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EAN : 978B00184MPSW
(30/11/-1)
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Sonnet XLVI


Le feu devers le Ciel s'élève incessamment,
Les eaux courent au sein de la mer poissonnière,
Et sans fin dessus nous la Lune avec son frère *
Reversent l'eau qu'ils ont tiré subtilement.

Les arbres qui de terre ont leur accroissement
Par le temps ou par feu retournent en poussière :
Et même ce grand Tout fait d'un rien seulement
Ne sera plus qu'un rien en son heure dernière.

Enfin tout ici- bas retourne d'où il vient,
Et par ce seul retour le monde s'entretient :
C'est donc avec raison, ma cruelle Uranie,

Tes yeux ayant causé mes ardeurs peu à peu,
Que mes vers provenus des ardeurs de mon feu
Retournent à tes yeux, dont ils ont pris la vie.


*son frère : le Soleil
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Pourquoi pour mon malheur eus-je l’œil si léger ?
Pourquoi le sens si prompt, et l’esprit si fragile,
Que de voir, que d’aimer, et que de m’engager
À servir un bel œil d’un labeur inutile ?

Pour avoir vu je meurs, mais d’une mort subtile
Qui renaît d’elle-même et ne fait que changer,
Pour aimer je me vois tous les jours outrager,
Et servant je languis en ma prison servile.

L’œil, le sens et l’esprit, trop prompt, trop clair, trop vif,
M’a trompé, m’a séduit, m’a fait être captif
D’un attrait, d’un propos, d’un amoureux cordage.

Pour avoir vu, aimé et servi son bel œil,
L’ardeur, l’amour, les fers, me mènent au cercueil.
Dieux ! faites pour le moins que la mort me soulage !
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Je voudrais bien être vent quelquefois
Pour me jouer aux cheveux d’Uranie,
Puis être poudre aussitôt je voudrais,
Quand elle tombe en sa gorge polie.

Soudain encor je me souhaiterais
Pouvoir changer en cette toile unie
Qui va couvrant ce beau corps que je dois
Nommer ma mort aussitôt que ma vie.

Ces changements plairaient à mon désir,
Mais pour avoir encor plus de plaisir,
Je voudrais bien puce être devenue,

Je baiserais ce corps que j’aime tant,
Et la forêt à mes yeux inconnue
Me servirait de retraite à l’instant.
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Vidéo de Etienne Durand
Estienne DURAND — Qui est cet inconnu ? (Chaîne Nationale, 1957) Un extrait de l'émission "Heure de culture française", par Jean-Louis Gerbault, diffusée le 27 décembre 1957 sur la Chaîne Nationale.
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