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Évidemment qu'un tel couple, auréolé de bonheur dans ces années 40 où ailleurs « dans les autres maisons, les autres familles, des hommes hurlent, cognent sur des enfants ou leur mère parfois à grands coups de ceinturon », évidemment qu'un tel couple aux accents de parentalité moderne, sans clôture pour leur maison du bonheur qui les fait passer pour de doux dingues, voire des communistes, évidemment que ça ne durera pas.
Joseph est un ancien timide, cordonnier, il est allé chercher dans une vallée voisine la fille d'Ernestine « l'américaine » bien connue par là-bas, et voilà Louise l'institutrice déterminée à suivre ce géant aux doigts de fée, qui lui promet une valise digne de ce nom, et des chaussures bien sûr, les plus belles pour les lignes de ses pieds.
Louise et Joseph habitent aux abords des hauts sommets alpins et « font l'amour sans bruit, rarement, pour la lignée », fondent rapidement une famille à quatre enfants avant le jour funeste où Louise s'est décidée à le suivre là-haut dans les alpages, entourés de glaciers et de crevasses.
Alexandre Duyck est journaliste, il a imaginé la vie des deux tourtereaux alpins avant le drame, la vie des descendants après en s'appuyant sur un fait divers de 2017, quand le réchauffement climatique a permis aux glaciers de rendre les corps de Francine et Marcelin Dumoulin 75 ans après, et en s'intéressant aux survivants de la famille. le roman est une merveille incandescente qui confronte la majesté des hauts sommets à la fragilité humaine dans une écriture profonde et juste, il s'entoure de silences et de questions, dont la possibilité du deuil quand ceux qui restent ne peuvent accorder au terme de disparus la valeur communément admise.

« Comment décider que l'on supprime le présent de l'indicatif pour passer à l'imparfait ? »
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Alexandre Duyck aurait pu faire sienne cette phrase de Philippe Claudel :
«Ce qui me plaît dans la montagne comme dans l'écriture, c'est de me trouver confronté à quelque chose qui me dépasse, de façon humaine, et d'essayer d'y trouver ma voie, que ce soit sur une paroi ou dans un roman.»

Je ne sais si Alexandre Duyck est féru de montagne, mais il s'est effectivement confronté à quelque chose qui le dépasse et nous depasse tous. Et il a réussi à y trouver sa voie, il a réussir à bâtir un magnifique roman,
Il s'est emparé de ce que l'on peut appeler communément "fait divers", ces deux mots qui adossés l'un à l'autre qui globalement ne signifient rien d'autre que ce qu'ils veulent dire.
Comme disait Camus : "mal nommer les choses c'est ajouter au malheur du monde"...
Mais derrière derrière ces deux mots, il y a généralement une tragédie avec ce qu'elle comporte : unité de temps, de lieu et d'action.

Ils s'appelaient Marcelin Dumoulin, 40 ans, et Francine Dumoulin, 37 ans.
Lui était cordonnier ;
Elle, institutrice.
Ils vivaient dans le Valais en Suisse.
Partis nourrir leur bétail le 15 août 1942, ils ne sont jamais revenus. Ils avaient cinq fils et deux filles.
Soixante quinze ans plus tard, ce que la nature prend, la nature finira par le rendre, et c'est bien ce qu'il s'est passé en 2017. le glacier a rendu, ou plutôt redonné, les corps de ce couple, comme enlacés pour l'éternité.
Voilà pour la réalité, pour le roman Marcelin est devenu Joseph, Francine est devenue Louise, mais qu'importe

Joseph aime sa montagne, il connaît sa montagne, il s'isole dans sa montagne, il respecte sa montagne..
" Ancrée dans sa mémoire rétinienne, dans son crâne, son cerveau, il prend cette précaution au cas où cette ascension serait la dernière. Il n'emmène jamais son appareil photo en montagne, bien trop lourd, trop fragile, le froid, la pluie, tout se joue dans sa tête. Puis, quand la contemplation s'achève, il parle, il se parle, comme les fous, les alcooliques, il n'est ni l'un ni l'autre mais ici, il déraille, s'en arroge le droit, s'accorde ce privilège des sains d'esprit qui savent qu'ils ne sont pas fous quand ils se parlent à eux-mêmes."

Jusqu'à ce jour où pour ses treize années de mariage, Louise a choisi son cadeau : monter avec lui, comme pour partager sa montagne...
" C'est le 15 août 1942, le jour de la fête de Marie. Ailleurs, de l'autre côté des quatre frontières, la française, l'italienne, l'allemande et l'autrichienne qui ne font plus qu'une, partout ailleurs, la guerre, encore la guerre. Ici, en Suisse, au pied du glacier des Diablerets, pas de combat, pas de bombe, la mort ne demeure qu'accidentelle, une coulée de neige, un rocher qui se détache soudain, le feu l'été ; ou la mort naturelle ; ou un mari jaloux, une querelle de voisinage, un infanticide de-ci de-là, éventuellement une empoisonneuse mais on vit à l'écart du conflit bientôt planétaire, on vit loin et hors du monde. le pas de côté constitue par ici une tradition, comme un art de vivre. "

Mais comme le disait, si justement, l'alpiniste Reinhold Messner : "La montagne n'est ni juste, ni injuste. Elle est dangereuse"
Et Alexandre Duyck de confirmer ce qui pourrait être un adage :
" En Suisse comme à Chamonix, dans les Dolomites comme au fond du Tyrol autrichien, la montagne a vite fait de combler les espaces encore vides des cimetières. Par ici, chaque famille possède ses morts, pas moins glorieux que ceux du champ de bataille. Des enfants glissent, des hommes se perdent, des imprudents se penchent trop près du vide, une avalanche déboule. Des inconscients partent trop tard, des corps tombent, se blessent, appellent au secours avant de s'endormir. "

Le réussite d'une ascension quelle qu'elle soit, tous les alpinistes vous le diront, c'est le rythme, la constance du rythme, le rythme des pas, le rythme des pas, et l'économie de la parole, parler à bon escient, le reste n'est que ressenti, introspection, admiration,...

Et bien l'écriture d'Alexandre Duyck, c'est tout cela à la fois.
Je l'ai découvert, à la lecture de son livre, "Un effondrement", un livre d'une écriture juste et puissante, un livre d'une justesse et d'une pudeur, sur un sujet ou l'on peut lire tout et n'importe quoi : le burn-out. Il réitère le même exploit, s'emparer d'un sujet et le traiter avec son style.
Il possède ce que peu d'écrivains, possèdent à l'heure actuelle, cette faculté de vous faire ressentir que chaque mot, chaque signe de ponctuation, chaque dialogue, est là tout simplement à sa place.
À l'image de l'alpiniste, Alexandre Duyck fait la trace, nous guide, nous le suivons, le rythme est juste, la progression est précise, le tempo est le bon, aucune fioriture, aucun artifice, juste l'essentiel : ressenti, émotion, affection, émoi, angoisse, et enfin expiation....

Et il y a cette couverture toute un condensé de la montagne, qui fait penser à ces mots de Gaston Rébuffat : " Les montagnes ne vivent que de l'amour des hommes. Là où les habitations, puis les arbres, puis l'herbe s'épuisent, naît le royaume stérile, sauvage, minéral ; cependant, dans sa pauvreté extrême, dans sa nudité totale, il dispense une richesse qui n'a pas de prix : le bonheur que l'on découvre dans les yeux de ceux qui le fréquentent. "
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Les Héritier. Famille modèle de ce petit village Suisse. Joseph, cordonnier et propriétaire de vaches qu'il monte voir seul chaque été. Louise, institutrice, intelligente, au caractère bien ferme. Parents aimants de 4 enfants. le soleil brille pour les Héritier.

Jusqu'à ce 15 août 1942. Louise décide d'accompagner Joseph à l'alpage. le trajet est dangereux. Il faut traverser le glacier des Diablerets en cette période des orages. Joseph ne peut rien refuser à sa femme. Ils ne reviendront jamais. Faisant de leurs enfants des orphelins.

Quelle émotion ! Alexandre Duyck, grand reporter, a rencontré l'aînée des enfants Héritier. Une vieille dame qui, à 90 ans, pleure lorsqu'elle dit Papa et Maman. Si leurs corps ont été retrouvés en 2018, le glacier a gardé ses secrets. Secrets que l'auteur comble avec délicatesse et justesse.
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Les Alpes suisses, 1942: histoire d'une famille qui se construit, qui vit, puis qui éclate, une catastrophe inattendue et pourtant prévisible emportant le bonheur avec violence. C'est très bien écrit, récit romancé d'une histoire vraie, on est transportés dans cette montagne sauvage, si belle et si cruelle. Les histoires mélangées, disparates et pourtant semblables des enfants émeuvent, on sort du récit attristé, mais pas bouleversé: petit bémol, je suis pour ma part resté plutôt spectateur de leur vie.
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En quelques phrases j'ai été transportée dans les Alpes Suisses en 1942. J'ai senti le parfum du cuir dans l'atelier de Joseph, j'ai admiré le respect qui soudait ce couple, je les ai vus élever leurs enfants et chanter avec eux, jusqu'au jour du drame où tout s'est effondré...
Le tragique étant de savoir que cette histoire est inspirée de faits réels,
Bravo à Alexandre Duyck pour ce petit bijou d'écriture.
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SUBLIME 🌟🏔

1942. Comme chaque année, Joseph part en montagne mais cette fois, sa femme Louise, elle aussi avide de sommets et de beauté décide de l'accompagner. Les quatres enfants seront gardés par des voisins. Un jour passe, puis deux, puis trois, le couple ne rentre pas ...
Des dizaines d'années après, l'auteur de ce livre rencontre l'ainée de cette fratrie. Elle est âgée de 87 ans, et elle raconte l'histoire de ses parents, et ce qui a changé quand ils sont partis lorsqu'elle avait 12 ans et pour toujours...

Cette fiction est librement inspirée de la disparition de Francine et Marcelin Dumoulin, survenue en montagne en 1942. Leurs corps furent enfin retrouvés en 2017.

"Pour magique qu'elle soit, il faut se méfier de la montagne à tous moment, tous les jours et depuis toujours. La montagne est une ogresse, une avaleuse d'enfants, elle se moque des frontières et des lois, elle s'impose, prend ses aises, séduit, elle appelle, elle attire, arrache, tue, ensevelit, écrase."

J'ai été embarquée dans ce coin perdu des Alpes suisses, j'ai entendu avec eux l'appel de la montagne et des beaux sommets. J'ai ressenti la puissance de leur amour, la détresse de ceux qui sont restés en bas, seuls.
Une histoire aussi dramatique que belle. Une véritable tragédie dont on a comblé les vides et les silences pour rendre hommage une fois encore à tous ceux que la montagne a emporté, et à ceux qu'elle va continuer de prendre. Les secrets des glaciers sont impénétrables et la montagne est bien plus qu'un personnage à part entière.

J'ai été totalement charmée par la plume d'Alexandre Duyck qui nous conte avec une grande poésie le beau, comme l'âpre. C'est donc un court roman que je ne peux que vous recommander !

Envie de partir à la rencontre de Louise et Joseph direction les sommets? ✨️
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Sa Louise, il a été la chercher dans la vallée à côté, Joseph, le cordonnier du village, et l'amour s'est décidé d'un coup, il est juste rentré le lendemain avec elle, avant de se marier très rapidement. Pourtant, rien ne semblait les prédestiner l'un à l'autre, lui l'artisan audacieux et le « procureur de l'alpage », qui prend soin de ses vaches autant qu'il veille sur celles des autres, elle, l'institutrice consciencieuse, amoureuse du savoir et de sa transmission, gardienne des beautés de la langue.
Dans ce coin perdu des hautes Alpes suisses, du côté des Grisons, le jeune couple détonne, faisant figure de « doux dingues ». Peu à peu, Joseph prend de l'importance dans la vie du village, s'occupant de sa cordonnerie, en vrai artiste du cuir, talentueux et fier, mais aussi de reconstruire une grange ou de fabriquer un cercueil, quand il le faut. Louise, l'institutrice, comme une seconde mère pour les enfants du bourg, est appréciée pour son autorité autant qu'elle est contaminée par la réputation sulfureuse de sa mère, l'Ernestine, « l'Américaine », une mère au destin d'aventure, qui a parcouru le monde jusqu'en Californie, où elle a participé à la ruée vers l'or, avant de revenir, pour finalement abandonner plus tard ses enfants, et aller vivre seule, dans un cabanon isolé sur les hauteurs. Si le couple s'attire ainsi, parfois, ragots de jaloux et commentaires fielleux sur leur réussite, le bonheur semble régner sur la maisonnée, où sont nés quatre enfants. le 15 août 1942 – on est en Suisse, dans un recoin du monde où la guerre qui déchire l'Europe semble n'avoir aucun écho -, alors que l'aînée des filles, Marguerite, n'a que douze ans, Louise, qui a supplié son mari de pouvoir l'accompagner pour une fois dans cette randonnée, part à flanc de montagne derrière son Joseph, pour accomplir la montée rituelle vers les pâturages et leurs vaches. , puissant
Avec toi, je ne crains rien est un récit magnifique, mettant en scène la puissance de l'amour d'un couple, mais aussi le tragique des destins familiaux, lorsqu'un accident détruit l'harmonie du foyer. On s'attache autant aux figures de Louise et Joseph, qu'aux personnages d'Ernestine ou des différents enfants, en particulier des deux filles, Marguerite et Suzanne, que leurs fortes personnalités respectives opposent. Et la langue d'Alexandre Duyck, imposant son rythme et sa poésie, apporte au drame toute sa résonnance. La montagne, ici, est aussi plus qu'un décor… l'un des acteurs, puissant, de l'histoire ! Les ombres de Ramuz ou de Giono planent sur ce texte... En faut-il plus pour vous convaincre de suivre les pas de Louise et Joseph vers les sommets ?
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Une tragédie familiale, une de plus, décrite, imaginée et documentée emmène le lecteur dans les Alpes suisses, au coeur d'un village de mazots brûlés par le soleil. Dans les années 20, les montagnards sont reclus dans les vallées, astreints aux travaux pénibles que dictent les saisons. “Nous sommes au mitan du mois d'août, celui qui sert à préparer la guerre contre l'hiver”.
La famille de Joseph, le cordonnier du village, composée de deux jumeaux de 4 ans et deux soeurs de 9 et 12 ans, est vouée à l'éclatement et au placement aléatoire des enfants dans des familles d'accueil suite à la disparition des parents.
La Noire ou Fée blanche c'est la malediction, c'est la colère de la montagne, quand d'un coup, le brouillard, le froid enveloppent le glacier des Diablerets monstre endormi. le piège se referme alors inexorablement sur les parents montés à l'alpage pour le week-end et qui ne reviendrons jamais plus, engloutis par la montagne.
Au village, les secours s'organisent mais les vaines recherches seront abandonnées au bout d'une semaine.
Le pire des deuils, l'absence des corps, peut commencer. Les orphelins vivront séparés les uns des autres. Les rumeurs d'abandon, les questions sans réponses, les fantômes auront scellé leur destin. Jusqu'à ce que 75 ans après le drame, réchauffement climatique oblige, le glacier rende les corps enlacés parfaitement conservés de leur parents. L'énigme de leur disparition enfin résolue, l'honneur est rendu.
Ce récit dramatique fait écho aux récentes disparitions d'un groupe d'alpinistes chevronnés happés par la Noire sur la route des glaciers entre Zermatt et Arolla.

Trois frères, Jean-Vincent, David et Laurent, leur oncle Joël et leur cousin Marc ont tous perdu la vie durant le week-end dernier, lors d'une randonnée à ski. Partis de Zermatt le samedi 9 mars 2024 avec l'intention de rallier Arolla, ils ont été surpris à 3500 m d'altitude par une violente tempête de foehn. Paix à leur âme.

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Ce livre est un conte, une ode à l'humanité, à la Famille et à la nature. La vie se déroule paisiblement dans ces montagnes jusqu'à cette journée de l'été 1942. L'auteur nous y transporte : le lecteur n'est pas spectateur, il partage l'émotion intacte ressentie. Une prouesse, une histoire vibrante de sincérité.
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Coup de coeur ❤️

Avec toi je ne crains rien de Alexandre Duyck auteur et journaliste travaillant pour le magazine le Monde.

Dans ce roman l'auteur va s'inspirer de la disparition de Francine et Marcellin Dumoulin qui est survenue en montagne près de Savièse en Suisse le 15 août 1942 et où leurs corps furent enfin retrouvés le 13 juillet 2017 .

Le récit s'inspire de faits et de témoignage d'époques confiées par les proches à la Fondation Bretz-Héritier, mais, les personnages , l'histoire , les scènes et les dialogues sont en très grandes parties imaginaires .

Pour autant , la plume de Alexandre Duyck va nous faire plonger de manière remarquable dans l'histoire de Louise et de Joseph héritier , ce grand et fort Joseph d'un mètre quatre-vingt-dix ,cordonnier de son village et de cette Louise institutrice de son village avec un caractère sachant se faire respecter .

Joseph est allé la chercher sa Louise dans une autre vallée et il le sait beaucoup parle dans son dos , car il vaut mieux se marier entre gens de la même vallée ou avec sa cousine . Mais , Joseph ne le souhaite pas. Il le dit à Louise , là où je t'emmène , il se peut que l'on ne t'aime pas , mais , Louise s'en moque et lui réponds on verra bien et cette seule réponse le convainc que ce sera sa femme pour la vie .

De cette amour naîtra 4 enfants , Marguerite, Suzanne, André et Jean les jumeaux , des gens heureux et en harmonie qui font des envieux dans le village . La vie s'écoule , Joseph aide son prochain , ne sait pas dire non , quand on lui demande un service et Louise donne la classe 6 mois par an quand les enfants n'aident pas aux champs .

Cela fait 13 ans que Joseph est venu la chercher dans son village et Louise veut un cadeau spécial, elle a décidé de monter avec son mari pour une fois là-haut , de faire ces douze heures de marche pour aller voir nos vaches de l'autre côté de la montagne , elle sait que ce sera une marche difficile et elle fera plier son mari réticent par son esprit de persuasion.

Ce roman nous raconte cette histoire d'amour entre Louise et Joseph , de l'harmonie d'une famille , de la beauté de la montagne et de ces imprévisibles changements de temps en haute montagne . de l'impact sur une famille de la perte de deux parents qui ne reviennent pas et du poids de mauvaises langues .

Un roman qui vous emmène par sa description de la beauté de la nature Suisse des Diablerets et qui est aussi un voyage pour comprendre tous les bouleversements de la perte de ses parents dont on ne peut faire le deuil faute de corps


Une très belle lecture , courez chez votre libraire ❤️


Cicchero Jocelyne
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