- Aucun homme n’est sorti de ta couche en maugréant, maîtresse.
- Oui. Ils sont vite assouvis. Esclave ou empereur, leur distance est courte. Mais ils croient nous combler… L’essentiel est dans l’illusion.
Je ne suis pas un seigneur. Mais un gladiateur. Je n’édicte pas des lois, je brise des os. Compris ?
Devant Rome, il n'est que deux solutions possibles : s'humilier ou se révolter.
L'amour peut vous pousser du côté des enfers. Proserpine et Pluton jouent de nos sentiments car eux savent que nos mains ne caressent que des os. Tout n'est qu'illusion. Il s'agit donc de ne point aimer. Le désir seul doit nous guider.
Pétrone, cité dans ce tome.
- Le sage ne rejette pas les faveurs de la fortune. Il ne se glorifiera pas plus qu'il ne rougira d'un patrimoine acquis par des moyens honnêtes.
- Combattre l'empereur, c'est combattre Rome. Rome est la mère qui nous a nourris, la louve qui nous a allaités. La frapper, c'est me renier.
- Tu penses comme les gens de ta caste. Pour nous, c'est plus simple : l'empereur n'est pas un dieu, l'empereur n'est pas Rome. C'est juste un tyran qu'il faut abattre !
- Balba : Le centurion Sardius Priscus Agricola vient de succomber à ses blessures. Il échappe à ta vengeance.
- Murena (penché sur le cadavre d'Acté) : Ce n'est pas de lui que je dois me venger. Mais de Rome. Laisse-moi maintenant. Je veux être seul.
Oui... C'est ce que tu aimes... répandre le sang des bêtes à tes pieds. Achève-moi alors... et oublie ce que je fus pour toi.
La vie meilleure est un songe. Et les songes appartiennent aux dieux. Aux autres, humains trop fragiles, il est donné la poussière des routes et les désillusions qui assèchent.
- Je flaire la bonne affaire. Les femmes ont tout à dire. D'un rien, elles font un monde, tandis que les hommes, d'un monde ne font rien.