Clown Doctor

Club N°56 : Manga (Manhua) non sélectionné
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Très belle histoire, sensible, de dépassement de soi, mais pas que.

Un livre facile à lire même pour ceux qui ne sont pas habitués aux mangas.

Laurent
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Un scenario candide et naïf, une situation larmoyante qu'on a lu régulièrement, simplement le contexte du clown hospitalier qui apporte un peu de fraîcheur à l'ensemble.

Absolument sans identité graphique, une écriture qui vise clairement les adolescents, et une romance pour ponctuer le tout, on s'ennuie ferme dans un ouvrage dont le thème principal aurait mérité mieux en effet.

Un grand Bof...

Greg
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Manhua (bande dessinée chinoise) sur les clowns hospitaliers, soutenu par la FFACH (Fédération Française des Associations de Clowns Hospitaliers).

On suit le parcours d'une jeune fille qui a perdu sa jeune soeur mais qui n'a pu lui dire au revoir pas peur.

Elle va transformer cette dernière en énergie pour faire sourire les enfants malades de l'hôpital et pour elle, ne plus avoir peur.

Mel
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Un scénario presque trop facile...

Même si le sujet est très rare, le traitement méritait mieux...

Vincent
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- Histoire

J'ai trouvé ce manhua très beau et enrichissant dans le sens où on connaît finalement assez peu tout ce qui touche aux clowns hospitaliers même si certaines libertés ont été prises par rapport à la réalité. C'était intéressant de voir qu'il était avant tout question de trouver son clown intérieur (l'enfant qu'on était autrefois) avant de passer réellement à la mise en pratique et d'apprendre que les docteurs clowns travaillaient souvent en binôme pour créer un certain contraste. Les voir parader dans les couloirs de l'hôpital et redonner le sourire aux enfants malades met beaucoup de baume au coeur. Constater que les spectacles (personnalisés en fonction de chaque enfant) qu'ils proposent permettent aussi de faire oublier durant un temps leur douleur aux enfants était aussi beau à voir. C'est un travail qui a l'air assez physique et épuisant mentalement parlant, mais c'est un beau métier.

- Personnages

L'héroïne, Chen Xiao-Han, une lycéenne de 17 ans, s'avère très touchante quand on apprend qu'elle prenait toujours tout sur elle quand elle était enfant afin d'éviter d'ajouter un fardeau supplémentaire à ses parents qui devaient déjà beaucoup s'occuper de sa petite soeur née avec un très faible système immunitaire et qui se retrouvait donc cloîtrée dans une chambre d'hôpital. La relation entre les deux soeurs était aussi crève-coeur avec une petite soeur, Qi-En, qui se sentait finalement coupable de monopoliser involontairement leurs parents alors qu'elle ne cherchait qu'à gagner l'affection de sa grande soeur, et cette dernière qui, de par sa fragilité, était incapable de regarder sa cadette mourir à petit feu. Lorsque l'heure fatidique finit inexorablement par arriver, on a le coeur serré.
Un autre personnage que j'ai aussi beaucoup aimé c'est Li Yu-Guang, un garçon jovial et sensible, et le parfait contraire de notre héroïne toujours sérieuse et perfectionniste. Il a lui aussi dû faire face au deuil et la manière dont il l'a fait était à la fois détonante et très belle.
Avec Zhang Wen-Wen, enfant atteint de leucémie, on se rend compte aussi de la dureté de la maladie et du désespoir qu'elle entraîne. La manière dont notre duo de clowns (Chen Xiao-Han et Li Yu-Guang) parvient à l'aborder en dépit de son renfermement est vraiment inventif et touchant.

- Ressenti

Niveau dessins c'est vraiment beau dans l'ensemble même si les arrière-plans demeurent assez simplistes. Les émotions sont très bien retranscrites via les yeux et les expressions du visage des différents protagonistes.
En dépit du sujet sérieux, j'ai beaucoup apprécié les petites pointes d'humour parsemées ici et là (le passage où on voit notre héroïne prendre sérieusement des notes au premier rang pendant que les autres tentaient tant bien que mal de se réveiller à coup de café noir ou d'étirements improvisés me fait encore bien sourire ). Tout le rapport au deuil et à la maladie est traité avec beaucoup de justesse. Quant à la romance entre Chen Xiao-Han et Li Yu-Guang, je l'ai trouvée toute mignonne ( c'était adorable quand il ose l'embrasser sur la joue pour lui faire comprendre ses véritables sentiments vu qu'elle n'a pas l'air de saisir rien qu'avec les mots ) même si elle reste très peu approfondie. J'ai aimé toute la bienveillance qui transparaissait dans le manhua, notamment quand les apprentis clowns hospitaliers s'entraident pour réunir des fonds pour un spectacle en particulier ou quand on se rend compte que les clowns hospitaliers aident aussi bien les enfants malades que les parents de ces derniers qui souffrent beaucoup également. Et à la fin la boucle est bouclée avec l'héroïne qui incarne le rôle de sa soeur défunte en tant qu'ange veillant sur ses parents, chose que sa cadette avait promis de devenir après son trépas.
À noter aussi la présence d'un petit lexique instructif en fin d'ouvrage qui évoque assez clairement les accessoires du docteur clown ainsi qu'un questions / réponses qui en dit plus sur l'origine de l'oeuvre. le manhua reste assez bref (ça pique un peu quand même vu le prix) et aurait sans doute gagner à s'étendre un peu plus pour développer davantage ses personnages, mais la bonne intention est là et c'est le genre d'ouvrage qui pousse à aller de l'avant et ce, avec bienveillance.

Depuis leurs débuts, les éditions Nazca ne m'ont jamais déçue dans le choix de leurs titres taïwanais qu'ils nous permettaient de découvrir. Je leur ai donc fait confiance alors que, clairement, la maladie ce n'est pas vraiment mon sujet favori, loin de là. Et j'ai eu raison car j'ai encore eu un joli moment d'émotion.

Cependant revenons rapidement sur le sujet qui fâche qui éloignera plus d'un lecteur : le prix. En effet malgré un format un peu plus grand que la moyenne, pas forcément justifié vu les dessins, le volume est assez fin, agrémenté en plus de nombreuses pages de contextes en début et fin, ce qui rend celles consacrées à l'histoire assez minces. Cela n'aurait pas été ce petit éditeur fort sympathique et en qui j'ai confiance, je ne sais pas si j'aurais déboursé 9.50€… Cela fait chère la page surtout avec une maquette encore un peu « amateur », notamment côté police d'écriture.

Heureusement, l'histoire, elle, est totalement à la hauteur. Elle nous emmène à la rencontre d'un phénomène que j'ignorais totalement : les clowns dans les hôpitaux. Un vrai métier aussi bien à Taïwan que chez nous, qui offre un réconfort réel aux enfants et autres, patients des hôpitaux, dont le moral pâtit des longueurs hospitalisations et/ou de la gravité de leur maladie. J'ai ainsi découvert grâce à eux, avec émotion, leur existence et pour ça je les en remercie.

Le duo Teng Shu à l'histoire et Cory aux dessins, nous proposent de rencontrer Xiao Han, une jeune lycéenne venant de perdre sa soeur de maladie. Ayant eu une vie qui tournait exclusivement autour d'elle depuis toujours, en tant que soeur et aidante, bien des émotions pèsent encore sur elle et elle n'a résolu ni ce deuil, ni la relation compliquée qu'elle entretient avec ses parents. Les hasards de la vie vont l'amener à rencontrer un de ces clowns qui va lui proposer un stage pour les rejoindre. Xiao Han y voit une façon de soulager son sentiment de culpabilité et son besoin d'être utile.

Bien qu'ayant une narration des plus classique et une caractérisation des personnages assez légère, en même temps, en à peine plus de 100 pages, ce n'est pas surprenant, j'ai trouvé l'histoire fort touchante. le mélange entre les problématiques personnelles de l'héroïne, le stage qu'elle fait, les rencontres qui s'y produisent et la vocation qu'elle se découvre était émouvant et bien rythmé. Les auteurs ont su conter avec fluidité tout cela et ne jamais tomber dans le pathos inutile. J'ai aimé la façon, bien que rapide, dont ils ont travaillé sur les relations de Xiao Han à sa soeur malade, à ses parents obnubilés par elle. Cela a fait écho en moi à ma propre situation de grande soeur d'une personne handicapée. Cela sonnait donc juste.

En plus, l'héroïne était attachante et une vraie émotion s'est rapidement dégagée de l'histoire. Xiao Han était attendrissante, on avait envie de l'épauler et la voir réussir, elle qui est si sérieuse et impliquée. Je me suis amusée de la voir en duo avec Boom, un jeune homme plus léger qu'elle, souhaitant donner le sourire à ceux qui viennent à l'hôpital. Leur relation est totalement téléphonée mais attendrissante car reposant sur des caractères aux antipodes qui se complètent bien. C'était donc mignon tout plein de leur voir travailler ensemble, répéter puis aller donner leurs premiers spectacles.

Je reste cependant un peu sur ma fin. Tout est gentil, mignon, bien mené mais on reste assez en surface et c'est plutôt lisse, à l'image de ces dessins, jolis mais sans âme au fond, juste bien calibré. J'attendais peut-être un peu plus en tant qu'objet narratif et esthétique d'une Médaille d'argent au 17th japan international manga award…

Charmante bande dessinée nous faisant découvrir un phénomène de société méconnu : les clowns hospitaliers, j'ai aimé le titre pour cela, mais j'ai trouvé l'ensemble un peu trop classique, un peu trop facile, un peu trop lisse, surtout pour le prix de l'objet. Je m'attendais à plus comme c'était le cas avec les précédents titres de l'éditeur : Blossom, Funeral Concerto et même Pink Ribbon.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..

on approche des fêtes de fin d'année, pour certains
ce sera l'occasion de retrouver leur famille, amis, entourage mais pour d'autres c'est la solitude, les murs blanc d'un hôpital ou d'une maison de retraite par choix ou par obligation. Une journée de plus à vivre ou survivre pour certains. Aujourd'hui on va aller à l'hôpital dans le service des soins palliatifs pediatriques. Xiao-Chen y a perdu sa soeur il y a quelques mois, elle ne lui a pas dit "au revoir", depuis elle hante les couloirs. Entre deux larmes elle va faire la connaissance des clowns doctor qui lui proposent de les rejoindre pour apaiser sa peine.
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Dans la même collection j'avais découvert "Funeral Concerto" quand mon regard a croisé ce manga je savais que je passerai un excellent moment mais pas que je pleurerai autant. Avec toute la délicatesse, la poésie et l'énergie que demande cette dévotion, on suit cette troupe au nez rouge dont le seul objectif est "de remettre un sourire sur ces visages d'enfants " malades. Xiao-Chen se concentre sur les autres et sa peine s'atténue grâce aux enfants et à la troupe. Elle va réussir à dire au revoir à sa soeur et rappeler à ses parents qu'elle est toujours là et que la vie continue malgré la perte d'un être cher.
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Un très bel hommage à tous ces nez rouges qui oeuvrent pour que les yeux des enfants brillent à nouveau, que leur bouche esquisse un sourire afin de faire résonner leurs rires dans les couloirs.
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A lire absolument, merci à @nazca.editions pour cette publication magnifique.
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Une collègue m'avait vivement conseillé Funeral Concerto, que j'avais dévoré et adoré. C'était donc naturel pour moi de continuer mes découvertes aux éditions Nazca. Je ne suis pas déçu : le contenu et les thèmes abordés m'ont réellement touché.

Xiao Han déteste les hôpitaux et pour cause, elle n'a pas pu dire au revoir à sa petite soeur âgée de sept ans qui est décédée d'une maladie cardiaque. Dès lors, Xiao Han hante les lieux du décès de sa soeur et n'arrive pas à gérer cette perte douloureuse. Jusqu'à sa rencontre avec Capitaine Ou, un clown hospitalier qui a pour mission de redonner le sourire à tous les enfants alités. Notre protagoniste va alors tenter l'aventure et se lancer dans une formation pour devenir Clown hospitalier à son tour.

Le Médaillé d'argent au 15th Japan International Manga Award ; Clown Doctor sensibilise sur le quotidien des enfants malades hospitalisés. Avec une préface réalisée par la Fédération Française des Associations de Clowns Hospitaliers, le ton de l'histoire est donné : l'espoir en est le leitmotiv. Pour la réalisation du manhua, les auteurs ont été sur place, dans les hôpitaux, pour être témoin du métier de Clown Hospitaliers. le rendu en est que plus émouvant et proche de la réalité. Les dessins sont quant à eux d'une belle qualité et ils transmettent parfaitement les émotions.
Ce manhua émouvant donne espoir, en nos personnages, aux enfants mais aussi à nous. La vocation abordée ici est une lumière dans le quotidien morose des enfants malades. Au moment où ces drôles de docteur sont présents pour eux, ces jeunes patients retrouvent leur âme d'enfant et retournent dans leur naïveté et gaîté naturelle.

Les problématiques familiales et personnelles sont traitées avec justesse et sincérité, mais j'aurai aimé que quelques points soient traités sur plus de pages. Notre duo de clowns se forment rapidement et leur relation aurait pu occuper plus d'espace, tout comme leur formation ou le quotidien à l'hôpital. Après ma lecture, j'espère que le premier jet de Feng Shi sera traduit en français et que nous pourrons lire l'intégralité de ce qui était pensé, mais qui n'a pas pu être mis dans ce manhua.

Malgré tout, cela reste un drame poignant et émouvant avec des personnages qui avancent et tentent de vivre avec leur deuil, en somme une tranche de vie d'une grande douceur.
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