▶️"Je ne sors jamais sans ressembler à Joan Crawford, la star de cinéma. Si vous voulez voir la fille d'à côté, allez voir à côté".
▶️ Issue d'un milieu très modeste, Joan Crawford aura tout connu, tout vécu ; le cinéma muet et le parlant, le NB et le Technicolor, aura tourné avec les plus grands, collectionné les maris, prêté son visage à la méchante reine dans le Blanche Neige de Disney, joué les ambassadrices pour Pepsi Cola et enchaîné les grands films...et les moins bons aussi, série B....
▶️ Dans une industrie du cinéma machiste, rigide et très codifiée, Crawford, animée d'une détermination sans faille et d'une ambition démesurée, a su s'imposer pour accéder au firmament d'Hollywood : derrière ses célèbres sourcils arqués et au-delà des caprices de star et des excès, se cachait une actrice complexe, travailleuse, investie dans ses rôles, portée par un sens inné du jeu et de la caméra, toujours inquiète de voir sa carrière s'arrêter avec l'âge...
▶️ Une biographie passionnante qui tient à son sujet - Crawford, star absolue - mais aussi à sa forme : non pas une biographie complète, chronologique, exhaustive, de la naissance à la mort de l'actrice, mais volontairement partielle avec un angle d'attaque propre à cette collection «Capricci Stories » ; ici, le monstre sacré et le sacré monstre!
▶️ En 110 pages, l'auteur, dans un style vif et mordant, retrace la vie de la star au travers de ses rôles, de ses partenaires à la ville et à l'écran, de ses films marquants et d'éléments personnels....
▶️Un soir, en rentrant chez elle, elle entend deux jeunes femmes qui conversent à voix basse : "Tu vois la dame là-bas? Avant, c'était Joan Crawford".
▶️ En 2003, l'American Film Institute a publié la liste des 50 plus grands méchants du cinéma ; entre Dark Vador, le Jocker et Dracula, à la 41ème place, on trouve Joan Crawford, star parmi les monstres!!..
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Livre reçu dans le cadre de la Masse Critique
Ce que l'on aura retenu de Joan Crawford, c'est ce que sa fille Christina a écrit dans son livre "Mommy dearest", best seller aux États-Unis et qui acheva de confirmer l'image de "monstre" de cette actrice.
"Hollywood monster" nous raconte ici le parcours d'une toute jeune fille, Lucille LeSueur, débarquant à Hollywood dans l'espoir de réussir au cinéma, jusqu'à son statut de star à l'ambition dévorante et de devenir la grande Joan Crawford.
L'histoire du "monstre" auquel on s'attend, est celle d'une femme qui a su s'imposer dans un monde machiste, patriarcal, encourageant la rivalité entre femmes et du pouvoir de la beauté et de la jeunesse. Une femme moderne qui a tout fait pour réaliser ses désirs de cinéma qui en quarante ans de carrière, elle aura traversé le cinéma, du muet au parlant, du noir et blanc à la couleur, et montré son grand talent d'actrice dans tous les genres de la comédie romantique, au western à l'horreur.
Un livre court et passionnant qui se dévore.
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L'histoire dans les grandes lignes d'un symbole américain. Joan Crawford entre étoile et poubelle, a connu différentes époques du cinéma américain, a jonglé entre enfants, maris et coups de griffes. 120 pages qui démontrent le pouvoir de Crawford, monstre sacré & désacralisé du cinéma mondial.
Qu'est-ce qui est vrai? Que retient-on de cette grande actrice? Son côté diva? Son talent? Ses excès? Sa vision de ses enfants? Joan Crawford, Spice Girl du cinéma, a été aussi bien adulé que détesté. Cette courte biographie revient sur ses dires, sur ces actes, sur son pouvoir, sur sa relation avec les hommes, sa vision de l'argent. Mais pourquoi est-elle aussi méchante? le machisme au cinéma et dans la vie en général, Joan Crawford a défendu ses intérêts, s'est démarqué par ses coups de griffe (voire de putes) pour être en haut de l'affiche. Joan Crawford est un symbole du cinéma, n'en déplaise à certains. Tombé peut-être un peu dans l'oubli. Quoiqu'il en soit, son nom fait encore vendre, pour preuve, ce récit 100% incroyable, fucking funny à dévorer en lisant un verre d'alcool en robe de chambre en flanelle. Jetez-vous dessus.
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Un livre vraiment trop court et superficiel pour vraiment comprendre le personnage (car elle en était vraiment un) de Joan Crawford. On y retiendra surtout qu'Hollywood traitait déjà les femmes comme de la viande : starlette qu'on tripote dans leur jeunesse à " vieilles peaux" sans intérêt avec l'âge.
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Joan nage en plein bonheur et se sent intouchable. Au point de commencer à faire des choix étranges, comme celui de porter un maquillage extrêmement outrancier avec de larges sourcils très arqués et un rouge à lèvres étalé qui donne l'impression que sa bouche est désormais triangulaire. Elle est convaincue que ce look la rend particulièrement désirable aux yeux des spectateurs masculins et aucun réalisateur n'ose la persuader du contraire. Elle refuse aussi Marlon Brando comme partenaire pour Feuilles d'automne, expliquant qu'il y a selon elle " quelque chose de plat et de mort dans son regard. Et Brando n'a pas la beauté de Gary Grant et Clark Gable, qui prennent soin d'eux et ont l'air intelligents . Brando a la tête de quelqu'un qui change de sous-vêtements toutes les deux semaines ".
Pour une actrice aussi investie dans le jeu de la célébrité que Crawford, la retraite anticipée de Garbo est à la fois une aubaine (une compétitrice de moins) et une insulte au métier (car la célébrité est un art). Le pire crime aux yeux de Crawford n'est pas qu'on puisse être meilleure qu'elle, c'est qu'on abandonne le jeu en cours de partie.
Nombreux sont ceux qui pensent la même chose tout bas. Mais ce n'est pas dans le caractère de Joan de prendre des pincettes et elle le fait savoir à Monroe, dont elle est l'idole, qu'à ses yeux elle est responsable de la mort de Clark Gable. Quand Marilyn se suicide quelques mois plus tard, certains n'hésitent pas à prêter au fiel de Crawford un pouvoir létal.
..Gable reste marié. Crawford a beau être désormais célibataire, une officialisation de leur histoire d'amour est impossible. Et leur romance a du mal à rester secrète, tant elle est omniprésente dans la presse comme sur les écrans. Un jour, au restaurant, un scénariste l'aborde pendant qu'elle déjeune avec une amie. "Je viens de voir Fascination, et Joan, c'est formidable, quand vous regardez Clark, on voit tout de suite que vous êtes folle de lui pour de vrai". Gênée, Joan le remercie et se tourne vers son amie : "Puis-je vous présenter Madame Gable !".
En 2003, le célèbre American Film Institute publie une liste des "50 plus grands méchants du cinéma ". Quelque part entre Freddy Krueger et Cruella, au milieu de Dark Vador, du Jocker et de Dracula, à la quarante et unième place, on trouve ce nom, celui d'un personnage qui n'en est pas un : Joan Crawford. Une actrice hollywoodienne parmi les monstres.
DRESS CODE - Maxime Donzel et Géraldine de Margerie
Le premier manuel de mode à l'usage de tous les gens qui vivent habillés. Nous savons tous que l'habit ne fait pas le moine... mais qu'il y contribue. Et parfois, nous nous trouvons démunis devant notre penderie. Pas de panique. Dress Code est là pour nous rhabiller de la tête aux pieds. Comment s'habiller quand on a eu une promotion ? Pour faire son coming out ? Pour dormir ? Quand on est gros ? Quand on est vieux ? Avec Dress Code, chacun trouvera le bon vêtement au bon moment. Des descriptions hyperdétaillées, une analyse pop-sociologique poussée, portée par un humour ravageur : Géraldine de Margerie reprend, avec Maxime Donzel, les clés du succès du Dictionnaire du look. Les superbes photos d'Olivier Marty mettent en scène un modèle féminin et un modèle masculin dans toutes les situations de la vie, souvent rocambolesques. À la fois précis et drôle, pédagogique et fantaisiste, fourmillant d'informations et de « trucs de modeux » très utiles et tout à fait dérisoires, Dress Code est unique en son genre. Comme quoi l'humour et la mode ne sont pas toujours incompatibles. www.facebook.com
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