Une famille un peu spéciale qui se trouve aujourd'hui réunie pour un double anniversaire : celui du jeune Gaël qui fête ses dix ans et celui de Mamilou qui, elle, fête ses cents ans. Bien que trois générations séparent ces deux là, une très grande complicité existe entre eux puisque Mamilou a en réalité gardé toujours gardé son âme d'enfant et l'on peut dire que les invités qui assisteront à ce jour mémorable sont loin de se douter de ce qui les attend.
Ayant lu cet ouvrage durant ma plus tendre enfance, j'en ai gardé un très bon souvenir et c'est pour cela que je l'ai toujours conservé dans ma bibliothèque et que je tenais à en faire la critique. Pour l'enfant que j'étais à l'époque (j'avais dans les 8-9 ans), j'avais trouvé l'écriture simple et accessible et le livre très agréable à lire (on y retrouve d'ailleurs de très belles illustrations au crayon).
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Histoire qui ne m'a pas marquer. En dehors du double anniversaire de la grand-mère et de Gaël le petit fils je n'ai rien retenus... Mais bon ce livre reste une bonne lecture pour les enfant. Un secret de famille que détient seule la grand-mère et qui petit à petit le fait découvrir à Gaël.
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Elle avançait à petits pas, regardant autour d'elle avec beaucoup d'attention. Parfois elle demandait le nom des fleurs ici ou là et Gaël ne savait pas toujours lui répondre.
Mourir à un an ou mourir à cent ans, qu'est-ce que ça change ? Ça ne fait pas plus de peine ou moins de peine à ceux qui restent. C'est pas parce qu'on a eu le temps d'y penser qu'on est préparé. C'est pas parce qu'on est vieux que c'est moins triste.
La mort c'est la plus grande vacherie qui existe. À quoi ça sert de vivre, puisqu'on finit toujours par mourir ?
C'était donc ça la vie, ce mélange d'émotions, de joies et de peines?
C'est fragile une arrière-grand-mère.