« Les grands changements ne se nourrissent pas de vengeance, ma fille, mais de vision. La vengeance nous accroche à ce qui n'est plus, comme une chaîne au passé. Mais la vision nous projette vers ce qui n'est pas encore, tel le souffle du futur ! »
Je suis en face d'un mort plein de vie.
Nous n'avons rien à nous reprocher, n'est-ce pas, mis à part d'être mortellement ennuyeux ?
Il est temps de te rendre compte que sous leurs beauté ensorcelante, les seigneurs de la nuit sont des cadavres desséchés qui ont oublié ce que mortel signifiait, et qui ont perdu toute once d’humanité.
La liberté ou la mort, dit la devise gravée au creux du couvercle.
J’ai choisi la mort.
Parce que la liberté n’a pas de sens dans un monde dépeuplé de tous les miens.
La liberté ou la mort.
J’ai choisi la mort.
Parce que la liberté n’a pas de sens dans un monde dépeuplé de tous les miens.
Je suis en face d’un mort plein de vie. C’est le paradoxe des vampyres, une idée qui pour moi n’était qu’une abstraction jusqu’à présent, mais qui ce soir devient horriblement concrète. La mort vivante, c’est donc ça : cette pétrification totale à laquelle se succèdent des mouvements d’une rapidité surnaturelle ; cette froideur qui semble émaner du corps du passager pour se transférer jusqu’au mien, malgré la couverture qu’il a jetée sur mes épaules ; enfin et surtout, c’est ce silence terrible qu’aucune respiration n’habite.
Les grands changements ne se nourrissent pas de vengeance, ma fille, mais de vision. La vengeance nous accroche à ce qui n’est plus, comme une chaîne au passé. Mais la vision nous projette vers ce qui n’est pas encore, tel le souffle du futur !
La liberté ou la mort, dit la devise gravée au creux du couvercle. J’ai choisi la mort. Parce que la liberté n’a pas de sens dans un monde dépeuplé de tous les miens.
Les grands changements ne se nourrissent pas de vengeance mais de vision. La vengeance nous accroche à ce qui n'est plus, comme une chaîne du passé. Mais la vision nous projette vers ce qui n'est pas encore, tel le souffle du futur.