A vrai dire, la théière en argile pourpre, dont l'apparition remonte aux Song, fut très populaire durant les dynasties Ming et Qing. A partir du milieu de la dynastie Ming, la production de théière en terre pourpre est peu à peu devenue une forme d'expression artistique conbinant la fabrication d'une céramique, la composition d'un poème, la calligraphie, la peinture, la gravure de sceau et la sculpture.
(préface de Tang Hoi-chiu, conservateur en chef du Hong Kong Museum of Art)
Selon les découvertes issues de recherches récentes dans le domaine de la chimie sur l'analyse de la composition du thé, plus de 450 composants organiques peuvent y être identifiés. Le thé n'est pas seulement bon pour étancher la soif, il est aussi reconnu pour ses qualités favorables à la santé.
(préface de Tang Hoi-chiu, conservateur en chef du Hong Kong Museum of Art)
Depuis sa première découverte et l'évolution qui s'en suivit, de l'utilisation exclusive à des fins médicinales ou alimentaires à l'agréable boisson populaire, tant dans le pays [Chine] qu'à l'étranger, le thé et la préparation du thé ont connu 3000 ans de développement.
(préface de Tang Hoi-chiu, conservateur en chef du Hong Kong Museum of Art)
Anciennement, à vrai dire, le thé était souvent pris comme une prescription plus ou moins diététique ou médicinale et était préparé dans la vaisselle de cuisine ordinaire. C'est avec le développement de méthodes supérieures dans le traitement de la feuille elle-même que le service du thé entra dans un phase plus sophistiquée, et bien que de tels changements aient probablement débuté à cette époque, nous restons mal informés de leur cours.
(AVANT LES TANG, p.97)
Bien que la consommation du thé comme boisson se soit progressivement répandue dans différentes régions de Chine au cours des quelques siècles précédant la dynastie Tang (618-907), il n'existe que peu de preuves montrant que de la céramique était déjà produite alors pour un usage spécifique dans la préparation ou la consommation du thé.
(AVANT LES TANG, p.97)