Les Trois Mousquetaires

Lu il y 4 ou 5 ans, je me décide à faire ma critique. Les multiples adaptations cinémas ont fait de ce classique une légende, mais sa lecture reste plutôt décevante. Les enjeux politiques ne sont pas expliqués de manière posée, ce n'est pas ludique (contrairement à du Jean d'Aillon). Constance Bonacieux, à qui D'Artagnan fait les yeux doux, est déjà marié, (contrairement aux versions cinés). de toute manière notre joli coeur ne se meurt pas d'amour pour elle. Il cherche plutôt à collectionner les conquêtes et convoite le corp de Milady de Winter. Quant à ses acolytes, chacun d'entre eux s'absorbe dans ses propres intrigues. Lorsqu'ils décident de déjouer le complot des ferrets c'est bien plus par opportunisme que par dévouement envers la reine Anne d'Autriche. Pour toutes ces raisons, aucun des personnages ne m'a semblé sympathique. Je n'ai pas beaucoup aimé cette lecture et cela ne m'a pas incité à lire les suivants.

J'ai découvert, et adoré, la plume d'Alexandre Dumas avec le Comte de Monte Cristo qui avait été LE coup de coeur de mon année 2020 et j'avais donc hâte de découvrir l'histoire des 3 mousquetaires raconté par cet auteur.

Et bien je suis loin d'être aussi enthousiaste.

Déjà, la 1ère déception pour moi c'est que (hormis Athos que j'ai bien aimé) les mousquetaires sont loin d'être aussi "bons" que je me l'imaginais. Je les ai trouvés arrogants, profiteurs et la seul point positif que j'ai relevé dans leur comportement c'est leur loyauté les uns envers les autres.
Du coup, comme à chaque fois que je n'arrive pas à m'attacher à des personnages, et bien je n'ai pas réussi à m'intéresser à ce que leur arrivait.

Ensuite, pour moi, le récit aurait gagné à être moins long.
Il y a vraiment des passages qui sont interminables. Heureusement certains sont très prenants et se lisent à toute vitesse mais ils sont trop rare à mon goût.

J'ai apprécié le côté historique et complots mais pas assez pour me faire apprécier ma lecture.

Bien qu'ayant été rédigé en 1844, Les trois mousquetaires se lit très facilement, tout en étant très bien écrit.

C'est un roman plaisant, même si je n'ai pas Énormément accroché du fait qu'à certains moments je lui ai trouvé certaines longueurs (et surement car il est vrai que ce n'est pas non plus exactement mon type de lecture, malgré une véritable envie de le découvrir).

Ce qui m'a plu :

Notamment être le témoin d'une amitié très soudée de nos quatre inséparables. Suivre le quotidien de ces quatre mousquetaires qui, bien que partageant de nombreuses similitudes, ont aussi chacun leur caractère propre bien marqué.

De plus, on se laisse tout de même porter par l'intrigue faite de missions à accomplir, de vengeances, de belles à sauver ou à défendre, de confidences, de collaborations entre nos quatre mousquetaires, de stratégies… .

J'ai également aimé découvrir Paris, et certains coins de France, à une époque reculée. Suivre la vie à la cour (entre Louis XIII, la reine Anne d'Autriche, le cardinal de Richelieu, Milady de Winter, mais aussi le duc de Buckingham...) - j'ai d'ailleurs aimé le fait que malgré ce soit un "monde d'hommes", la femme a tout de même une place dans ce roman, même si ce n'est pas toujours à son avantage (entre une reine soumise à la bonne volonté de son mari le Roi - bien qu'elle soit habile pour faire comme bon lui semble -, une Milady complètement folle et une Mme de Chevreuse qui se retrouve toujours prise au piège de toutes les situations conflictuelles... ).

Puis voir comment toutes les intrigues sont mêlées, se rejoignent au final... .

Pour finir, ce qui m'a beaucoup amusé est la présence de certains passages au sein desquels l'auteur s'adresse directement au lecteur.
Lien : http://notecuivree.fr/2015/1..

C'est un livre que je voulais lire depuis longtemps, et c'est une amie qui le lisait ces dernières semaines qui m'a décidée à sauter le pas.
Je dois dire que la plume de Dumas est vraiment agréable à suivre, à la fois simple et poétique. C'est un livre que j'aurais aimé pouvoir étudier au lycée en littérature, qui je pense aurait été bien plus à la portée d'adolescents déjà fâchés avec la lecture que d'autres auteurs et autres ouvrages classiques. J'en ai lu des moins épais mais bien plus compliqués au lycée et qui passèrent pour de vraies séances de passage à la question ( de la torture quoi, pour faire simple). Celui-ci serait très bien passé. ^_^

!!!!ATTENTION : HAUTS RISQUES DE SPOILER POUR CEUX N'AYANT PAS LU !!!!!!!!

Mais entrons dans le vif du sujet. Mon dieu ! Comme j'ai été déçue par nos héros presque tout le long du roman. Ils n'ont rien à voir avec l'idée chevaleresque qu'on se fait du mousquetaire. Oui, c'est sûr, on n'est plus au temps des croisades et de l'amour courtois pour ça mais.... mon dieu, j'ai halluciné un nombre incalculable de fois. Nos quatre larrons en foire sont calculateurs, manipulateurs, joueurs, avides, coureurs, juges/justiciers auto-proclamés et....de vrais kékés !!

Et puis, c'est quoi cette manie de défier en duel à tous les coins de rues, pour un regard, un mot ? Les "gentilshommes" de l'époque agissaient vraiment comme ça ?? Surtout qu'il est dit dans le récit que le duel était interdit. En même temps, quand on voit de nos jours les racailles qui s'agressent pour un regard de travers.... au moins les mousquetaires avaient un peu de classe et beaucoup trop de fanfreluches (ça remplace les marques et les chaînes dorées ? XD)
J'ai été atterrée de l'attitude de certains, notamment Porthos et d'Artagnan, et un peu par Athos (ayant été marié à Milady de Winter et ayant découvert qu'elle était marquée au fer comme une criminelle, il a décidé de faire justice lui-même sans procès, sans connaître son passé, et a tenté de la pendre... Bon, plus tard, dans le roman on apprend que Milady est vraiment mauvaise mais on lui donnait le bénéfice du doute mais j'y reviendrai plus tard sur ce personnage) :
- Porthos ayant presque ruiné un aubergiste car ce dernier, pauvre gars, a été trompé. On lui a fait croire que les mousquetaires étaient des escrocs et il a voulu faire appel aux hommes du cardinal (si mes souvenirs sont bons). Forcément, il y a quiproquo. Mais au lieu de partir ou de chercher à en apprendre plus, Porthos se barricade dans la cave où il y a tout le stock de l'aubergiste et ne veut pas en sortir. Il passe des jours là-dedans sans en démordre, avec son valet, et à eux deux, ils se servent allègrement dans les vivres et en répandent tout autant au sol, ne referment pas les tonneaux de vin, etc. Quand d'Artagnan revient, cela malgré les explications du pauvre bougre d'aubergiste, ce dernier se fait quand même menacer et rire au nez ! D'Artagnan lui dit même que ce qui lui est arrivé est bien fait pour lui....
- Et d'Artagnan, ce bon vieux gascon, qui est pire qu'une adolescente aux hormones en rave party et au cœur d’artichaut, qui tombe amoureux de Mme Bonacieux, cette dernière se fera enlevée plus tard. Il tentera de la sauver une première fois et y échouera mais pendant un bon moment il ne fera plus grand chose. Quand enfin, il se décidera, cela sera pour manipuler Milady en se faisant passer pour son amant le comte de Wardes. Avant cela, il aura tenté de se rapprocher d'elle en utilisant la pauvre femme de chambre de Lady de Winter. La petite Ketty tombera littéralement sous le charme du gascon qui n'aura aucun scrupule à se servir d'elle. Pauvre gamine qui entendra tout quand d'Artagnan consommera son entrevue avec Milady en se faisant passer pour de Wardes.... Aucune dignité... J'ai même de la peine pour Milady qui en fait.... d'une certaine façon.... s'est faite violée ? Je dis bien d'une certaine façon. En plus il est fier le gascon...
- Aramis me laisse plutôt indifférente, il n'est pas particulièrement détestable et est un peu plus droit. Cela est dû à sa foi et à son boulot de mousquetaire par intérim, j'imagine. En effet, monsieur est plus religieux qu'homme d'épée. Cela ne l'empêchera pas d'avoir tout de même une maîtresse à réchauffer lors des nuits d'hivers ;) C'est un personnage qui n'est pas très creusé.
- Athos ne m'a pas accrochée non plus pendant presque tout le roman. En apprenant qu'il avait pendu sa femme, la laissant pour morte n'a pas arranger la donne. (A nouveau, je me demande si au 17ème siècle, un homme pouvait faire justice lui-même car ayant un titre. On n'est plus à l'époque médiévale mais j'imagine tout de même que cela arrivait bien plus fréquemment). Donc, si cela pouvait arriver sans que cela lui pose des problèmes avec la justice et étant persuadé de faire son devoir - rappelons que la flétrissure découverte sur l'épaule de Milady était assez courante pour marquer les criminels et aussi les prostitués je crois - Athos se sentant dans son bon droit par rapport à ce qui pouvait être fait à l'époque, et se sentant aussi trahi par celle qui était sa femme, a fait une pierre deux coups.
Visiblement c'est un acte qui le hante, on le verra par la suite mais plutôt tardivement. J'ai fini par apprécié ce personnage, étant plus fouillé. J'aurai presque dit "torturé". Attention je n'aime pas un personnage forcément torturé ( on tombe souvent dans le cliché)

Sinon au niveau du récit en lui-même, personnellement, il y eut des passages ou je me suis profondément ennuyée et où la trame principale de l''histoire n'avançait pas vraiment. On ne suivait que les petites affaires personnelles de d'Artagnan dans la majorité des cas, une fois la célèbre affaire des ferrets de la Reine passée.
Ce que j'ai adoré cependant, c'était peut-être la troisième partie du roman. (j'ai un peu de mal à re-situer) : quand on suit vraiment cette chère Milady de Winter, qui a mon avis, est un personnage haut en couleurs.
Elle est animée par la vengeance, le besoin de vivre dans une condition riche et confortable et par le goût de l'intrigue. L'intrigue dans son sens le plus péjoratif. Je dirai que cela fait partie d'elle. Elle est vraiment ce qu'on appelle une femme de l'ombre comme beaucoup de femmes voulant avoir un pied dans la vie politique et économique de ce siècle. Nous sommes dans une société dirigée par les hommes, pensant que la femme parfaite est douce et fragile, qu'elle se laisse dominer par ses émotions, qu'elle est pure et innocente, une éternelle enfant. Milady sait comment utiliser ses atouts féminins, séduire, tantôt sensuelle, tantôt angélique. Elle a une grande mémoire, est très intelligente, possède une grande capacité d'adaptation et elle est une fort bonne comédienne. (quoique parfois, elle fait preuve d'une telle grandiloquence que cela se voit comme le nez au milieu de la figure qu'elle bluffe, n'est-ce pas Felton ?) Milady est sans scrupule et n'a aucune empathie. La façon dont elle utilisera John Felton pour se sortir d'une situation à risque le démontrera.
C'est un personnage qui m'interpelle grandement car mis à part son passé qu'on ne connait que très vaguement, on ne sait pas vraiment ce qui la motive à être ce qu'elle est. On ne sait pas si c'est parce qu'elle a été marquée par la flétrissure, marque infamante et qu'elle a failli mourir pendue qui l'ont rendue ainsi. On ne peut que supposer qu'elle était déjà très calculatrice : à voir sa fuite avec ce jeune homme quand ils étaient dans les ordres et ce qui la mena à épouser Athos. Quoiqu'il en soit Milady est juste magistrale, en fait je n'arrive pas à savoir si je l'adore ou si je la déteste... Quand je pense à cette pauvre Constance Bonacieux qui aurait pu avoir un rôle plus poussé (il y avait du potentielle vu qu'elle travaillait au près de Anne d'Autriche). Elle n'a servi qu'à être la demoiselle en détresse. Pardon, la madame en détresse. Elle est mariée.
Un autre personnage basé sur un homme ayant existé, c'est John Felton. Je ne sais pas comment il était en vrai, mais j'ai accroché de suite à sa version du roman. J'ai déchanté un peu en découvrant qu'il était un fanatique religieux, un puritain comme dit dans le livre. Très droit au premier abord, il transpire le charisme et l'autorité pour son âge ( 25/26 ans ? ), il est maître de ses émotions et sait rester professionnel...jusqu'à ce que Milady lui sorte le grand jeu. Pas besoin de lui roucouler dans l'oreille, parlons religion mon mignon, et pof dans la poche. Le pauvre bougre est sous le charme et tellement amoureux qu'il ne sait plus réfléchir. Dommage je t'aimais vraiment Felton. (fangirl inside, on a le droit rêver même dans un classique !)

Bref, mon cœur joue la tempête et la mer d'huile, le feu et la glace pour ce roman. L'aventure est là, les belles manières aussi même pour les rixes de rues (c'est tellement plus stylé ! ), l'amour aussi ! (enfin avec des amourettes entre, c'est encore mieux XD), le côté historique est plutôt bien respecté avec des facilités scénaristiques et anachronismes conscients ou non de la part de Dumas. Heureusement mon édition, propose des récapitulatifs historiques et annotations tout cela en quantité raisonnable pour ne pas décourager de les lires.
Je dois dire qu'au final, ce n'est sans doute pas plus mal que ces mousquetaires ne soient pas de vrais chevaliers altruistes et purs totalement dénués d'intérêt personnel. Au moins, une chose est sûre, ils sont loin d'être parfaits. Mais il est vrai qu'avec le matraquage du chevalier au grand cœur qu'on nous a dépeint depuis des décennies avec des films, des séries et autres médias autour de ce "mythe du mousquetaire" on tombe un peu de haut confronté à l’œuvre originale".

Sur ce, je vous le conseille vivement, ne serait-ce que pour l'envie de sauter dans le roman et de les secouer comme des pruniers en fleurs.
Moi je m'en retourne devant le dessin animé de mon enfance, "Albert le cinquième mousquetaire" (ben quoi ? lol) et le film "Les trois mousquetaires" de 1961 de Bernard Borderie.

J'ai entamé la lecture car c'est un grand classique de la littérature mais j'ai été vite déçue et je n'ai même pas terminé le livre. Je n'ai pas accroché, trop d'égarement dans ce classique et ça tire trop en longueur sur la succession des différentes histoires des personnages je trouve.

Oeuvre lue souvent pendant sa jeunesse mais qu'on n'oublie pas. Livre d'aventure qui nous emporte, qui nous fait vibrer avec ses personnages légendaires. Un jour, je prendrai peut-être le temps de le relire.

Le problème quand je lis des classiques c'est qu'il n'y a plus de suspens. Je connaissais déjà presque tous les évènements avant d'avoir ouvert le livre. Les personnages principaux également, donc je me suis un peu ennuyé en le lisant.

Je viens apporter une nuance au milieu de tous ces commentaires élogieux...
C'est après avoir adoré le Comte de Monte Cristo (géniaaaaal ce bouquin, il fait partie du top 5 des meilleurs livres que j'ai lus) que j'ai décidé de me lancer dans Les 3 mousquetaires. Et j'ai été déçue. Bien sûr, c'est toujours du Dumas : magnifique écriture, grands sentiments, personnages très fiers. Mais justement, ces personnages manquent totalement de profondeur. Et l'intrigue est assez simple, on ne doute pas une seconde que les personnages principaux vont réussir leur entreprise.
En résumé, cela reste un beau livre de cape et d'épée, mais à mes yeux il n'arrive pas à la cheville de Monte Cristo.

L‘histoire est plaisante et j'ai aimé l'originalité de Dumas lorsqu'il s'adresse au lecteur. le début est passionnant, drôle et rythmé. Malheureusement, la dernière partie devient lourde et pénible. La captivité de Milady m'a beaucoup ennuyée. J'ai sauté un chapitre complet et je n'en ai pas souffert dans le reste de ma lecture ! Conclusion : ce roman aurait pu être écrit en beaucoup moins de mots.
Lien : http://gustavelechat.wordpre..

Ce livre mêle épique et historique. Ceux qui attendent de la grande aventure seront peut être déçu mais le côté réaliste est appréciable, et il y a quelques moments de bravoure qui valent à eux seul la réputation du livre !