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Citations sur Le roi disait que j'étais diable (153)

La mort unie les êtres, soude les villages. On l'aime pour cela. Sa menace rapproche les hommes. La mort, vous le voyez, est la pire ennemie de la solitude.
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« Je connais deux moments où les rois sont ridicules. Lorsqu’ils sont en colère et lorsqu’on les épouse. Ils découvrent combien ils sont petits. » (p. 14)
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Le roi est mon mari. Ce n'est pas un homme de colère mais de mots. Il s'entretient à voix basse avec son abbé. Il récite souvent les textes sacrés, tout seul, en marchant. Il ne décide rien sans l'avis de ses vassaux. Louis rêve d'une vie monacale, de paroles et de respect. Tout ce que je fuis depuis l'enfance. Tout ce que je hais. Si je pouvais, je vivrais dans un palais immense peuplé de soldats et de poètes. l'épée, le livre : voilà les objets sacrés, disait mon grand-père. La première défend la terre, le second chante l'amour. Chez moi, dans le Sud, ni le sang ni la chair n'ont jamais effrayé personne.
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"J'aime fort qu'elle me rende fou
Qu'elle me laisse là, nez levé
Qu'elle rie de moi, qu'elle me bafoue
Autant en public qu'en privé.
Aprés le mal viendra le bien,
Je n'attends que son bon plaisir.

Hélas d'amour je n'ai gagné
Que des tortures et des angoisses
Mon désir s'élance vers vous
Mais il ne peut pas vous atteindre
Et rien ne me fait plus envie
Que ce qui s'éloigne de moi."
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Il en faut beaucoup pour m’étonner. Mais je n’avais pas encore vu cet endroit. Paris : une femme énorme et sale qui danse parmi ses immondices.
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Tu me voudras guerrier avant d'être roi. Je vois bien que pour toi, il y a de la noblesse à menacer la vie. Personne ne t'a appris la grandeur du langage et de la bienveillance. Et personne ne m'a appris à moi, que l'on pouvait aimer quelqu'un qui vous détruit.
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Qu'ont-ils, ces gens, à venir prendre leur ration de parole ? Ils veulent des trêves sans avoir livré combat. Chez moi, on traîne ses ennemis dans la poussière. La puissance ne se mesure pas aux phrases qu'on prononce mais aux coups qu'on donne. Les mots, eux, sont pour les poètes. Pas pour les rois.
(Aliénor)
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Aliénor. Tu fais de ton prénom un monde. Mon pauvre amour. En réalité, il répond simplement à cette autorité filiale que tu prétends détester. Ta mère s'appelait Aénor. Toi, tu es juste une autre Aénor, une copie. Un alia - puisque tu parles le latin. Alia Aénor... Les mots se sont fondus et te voici. En quelques syllabes, tu t'inscrits dans une lignée. Tu ne l'avoueras jamais, tu es trop orgueilleuse pour cela. Tu ignores même que j'ai eu le temps d'y réfléchir durant le voyage.
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Les hommes sont fragiles. Ils ne connaissent pas les fêlures, seulement les gouffres. (p. 87)
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Dans le ventre des lettres, on lit l’avenir des hommes.
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