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Philippe Biget (Traducteur)
EAN : 9782912667472
221 pages
Finitude (20/09/2007)
3.17/5   6 notes
Résumé :

Le Chicago de Stuart Dybek n'est pas celui des majestueux buildings qui bordent le Lac Michigan, c'est plutôt le Chicago populaire des quartiers polonais ou mexicains; le clinquant y cède le pas au rêve et au merveilleux. Là, une fille à demi nue, prisonnière de la glace, légende urbaine pour certains, devient l'objet d'une quête désespérée. Quelques accords d'une polonaise de Chopin s'échappant ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Recueil de nouvelles d'un auteur américain d'origine polonaise inconnu du public français.
Mélancolie du temps qui passe, familles qui se délitent, parents qui vieillissent et enfants qui émigrent vers des régions plus propices à l'emploi, alcoolisme qui mine les relations, mais aussi tendresse des souvenirs d'enfance, parties de base-ball de rue et sorties avinées entre camarades, les filles que l'on drague, le tout dans un quartier pauvre d'immigrants slaves.
Tout cela constitue la matière première que brassent ces récits écrits souvent avec une plume poétique parfois hermétique.
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
J’écrivais de nouveaux mots, des mots que je n’avais jamais entendus auparavant, et pourtant, aussitôt que je les avais écrits, leur sens devenait clair, comme s’ils appartenaient à un autre langage dans lequel les mots étaient compris grâce à leur son, comme la musique. Quand la lumière revint, je ne me rappelais plus leur signification et j’ai jeté la feuille.
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Jouer champ intérieur exige de la communication, des échanges incessants entre les membres de l’équipe qui se réconfortent mutuellement. Mais il se trouvait à l’écart, clairement un joueur de champ extérieur (on serait tenté de dire un outsider. Le champ intérieur est un lieu pour les grandes gueules, les coléreux, les mâcheurs de chewing-gum ; l’extérieur c’est pour les solitaires, les contemplatifs, les rêveurs, ceux qui passeraient volontiers leur temps à chercher des trèfles à quatre feuilles et à chasser les moucherons plutôt qu’à brailler des encouragements à leurs partenaires. Les gens pourraient très bien être divisés en deux catégories : les joueurs de champ intérieur et ceux de l’extérieur.
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Peu importe qui avait pressé la détente, il semblait en tout cas plus plausible que la mort ait été provoquée par un coup de feu que par une cause naturelle, une crise cardiaque par exemple. Mourir à cet âge n’est jamais naturel ; c’est toujours violent. Non que les jeunes gens ne puissent mourir d’une crise cardiaque, mais lui, ce n’était pas son genre. D’accord, il avait l’air tranquille, mais pas comme s’il avait été continuellement à l’écoute de son pouls, comme le lui avait recommandé sa famille depuis qu’il avait l’âge de jouer. Ce ne pouvait non plus être une leucémie. Il n’était pas un athlète suffisamment talentueux pour mourir de ça.
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Mes tantes et mes oncles parlaient de la « faiblesse » de Dzia-Dzia. Ce mot me rendait toujours nerveux. Moi aussi j’étais faible – faible en orthographe, en anglais, en histoire, en géographie, presque en tout sauf en arithmétique, et cela uniquement parce qu’on y utilise les chiffres au lieu des lettres. Car le point le plus faible était mon écriture. Les sœurs se plaignaient qu’elle fût totalement illisible et que mon orthographe ressemblât à celle d’un réfugié ; elles menaçaient de me faire rétrograder si je ne parvenais pas à faire des progrès.
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Maman avait toujours insisté pour que l’on parle un langage poli à la maison. Quiconque oubliait de dire « s’il vous plaît » ou « merci » offensait autant ses oreilles que s’il avait proféré une malédiction.
« Il faut dire “oui” et pas “ouais” », corrigeait-elle. Ou bien : « si tu dis encore “hé !”, tu iras loger dans une étable. » Elle considérait que les abréviations usuelles étaient des signes de paresse, comme ne pas ramasser ses chaussettes sales.
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