Sherlock Holmes : Son dernier coup d'archet

Et hop, une petite nouvelle de Sherlock Holmes « chopée » sur un présentoir à nouveautés du libraire… au passage… 2 €… vous pensez…
Bon. En fait, il n'y en a pas pour plus cher : un gros trente pages de lecture… et puis, moyenne, quand même, cette nouvelle…
Nous sommes au soir du 2 août 1914. L'année n'est pas mentionnée, mais on l'magine sans peine ; la veille, la France avait lancé un ordre de mobilisation générale… le lendemain, l'Allemagne déclarait la guerre à la Russie et à la France…
Nous sommes en Angleterre et deux allemands discutent en terrasse de sujets brûlants de l'époque. L'un d'eux, von Bork est influent auprès du Kaiser, l'autre, un espion de haute volée, attend la visite d'Altamont, un américain d'origine irlandaise opposé à Londres qui doit lui apporter des documents importants…
Et Holmes, dans tout ça ? Et Watson ? patience, ils arrivent…
« Sherlock Holmes : son dernier coup d'archet », une nouvelle qui ne me laissera pas un souvenir durable…

On sent la lassitude d'Arthur Conan Doyle.

Et bien oui, cela n'est pas du tout mon recueil préféré en fin de compte. On traine en longueur, l'intérêt n'est pas vraiment dans les enquêtes, comme par exemple le chien des baskervilles où on est totalement en haleine pour savoir comment les méchants ont réussi à faire ce truc là. Et bien, dans le dernier coup d'archet, je n'ai pas senti cette soif de savoir chez moi.

Et en même temps, il faut savoir que l'auteur a poursuit la saga des Sherlock Holmes un peu plus longtemps qu'il n'aurait voulu. Et dans ce recueil, je l'ai ressenti comme las de son héros un peu surdoué, beaucoup imbuvable et totalement excentrique.


Des enquêtes sympas malgré tout.

Il ne faut pas croire que je n'ai pas apprécié ma lecture, bien au contraire. C'est juste que mon intérêt pour les Sherlock se retrouve plus dans les premiers recueils. Tout cela pour vous dire qu'un petit Sherlock, quand vous avez envie de cooconing, de thé, de logique, et de cet univers bien particulier, cela fonctionne toujours.

Cela dit, je ne recommanderai pas ce volume là pour les débutants. Autant se familiariser avec les grandes oeuvres du début pour justement pouvoir apprécier ce recueil là qui est pour moi juste pour l'ambiance.

A bientôt sur Baker Street :)
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Au fur et à mesure que j'avance dans les enquêtes de Sherlock Holmes, je sens que l'auteur s'essouffle peu à peu et peine à se renouveler.
Nous avons ici huit enquêtes menés par ce célèbre détective : certaines traitent de politique internationale, notamment d'affaires d'espionnage tandis que d'autres ne sont que des crimes qui présentent une certaine complexité. Disons qu'aucune de ces nouvelles ne m'a marquée, ce qui explique cette note moyenne. J'ai l'impression que ces enquêtes ne sont pas assez approfondies : en un coup de baguette magique, le voilà qui résout tout alors que le lecteur vient à peine de s'imprégner du contexte !
Si d'habitude Sherlock Holmes m'a agacé, je l'ai trouvé moins antipathique que dans ces autres romans. On sent qu'il se fait vieux et qu'il est moins tyrannique avec son ami Watson.
Le style d'écriture est vif, agréable et rend la lecture aisée.
Ce ne fut pas une lecture inoubliable mais un bon intermède avant d'autres ouvrages plus exigeants.
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Challenge Pavés 2014/2015
Challenge Variétés 2015
Catégorie : Un recueil de nouvelles

Je trouve très souvent mon bonheur parmi les éditions anglophones plus que dans nos éditions françaises. D'une part parce qu'ils ont l'habitude de proposer régulièrement des éditions reliées mais aussi parce qu'ils proposent souvent des rééditions complètes par le biais de collection au visuel soigné. Ce fut le cas pour Sherlock Holmes chez Penguin Books qui a mis en vente l'intégrale des aventures d'un des plus grands détectives britanniques en 8 tomes numérotés et illustrés par Despotica. Ce dernier a opté pour des couvertures assez proches, à mon avis, des vieux posters de films d'avant-guerre. Notons, qu'il a remporté le silver award de l'AOI (the Association Of Illustrators) pour ce travail.

C'est donc avant tout l'objet qui m'a donné envie. Pour autant, la couverture de ce huitième et ultime tome n'était pas préférée, mais je ne pouvais décemment pas sélectionner mon achat uniquement sur l'aspect (bien que parfois ça m'arrive !). J'ai donc écarté les Sherlock Holmes déjà lu. N'étant pas un grand fan du détective, lui préférant ses homologues Hercule Poirot et Miss Marple, je me suis dit qu'un recueil de nouvelles serait le mieux pour une lecture discontinue et à petite dose. Cet opus contenant une affaire de vampirisme, mon choix s'est enfin arrêté.

Ce volume 8 compile deux recueils de nouvelles à savoir "His Last Bow" et "The case-book of Sherlock Holmes. Le premier réunit huit affaires et le second une douzaine. Ce qui nous fait un total de vingt nouvelles étalées sur un peu plus de 500 pages. Autant dire que j'ai commencé, sans réelle motivation, par "The Adventure of the Sussex Vampire". Oh surprise ! C'est mon premier Sherlock Holmes où je devine le pourquoi du comment ET le coupable avant que Sherlock ne révèle le pot aux roses. De quoi gonfler mon petit égo et m'inciter à poursuivre ma lecture.

Je ne vais pas détailler mon ressenti pour chacune des vingt nouvelles d'autant qu'il varie assez peu. Passé l'affaire pseudo-surnaturelle, mon intérêt s'est rapidement émoussé. Je le répète, je ne suis pas fan et j'ai tendance à m'ennuyer rapidement avec notre bon vieux Sherlock. Et puis il m'agace un peu. Hercule aussi, mais bizarrement je prends plus de plaisir sous la plume d'Agatha Christie. Peut-être parce que je suis tombé sous son charme depuis tout petit.

Cette lecture m'aura tout de même appris pas mal de chose. La première c'est que le Dr Watson n'est pas toujours le narrateur et qu'exceptionnellement Sherlock prend la parole voire un tiers comme dans les nouvelles "The Adventure of the Lion's Mane" et "The Adventure of the Mazarin Stone".
La deuxième, c'est qu'Arthur Conan Doyle avait programmé la fin de Sherlock Holmes dans la préface de "The Case-Book of Sherlock Holmes". Plutôt prévenant de sa part que d'avertir le lecteur qu'il n'y aura pas de suite. Une très belle préface où Sir Arthur Conan Doyle imagine notamment un Valhalla de la littérature où les héros des romans se retrouvent tout en souhaitant que son duo Holmes/Watson ait droit a une petite place.
La troisième est plus de l'autre d'une réalisation de ma part quant à la période de publication de Sherlock Holmes. Je n'avais pas réalisé, ou en tout cas ça ne m'avait pas marqué jusqu'à la présente lecture (c'est la préface de "His Last Bow" qui m'a fait tilter), que Sherlock Holmes avait passé le siècle et avait connu son ultime publication (pour l'œuvre d'origine par Conan Doyle) en 1927. J'ignore pourquoi j'avais enfermé Sherlock dans le 19ème siècle…

Je suis content de n'avoir pas céder au point d'acheter l'intégrale de la collection bien qu'elle aurait joliment agrémenté ma bibliothèque. Mais si j'aime les beaux ouvrages, je préfère que le contenu soit à la hauteur du contenant. Sherlock Holmes n'est définitivement pas pour moi. Qui sait, je tenterais le coup encore dans quelques années. Mais à ce jour, j'ai ma dose. En revanche, j'ai bien envie de reprendre la lecture de mes Agatha Christie !