The Bell Tower

Pouvons-nous devenir prisonnier de notre métier?
Notre métier influence t-il notre vie au point d'en devenir dépendant émotionnellement?
C'est la question que pose-littéralement- le nouveau roman de R.J Ellory qui, au risque de me répéter, est passé maître lorsqu'il s'agit de mêler polar noir et poésie.
Un polar noir qui se lit et se vit au rythme des vies qui passent et trépassent. Les pages s'enchaînent à toute vitesse et l'intensité grandit à mesure que les situations et les langues se délient. Et au milieu de tout ce tumulte se trouve notre anti-héros parfait: Garrett Nelson. Homme tout ce qu'il y a d'ordinaire, qui n'aspire qu'à être heureux et à retrouver un boulot qui lui convienne.
Il se retrouve prit dans un engrenage qu'il ne maîtrise pas et qui pourrait lui coûter ce qu'il a de plus cher.
Au fil du roman on retrouve les thèmes chers à l'auteur: la tolérance, la quête de soi, la rédemption, le droit à une seconde chance. Tous ces sujets qui ont fait de Ellory une référence en son genre. Il mêle habilement violence physique et verbale et moments de calmes. le tout servi par une prose et un choix de mots qui apaise et et enrichit le propos.
Une réussite.
Bonne lecture à tous.