Donnons lui dans les 25 ans.
Héléna Cervak est en recherche de passé. Tout juste sait elle qu'elle a des origines slovènes. La voilà donc partie sur les routes à bord de sa petite voiture rouge. Elle traverse le nord de l'Italie sans trop s'arrêter aux paysages environnants. Idem pas de carte postale slovène mais des portes où elle sonne avec comme seule indication, un Cervak habite là.
Bon, soyons un peu plus disert.
Tôt orpheline, Héléna a été trimballée de famille d'accueil en famille d'accueil. Elle est restée plus longtemps chez les Jollais, s'étant attachée à Nicole et réciproquement, malgré le père Jollais pas terrible sans être trop méchant ni beau car n'est pas vigneron qui veut pour humoriser comme Claire.
Héléna est une solitaire, excentrique et originale. Un tantinet psychiatrique sur les bords, pas borderline mais plutôt un chouia bipartite navigant entre dépression et logorrhée littéraire avec jeux de mots à la clé n'ouvrant que les portes de qui m'aime me suive.
Sans précédent :
Une dimension probablement autobiographique avec une thématique récurrente si on se réfère aux précédents écrits sans ce présentement précédent d'une Cervak pas claire.
Un style logorrhéique, Héléna se répandant en divagation au fil de ses coutures faites maison. Entre plaisir amusement profondeur philosophique lassitude et cela suffit vous aurez le choix des amalgames.
Redites. Beaucoup de répétitions même si ce n'est pas exprimé à l'identique, encore heureux.
Déception.
Eh oui. Qu'est ce que cela fait de ne pas avoir de passé inscrit dans une lignée familiale. Désolé, je n'ai pas saisi la réponse à moins que l'auteur n'ait fait l'impasse de son ressenti.
A contrario même si nous ne sommes pas vraiment dans le contraire en quoi un lignée familiale est elle source de richesse ou de pauvreté selon que vos parents auront été puissants ou misérables.
Les thérapeutes, les théripathes, les péripatéthygiènes, les thérapeutéticiens, dommage j'aurais dû noter au fur et à mesure ces trouvailles Ferkafkahyène.
La phrase de la fin ainsi que j'aime à les citer :
Un rai de lumière chauffe mon visage, j'attends que l'enfance se passe, que l'enfance me passe, passe.
Comment comprendre cette phrase. Allons jusqu'à la citation de
Walter Benjamin qui porte bien son nom : l'enfance va à la rencontre de l'empire des morts là où il pointe dans celui des vivants.
Commentaire : c'est tout de suite plus Claire.