Livre obtenu grâce à Masse Critique Québec, et je ne pouvais pas avoir gagné meilleur livre car les anglicismes et l'orthographe au Québec sont justement des sujets sur lesquels je me questionne depuis que je suis arrivé dans cette province il y a un an et demi. Pourquoi les Québécois utilisent autant d'anglicismes alors que le gouvernement semble tout faire pour rendre la vie dure aux anglophones? D'après l'auteure, il n'y a pas tant d'anglicismes que cela au Québec. Quel paradoxe! Pourquoi beaucoup de Québécois font tant d'erreurs quand ils écrivent? (du moins, dans la région où je réside). La langue française est difficile à maitriser et je suis tout-à-fait d'accord avec l'auteure comme quoi il faut rendre l'orthographe du français plus facile et accessible. Bref, je conseille ce livre très intéressant pour en savoir un peu plus sur la langue française.
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Premièrement, je remercie Babelio pour la remise de ce livre lors de la Masse critique. J'ai trouvé que cet ouvrage était un beau concentré d'information sur notre langue et un rappel de sa provenance et de certaines règles. Même si le français est notre langue maternelle, il est vrai qu'elle est très difficile à maitriser. À partir de plusieurs exemples, l'autrice nous explique la provenance des règles orthographiques ainsi que des anglicismes qui se sont ralliés à notre langue au fil du temps.
Le français est tellement une belle langue qu'il faut vraiment être fier de la parler et de l'écrire. Ici au Québec, nous sommes pratiquement la seule province du Canada à l'utiliser. Il est donc très important pour nous de la défendre afin de la préserver envers et contre tous.
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Or nous faisons tous et toutes des fautes. Même les personnes qui ont fait de l’écriture leur métier, les journalistes, écrivains, rédactrices et traducteurs, doutent parfois lorsqu’ils écrivent et doivent consulte des ouvrage de référence, pas uniquement pour des questions pointues de style ou pour trouver un synonyme inusité, mais parfois uniquement pour vérifier une orthographe ou un accord.
À toutes les périodes de l’histoire de la langue française, des individus ou des groupes ont tenté de proposer des solutions aux problèmes de l’orthographe. Même si les changements qui ont touché l’orthographe française n’ont jamais permis de faire table rase et de repartir à zéro, de tout temps, des voix se sont élevées pour réclamer une orthographe moins illogique.
Les discours négatifs sur le français québécois, qui mettent toujours l’anglicisme au cœur du problème, m’apparaissent comme un affront aux efforts titanesques déployées ces dernières décennies par de nombreux acteurs qui ont parfois dédié leur vie à améliorer le sort de la langue française au Québec.
La première nuance à apporter, et elle est de taille, concerne l’acceptabilité des anglicismes : ce mot est devenu synonyme de faute, alors qu’il s’agit au départ de la manière de nommer un emprunt à l’anglais sans connotation négative.
Et si on voyait les RO (rectifications de l’orthographe) comme un point de départ vers une écriture moins alambiquée ? On secouerait l’immobilisme qui afflige l’orthographe française, ce qui aurait des répercussions positives sur l’apprentissage, la motivation et le décrochage scolaire… L’orthographe n’est pas une fatalité, une incongruité que l’on n’a pas le choix de subir: c’est un artéfact qu’on peut modeler p. 137