Alain Dubat est grand reporter en France. Il a 40 ans d'expérience en tant que journaliste de guerre, de conflits meurtriers.
A travers ce premier livre, il nous emmène avec lui en Bosnie-Herzégovine.
Nous sommes en 1994 et immédiatement immergés en plein génocide.
Le décor est affreux, dangereux, mortel,…
Il nous raconte son voyage, ses journées et ses nuits à travers cet univers féroce et hostile.
Le ciel est souvent rempli d'éclairs… non, pas d'orage, de tirs, de bombes,…
Un journaliste de guerre est constamment en alerte, sur le qui-vive… à chaque instant la mort peut surgir.
Mais il n'y a pas que des journalistes, pas que des soldats, pas que des indigents,… il y a aussi des femmes, des personnes qui tentent de vivre (ou survivre) dans leur pays en guerre.
Alain nous raconte ses rencontres, les personnes qui l'ont aidé à passer les barrages, lui donner des accès et accréditations que tout un chacun ne sait avoir.
Une rencontre va changer la donne, une info inestimable aux yeux des chaînes télévisées.
Voir de l'intérieur!
Une personne qui va lui livrer ses secrets, son leitmotiv.
Cette ombre dans la tour, cette furieuse envie de braver le danger a tout prix pour faire son job, montrer la vérité et ouvrir les yeux de tous.
Oserez vous parcourir cette aventure avec lui ?
Quand j'ai reçu ce livre, j'étais déçue… je n'aime pas du tout l'univers des guerres, des reporters ni du côté historique.
Honte à moi, car j'ai adoré ce livre! Je l'ai lu en 3 fois, avalé, dévoré!
Une fois immergée dans la vie réelle de reporter sur le terrain, je me suis rendue compte que ce métier était toute une vie de passion.
Affreux de penser qu'à chaque avancée une bombe ou un sniper peut vous tuer.
Mettre sa vie en danger « juste » pour informer le monde.
Ce récit m'a donné une claque! On y parle de soldats, de génocide, d'horreur pure et dure, mais on y découvre des moments humains, des moments de tendresse, de vraies histoires d'amour.
Ces souvenirs sont incroyables ! On se représente mieux ce qu'il se passe de l'autre côté des caméras de nos journalistes.
Mille mercis !!!