Les attentes générées par la couverture d'un fameux trois mâts fin comme un oiseau, finalement, ne se hissent pas si haut.
De là à dire qu'il s'agisse d'un Dumas au rabais, il n'y a qu'un pas, mais pas tout à fait une impasse.
Toc toc badaboum, j'arrive! Ce que j'aime chez Belmondo se retrouvait chez Dumas, de l'action, des scènes épiques et de beaux sentiments.
Mais, dans ce roman, il y a peu d'actions. Seulement une bataille maritime inaugurale, et prometteuse, mais c'est tout.
Même une scène de duel, pourtant exaltante sur le papier, ne déchire rien du tout.
Ce roman de Dumas, pas très connu, est une adaptation de sa pièce de théâtre. Les trois quarts se passent à l'intérieur...
L'impression de sentir le renfermé, d'étouffer venait donc de là. Et c'est dommage, parce que le personnage principal avait tout pour plaire, du charisme, du mystère et un je-ne- sais-quoi pour défendre les grandes causes.
Pensez donc, boutez les Anglais hors de New York, cela devait former une légende!
Mais cet aspect belmondesque n'est pas privilégié dans ce récit, à mon grand regret.
Il demeure une ambiance de cour dans la région d'Auray qui a pu éveiller ma curiosité, parce que je connais un peu.
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Un roman méconnu du grand Alexandre, inspiré d'un personnage ayant existé. Texte dense, serré, personnages aux caractères bien tracés, le tout au service d'un secret de famille bien gardé. C'est d'un parfait romantisme ! A découvrir.
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Vers la fin d'une belle soirée du mois d'octobre de l'année
1779, les curieux de la petite ville de Port-Louis étaient rassemblés sur la pointe de terre qui fait pendant à celle où, sur l'autre rive du golfe, est bâti Lorient. L'objet qui attirait leur attention et servait de texte à leurs discours était une noble et belle frégate de 32 canons, à l'ancre depuis huit jours, non pas dans le port, mais dans une petite anse de la rade, et qu'on avait trouvée là un matin, comme une fleur de l'Océan éclose pendant la nuit.
Que me font votre nom, votre rang, votre fortune, à moi, si vous n'avez pas autre chose à m'offrir, si vous ne me donnez pas ce qui m'a manqué toujours et partout, ce que je ne puis me créer [...] une mère !
Pour écrire "Le Comte de Monte-Cristo", Alexandre Dumas s'est inspiré de l'histoire d'un cordonnier... elle-même inspirée de la vie d'un forçat marseillais.
#cultureprime #littérature #histoire
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