J'adore l'illustration de couverture, elle est très parlante. Si vous regardez bien, le haut de cet étrange bâtiment est un immeuble très moderne, au graphisme très détaillé, à l'étage du dessous, des immeubles plus anciens, et dessous d'encore plus anciens, et ainsi de suite, le graphisme devient aussi de plus en plus brut et sommaire, pour finir en bas avec des huttes en bois sur pilotis avec des toits de chaume, dessinées au trait brut, en noir et blanc. C'est un peu ce que raconte l'histoire. Un jour est décrété la fin de l'argent virtuel et de la bourse. Les gens retournent vers des valeurs plus naturelles, on suit la famille de générations en générations, fin de la technologie, retour à la nature… C'est au départ une utopie écologique, mais elle se transforme en un monde de plus en plus vain et ridicule. Les personnages ont tous l'air d'écolos baba cool idéalistes et un peu niais. Je ne sais pas trop qu'en penser, la vision est très caricaturale, et le propos contradictoire, il nous faudrait donc choisir entre la pollution et l'âge de pierre. le récit ridiculise plus le propos écologique qu'il ne condamne la pollution. Je n'ai pas retrouvé dans l'histoire la finesse de l'illustration de couverture et je ne suis pas convaincu du message de cette histoire.
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