Un texte et des esquisses au fusain qui évoquent de manière à la fois humoristique et réaliste la vie du pigeon parisien...
Je tiens à rappeler que celui que l'on mange est un pigeon d'élevage et non celui qu'on peut observer dans nos rues et dans nos squares.
A déconseiller à tous les défenseurs des pigeons et des personnes qui les nourrissent dans nos villes...
Un régal pour ceux qui ont été victimes de leur fiente ou qui trouve parfois que trop c'est trop !
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Petite merveille comme on n'en trouve que dans les éditions dites "pour la jeunesse" : audace du texte (diatribe d'une mauvaise fois sans pareille, un régal) et du dessin (gribouillis au crayon gras, noir). Que celui qui n'a jamais râlé contre cette engeance que sont les pigeons n'ouvre jamais ce livre.
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Partout, dans chaque quartier, il y a des vieilles femmes qui portent des bonnets qu'elles ont elles-mêmes tricotés pour leur lancer des miettes ou des saloperies enveloppées dans de vieux journaux.
Il faut voir les pigeons se précipiter sur ces saloperies, histoire d'apitoyer les vieilles.
C'est odieux !
Mais ça marche, car elles recommencent et, eux, refont semblant d'avoir faim.
Le pigeon a vraiment une sale mentalité pour faire ça à une vieille.
"Je hais les pigeons. Surtout les parisiens. D'abord, ils sont laids, gris et prétentieux."