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Citations sur Les Terres Rouges (11)

Vêtue
D'écume
Et d'eau
Sensuelle
Mouvante
Captive d'un seul
Au nom superbe d'infini
Une brume halée la porte
Balancement mouvant et nu
Hanches souples et turquoises
Quand elle gronde elle est puissance
Elle fouette, elle crie, elle veut, elle prend
Elle rugit, farouche, exigeant l'excellence
Puis se donne, amoureuse, allongeant son
élan. Apprivoisée, salée, son pas profond ne
marque pas le sable blanc.

La mer.
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Le temps est vagabond
Avant, après, qui peut le dire
Hier était demain
Maintenant pour l'écrire.
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Mes attentes ne sont pas des attentes mais
des flambées rebelles au seul bois d’exister.
des yeux clairs aux éclipses guerrières, des
fruits de neige, une musique bohémienne,
l’eau d’un secret.

Et je ne suis pas sage.

Je choisis l’or du ciel, son froissé audacieux,
le propos rougissant de l’argile impudique,
le jour nu qui n’a pas sens de jour mais de
pain chaud, de feuillage mûr, de verdeur. Je
choisis le voyage, l’enfiévré, l’inconnu, la soif
qui roule sur les hanches, la mémoire rétive
qui échappe à la loi et la maison lavande qui
craque sous les doigts son parfum ivre et
bleu. Et tes mains aériennes.

Et je choisis septembre plus riche que l’été.

Mes attentes ne sont pas des attentes, mais
l’amour debout, à boire frais dans rien, dans
tout, d’un trait,
comme on écrit.
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Dehors il pleut. Dedans il pleure. Elle se tait.
C'est simple pleurer en silence dans le silence.
Pas de bruit dans pas de bruit.
Des images surgissent. Elle les chasse. Est-elle un chien à qui l'on jette un os ?
Elle sort.
Sous la pluie elle ne pleure plus, elle pleut.
Les mains de l'eau la parcourent.
Elle pense à ses mains à lui.
Elle essuie l'image. L'eau la reforme.
Elle pense un amour, insensé, sans résistance, quatre heures et brioches dorées, langue gourmande, odeur de pommes vertes.
Un clocher sonne quelque part.
Elle imagine quelque chose,
une vraie chaleur où glisser nue par n'importe quel temps.
Les assauts d'une étreinte ouvrant les entrailles sans blessure.
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Elle a marché sur le chemin à la manière des simples et des purs.
Elle a rompu le pain,
Versé l’eau claire des gestes quotidiens sur le rythme des heures.
La joie l’a traversée, tranquillement,
Grâce de ceux qui vivent en aimant sans même le savoir.
Elle a posé des fleurs chaque jour sur sa table.

Quand, pliée aux vents d’incertitudes,
Blessée aux pierres de souffrance, elle a du faire face,
Elle a continué simplement à marcher dans l’essentiel à accomplir.
Les mains laborieuses,
Le cœur et le regard éclairant le pas de ses enfants.

Et le temps a passé tricotant l’existence en mailles d’affection.
Ainsi elle a vécu,
Fidèle, discrète et généreuse,
Le cœur penché sur le meilleur caché dans le plus humble.

Et puis, sereinement, au plus haut du chemin,
Elle a ouvert la porte, elle savait qu’on l’attendait.
Elle est entrée dans la Lumière.

De là, encore chaque jour,
Elle mettra des fleurs sur notre table.


(Pour celle qui fût, ou celle qui aurait du être ...)
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Vêtue
D'écume
Et d'eau
Sensuelle
Mouvante
Captive d'un seul
Au nom superbe d'infini
Une brume halée la porte
Balancement mouvant et nu
Hanches souples et turquoises
Quand elle gronde elle est puissance
Elle fouette, elle crie, elle veut, elle prend
Elle rugit, farouche, exigeant l'excellence
Puis se donne, amoureuse, allongeant son
élan. Apprivoisée, salée, son pas profond ne
marque pas le sable blanc.

La mer.

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L’elfe, aux plis d’écriture, longe le canevas
des lettres.
À cloche-pied de paragraphes en paysages
elle affranchit le sens, recueille l’eau des
phrases, ricoche aux circonflexes, déplace les
césures, change le foin des mots.
Des fables de l’été jusqu’à l’hiver des
dictionnaires elle taille le plomb, imprime le
papier, dégage le cristal.
Et, d’hermines en mystères, elle trace le
sens. …
     
p. 45
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Il me souvient ses robes claires, ses mains quand elle repassait, ses livres, et cette manière qu'elle avait de les faire aimer. Il me souvient l'inséparable, sa voix quand elle chantait, le modeste, son bruit de pas, les frondaisons de ses pensées.

Il a fait doux tout aujourd'hui et le printemps m'a ramené ce temps où j'étais petite quand elle beurrait mes goûters. Elle est dans un passé fragile, dans un parfum de linge frais. j'essaie d'inscrire son sourire entre les lignes et le papier.

Assise au bord de mon enfance, je cherche à retenir l'éclat d'une robe d' étoffe claire qui ressemble à ma mère qui n'est plus là.
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Mon écriture est orpheline quand elle n'a pas pour destination le coeur d'un homme;
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Là où tu es que je ne sais
Lis-tu toujours?
Dis, écris-tu encore?
As-tu retrouvé le jardin, le jardinier?
Les heures envolées du clocher?
Y a-t-il au moins un bras d'eau calme
Où naviguent des canards blancs?

Ici, sur le calendrier, on peut lire:
Fête des Mères

As-tu toujours ces robes claires?
Là-bas, aimes-tu le printemps?
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