste qui m'était jusque-là inconnue. En revanche, j'avoue que ce style ne m'incite pas à vouloir aller dénicher la trilogie à succès de cet écrivain.
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Histoire d'amour dans le Paris des Années Folles.
Ou comment un jeune cow-boy, parti à cheval de son Colorado natal pour aller s'engager en France en 1916, croise la route après guerre d'une jeune artiste peintre au cours de la décennie de liberté et de création des années 20.

Une reconstitution de la période des artistes de Montparnasse assez fidèle dans l'esprit: on croise quelques figures remarquables de l'époque, quelques lieux mythiques de fête et de cette joie de vivre frénétique, de ce renouveau intellectuel porté par une communauté internationale libre et joyeuse tournant le dos aux années noires.

L'atmosphère avant-gardiste délicieusement scandaleuse manque simplement un peu de subtilité dans les détails pour évoquer la liberté sexuelle.
Un décalage d'autant plus surprenant que l'idylle du cow-boy et de la parisienne a parfois des parfums de bluette, avec des personnages que j'ai trouvés un peu "sucrés".

Une lecture que j'ai malgré tout appréciée, en regard de son historique créatif concernant Jim Fergus. Un livre personnel, qui semble lui tenir à coeur, mais qui n'a pas l'envergure et le souffle narratif de certains autres de ses romans.
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La couverture de ce livre proclame " Ce roman est une flèche dans le coeur"...Elle ne m'a pas transpercée. le contexte dans lequel Jim Fergus découvre Chrysis,peintre des années 20 est évidemment émouvant mais je n'ai pas été spécialement émue à la lecture du roman.Celui ci est partagé en deux parties: la première alterne les chapîtres sur Chrysis et Bogey, la seconde débute avec leur rencontre et nous conte leur histoire d'amour. Si elle est romancée, cette histoire est bien celle de la peintre Gabrielle Jungbluth et de son grand amour Bogey. Je ne connaissais pas cette artiste et son tableau Orgie m'aurait donné envie d'accéder à ses autres oeuvres, si malheureusement cela n'était devenu impossible puisque J.Fergus les a toutes achetées...Le roman est plaisant car il nous fait naviguer dans le Montmartre des années folles et croiser beaucoup de ses figures: Braque,Picasso,Soutine...Il nous évoque aussi par le biais des cours de dessin de Chrysis à l'atelier Humbert,la place secondaire laissée aux femmes dans le milieu de l'art, finalement à l'image de leur place dans la société à cette époque.L'engouement du jazz et la découverte du lindy hop,charleston dans les endroits branchés de Paris ajoute une note sympathique au récit. Peut-être suis - je trop exigeante mais j'ai le sentiment d'un "survol" sans profondeur...
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Après avoir découvert chez un antiquaire un tableau de Chrysis Jungbluth, intitulé Orgie, Jim Fergus recherche les traces de son auteur.
Chrysis est une jeune femme moderne qui vit à Paris dans les années 1920. Elle y fréquente les artistes dans le quartier de Montparnasse.
Bogey Lambert est un jeune homme arrivé du Colorado en 1916 avec son cheval pour faire la guerre. Comme la Légion étrangère n'a pas de cavalerie, Il se retrouve à traverser les lignes pour transmettre les messages. Blessé, il se retrouve en Ecosse.
Quelques années plus tard, Chrysis et Bogey se rencontreront à Montparnasse.

Une écriture bien agréable pour un sympathique moment de lecture.
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A l'origine de ce roman, la découverte par l'auteur d'un tableau de 1925, nommé « Orgie » dont le peintre, tombé dans l'oubli est une certaine Chrysis, de son vrai nom, Gabrielle Jungbluth.
Intrigué par cette artiste et son oeuvre, Jim Fergus retrace, de façon romancée, son parcours à partir de 1925, date à laquelle elle s'installe à Paris pour y suivre des cours de peinture auprès d'un professeur réputé. Libre, frondeuse, amoureuse de la vie, la jeune femme veut obstinément devenir un peintre accompli. Pour cela, elle plonge au coeur de Montparnasse et de sa vie nocturne, à la rencontre des artistes, des prostituées, explorant tous les plaisirs possibles.
Son chemin finit par croiser celui de Bogart Lambert, dit Bogey. Engagé dans la Légion étrangère en 1916, ce cow boy du Colorado, devenu le mythique « courrier cow boy » (il ne se sépare pas, même au front de son fidèle « crazy horse »), tente de se reconstruire après les traumatismes physiques et mentaux que la guerre lui a laissés.
Les deux jeunes gens vivent rapidement une relation amoureuse passionnée et épanouie.
Mais la vie libre et sensuelle de Chrysis dont l'évolution de son art est le témoin peut-elle longtemps s'accorder aux valeurs plus strictes de son milieu familial ?
Un livre plaisant car il retrace, assez fidèlement, l'ambiance du milieu artistique parisien des années 20 mais j'ai trouvé que l'intrigue manquait un peu de ressort.

Lien : http://leschroniquesdepetite..
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Par sa force et son talent narratifs, Jim Fergus nous entraîne dans le Paris des années folles et dresse le beau portrait d'une artiste peintre libre, libertine et amoureuse de son homme et de la vie. Je suis fan des romans de cet auteur et une fois de plus, j'ai beaucoup aimé.
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Si ce roman se lit facilement et si les faits rapportés ici sont, même romancés, proches de la réalité apparemment, cette oeuvre ne restera probablement pas dans ma mémoire. Cependant, j'ai bien apprécié ce plongeon dans les années folles, à Montparnasse.
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J'avoue ne pas être très inspirée pour cette critique.
J'ai lu ce livre avec plaisir mais sans passion.
Il raconte la vie de Chrysis Jungbluth, peintre des années folles, libertine au fort caractère et son histoire d'amour avec Bogey, jeune cow- boy américain venu en Europe pour se battre pendant la 1ère guerre mondiale.
Ces portraits sont très réussis mais peut-être que leur vie est brossée trop rapidement et que je n'ai pas eu le temps de m'en imprégner totalement.
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