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4,11

sur 3133 notes
Au bord du lac Léman, Sophie vit avec son mari Arpad et leurs deux enfants dans une villa luxueuse. Un peu plus loin vit Greg et Karine avec leurs enfants. Gref est fasciné par la belle Sophie, policier, il substitue une caméra pour l'observer. Tandis que sa femme a trouvé une amie dans Sophie.
Le livre commence par un braquage et l'histoire s'enchaîne avec pour personnage principal Sophie.
Dicker nous revient avec son nouveau roman qui est à la fois surprenant et intéressant.
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Un très bon roman policier dans la vibe unique de Dicker. Les personnages sont attachants et pleins de vie. On ne sait pas au départ où l'histoire va nous mener mais on se laisse guider et surprendre. J'ai aimé suivre ces deux couples, voir le vernis de leurs apparences se craqueler et découvrir leurs vrais visages. J'ai aimé la tension, les personnages et les dilemmes, la notion d'amour et de désir qui est très centrale dans ce roman. Les multiples temporalités donnent énormément de rythme, et malgré leur nombre conséquent on ne se perd pas du tout. Au contraire on s'immege plus profondément dans l'histoire. Je suis toujours aussi fan de la plume de Dicker, je trouve ses romans et les énigmes à l'intérieur vraiment uniques Je ne m'attendais pas à un tel récit et j'en ai été ravie !
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J-20 avant le braquage. Sophie et Arpad forment un couple parfaitement beau,, unis, attentionnés. Elle, avocate et lui, banquier leur réussite est aussi professionnelle. Non loin de leur villa de verre, vivent Karine et Greg, couple usé, classe moyenne et englué dans leur quotidien routinier. Une amitié va naître entre eux.

Et nous voilà plongé dans un compte à rebours par l'auteur, une urgence de comprendre, une urgence de faire des suppositions. Un enchaînement diabolique tel une panthère qui s'apprête à traquer sa prole.

J'ai aimé la plume, j'ai aimé chercher à faire les liens à trouver les connexions. J'ai aimé cette histoire entre Suisse et France. J'ai aimé douter, sourire. J'ai aimé Sophie, beaucoup! Comme aimantée par son personnage lisse, trop lisse. J'ai détesté Greg, ce flic malsain qui se contrefous des règles. J'ai détesté ce personnage, vraiment! J'ai eu envie de prendre Karine par la main et de la sortir de sa vie. Arpad lui m'a laissé indifférente. Et pus il y a eu cette 308, intrigante qui pourrait être liée au passé, au présent ou au futur...

Bref, j'ai aimé entrer en douce dans la première partie, j'ai aimé mettre la seconde et absorbé la deuxième partie d'une traite et j'ai aimé ce final, les révélations et la fin. Même si j'ai détesté Greg, c'est un bon bouquin.

Et toi, tu l'as déjà lu?
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J'appréhendais de retrouver Dicker après plusieurs années, tant j'avais détesté l'Enigme de la chambre 622. Mais les commentaires m'ont convaincue.
Et quel plaisir. À nouveau, les défauts que je reprochais à son écriture sont gommés : pas de grosse annonce des les premières pages qui traîne jusqu'à la dernière, pas de remontées dans le temps incessantes et mal amenées. Ici, tout a une place, un sens, et tout s'imbrique dans les dernières pages pour former un petit thriller / policier de bonne facture et prenant. Ce n'est plus prétentieux. C'est vrai et vivant, et les personnages si réalistes, ambigus et attachants.
J'ai donc aimé retrouvé Dicker dans ce roman.
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Le dernier Joël Dicker, le premier pour moi 🫣
Je dois avouer que j'ai été plutôt déçue, c'est un moment de lecture facile, mais pour le côté haletant on repassera!
Déjà les personnages sont des vraies caricatures... j'ai détesté ces 2 couples et leur famille tellement cliché que ça donne la nausée. Ensuite le passé et les petits (ou gros) secrets de chacun, moui ok admettons, après tout il faut bien quelques postulats de départ pour créer une histoire... Pour autant je n'ai pas réussi à y croire vraiment.

Difficile de développer beaucoup sans dévoiler des bribes d'intrigue, donc je vais simplement conclure que je suis passée complètement à côté. Je n'ai pas passé un moment désagréable, mais je suis loin d'être convaincue. Je choisirais soigneusement le prochain Joël Dicker que je lirai, en espérant changer d'avis cette fois!
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Ah là bah non. Adieu Joël. J'ai vraiment essayé aux vues des critiques encourageantes, mais non! Mais oui, c'est une mauvaise série Netflix. Autant lire du Musso, ça a plus d'âme. Que c'est creux, creux creux. Grrrrr. Et caricatural . Et incohérent. Et alambiqué. Et puis zut, il y a plein d'autres beaux romans à découvrir que j'oublie cette errance et repars sur des chemins d'(H)auteurs.
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À Genève, le 2 juillet 2022, un braquage en préparation dans une prestigieuse bijouterie promet de révéler des mystères bien au-delà des simples événements criminels. Les racines de ce braquage remontent bien plus loin dans le temps.

Vingt jours avant l'attaque, Sophie Braun, sur le point de célébrer ses quarante ans, semble mener une vie de rêve dans une banlieue luxueuse. Mais les fissures dans son bonheur parfait commencent à fissurer…

Pour découvrir les véritables enjeux de cette trame diabolique, il faudra remonter loin dans le passé, loin de Genève, pour dénouer les fils de cette toile d'araignée tissée avec soin. Mais personne, pas même le lecteur, ne sortira indemne de cette plongée dans les méandres d'un suspense implacable.

Il y a bien longtemps que je n'avais pas plongé dans l'univers captivant de Joël Dicker. D'ailleurs, "L'Affaire Alaska Sander" attend sagement dans ma pile à lire, mais la lecture de celui-ci m'a rappelé à quel point cet auteur est talentueux.

La première partie, il est vrai, prend son temps pour poser les fondations de l'histoire, peut-être un peu trop longtemps à mon goût. Cependant, une fois cette étape franchie et que la deuxième partie démarre, il est tout simplement impossible de lâcher le livre. Au fil des pages, le château de cartes commence à vaciller, chaque rebondissement nous entraînant plus profondément dans les méandres de l'intrigue. La lecture devient une véritable course effrénée jusqu'à la toute dernière page.

Bien que ce ne soit pas un coup de coeur absolu, cela s'en est approché fortement. Ma lecture a été si captivante et immersive qu'elle m'a permis de surmonter une sorte de panne de lecture qui me rongeait depuis un moment.

Les personnages, quant à eux, sont restés avec moi pendant plusieurs jours après avoir refermé le livre, ce qui ne m'était pas arrivé depuis bien longtemps. C'est là la marque d'une histoire qui résonne longtemps après avoir tourné la dernière page.

Alors un conseil, n'hésitez pas à le lire !
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suspense au rendez-vous ! cet écrivain ne m'a jamais déçu ...

histoire passionnante , de deux familles socialement différentes mais qui se trouve coincer dans le même drame ...

tromperie, adultère, mensonge, vol , braquage et drame , tout y est !

amateur de polars, n'hésitez pas une seconde !
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Incroyable moment de lecture ! J'ai adoré
Je n'avais envie que d'une chose en tournant chaque age, que ma lecture ne s'arrête pas tellement la narration est addictive
L'auteur excelle dans l'art de nous balader du passé au présent en nous livrant qq infos qui nous mènent en bateau dans les personnalités des protagonistes
Du grand Joël dicker ! Courrez l'acheter !
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Ceux qui m'auraient déjà lu le savent, je considère Jo the Dick comme un auteur largement surestimé dont la plume parfois infantile m'a d'ailleurs valu de bons moments de détente involontaire, mais dont je me retrouve pourtant à lire les livres par divers hasards et ici encore, une occasion faisant le larron, je me suis retrouvé avec le dernier chef-d'oeuvre Made in Geneva entre les mains. Je n'allais pas bouder mon plaisir…

Alors, pour le dire tout de suite, je n'ai pas rigolé cette fois car je trouve que Jo s'est… amélioré. Oui, vous avez bien lu, amélioré. Si par le passé je me retrouvais à lever les yeux au ciel, me frapper le front ou me taper la tête contre les murs (faisant bien attention de lire proche d'un mur sans crépi) à peu près à chaque page, rien de tout ça ici : pas de tournures ridicules à la « Origines du Maaaal » (ta-taaa), point de personnages grand-guignolesques à la « Mystère de la Chambre 622 », point d'auto-promotion grandiloquente ni de suffisance ouvertement affichée à la… Dicker, point même d'invraisemblances trop appuyées, bref, l'auteur semble avoir pris de la bouteille et son récit est mieux tenu, mieux écrit, plus carré, et selon moi objectivement meilleur que ses opus précédents, tout au moins sur la forme. Travail sur lui-même ou relecteurs (si ça existe) plus nombreux, le débat est ouvert. La construction, toujours son point fort, demeure très bonne, et il se permet même un peu de psychologie qui fonctionne pour une fois, avec des personnages qui pensent ce qu'ils pensent que l'autre pense alors que l'autre pense en réalité tout à fait autre chose que ce qu'on penserait qu'il pense, ça ne paraît rien, mais à un moment (vers le milieu) je trouve que ça marche carrément bien entre Arpad et Sophie. Avec ce début d'éloge qui pourrait faire penser que Miaousse a trempé ses griffes dans de la crème ramollissante, est-ce pour un autant un meilleur livre ? Eh bien là, je dirais que non. Mais alors, comment Diable Jo the Dick s'y prend-il donc pour faire mieux tout en faisant moins bien ? Tout simplement parce qu'en resserrant les boulons sur la forme, il concentre l'attention du lecteur sur le fond, et ici il a perdu ce qui faisait pour moi le charme de ma lecture : le côté fraîcheur (si l'on est positif) ou « on va bien rigoler » (si l'on est plus mesquin) qui émanait involontairement ou non de son écriture très juvénile, voire infantile par moment (tout le début de « L'Affaire Harry Québert » avec Marcus le Fantastique et autres joyeusetés), qui faisait qu'on s'amusait (par « on » il faut peut-être ici entendre « je »), certes souvent au dépens du livre, mais qu'on s'amusait quand même. Or ici, rien de tout ça, si on excepte une ou deux invraisemblances vers la fin et cette habitude de ne pas maîtriser ses sujets (non mon bon Jo, on ne peut pas travailler dans la Banque Privée Suisse quand on a un casier judiciaire), le récit est carré et je n'ai pas levé les yeux au ciel une seule fois, donc j'ai réellement pris le livre au sérieux tout simplement parce qu'il est écrit comme tel.

Du coup, eh bé on se concentre sur l'histoire, et là, bien que ce soit Jo qui l'ait écrite, on ne peut pas dire que ce soit jojo : en réalité, on se rend vraiment compte que l'important pour lui, et sans doute pour ses lecteurs/trices, c'est cette construction, le côté addictif, le côté mécanique bien huilée qui fait défiler les pages à vitesse grand V. Et ça suffit visiblement, car il faut bien avouer que ce que ces pages contiennent est bien mince. Cette histoire n'a guère d'intérêt, n'est guère originale (le coup du braquage simultané présenté comme si un seul braquage et sensé être le grand twist, plein de films l'ont déjà fait), et au final on se demande un peu de quoi tout ça nous a parlé, d'autant que tout ce qui concerne le braquage mis bout-à-bout prend environ 5 ou 6 pages, littéralement. de quoi nous instruisent alors les 395 autres ? Eh bien, fondamentalement, d'une sorte de quintangle amoureux (oui, je sais, on dit pentagone, mais quintangle suggère mieux le dynamitage des conventions de Jo the Dick qui ajoute deux côtés au classique triangle) dont l'intérêt n'est pas forcément évident. Alors, on me dira que Jo sait que son lectorat est principalement féminin, et que ce genre d'histoire plaira à son coeur de cible, je dirais que c'est vrai, et je m'aventurerais même à penser que c'est la raison d'être de ce livre… Car oui, le braquage, pourtant central à l'histoire, n'est qu'une honnête diversion à peine évoquée, même pas décrite, se passant hors-champs, qui sert simplement à mettre ensemble 5 personnages dont les relations amoureuses autour du personnage central de Sophie seront le vrai sujet du roman, comme d'ailleurs le titre l'indique ouvertement, ce qui nous éloigne quand même pas mal du « polar doublé d'un thriller psychologique au suspense haletant dont personne ne sortira indemne, pas même le lecteur » qu'on nous vend.

Car concernant la fin, on pourrait relever que la morale de l'histoire est du genre douteuse, nos braqueurs en sortant en réalité plus qu'indemnes, terminant l'histoire amoureux et riches, menant la grande vie au Costa Rica, pendant que la famille de leurs voisins plus modestes est détruite… On me dira que Greg est un pervers qui espionne les ébats de Sophie, oui bon, des voisins qui bais… de nuit lumière allumée et tous stores ouverts dans leur salon devant la baie vitrée moi j'appelle quand même ça des exhibitionnistes, donc les torts sont partagés. Alors oui, il met une caméra et trompe vaguement sa femme, mais tout ceci n'est tellement pas cohérent avec le reste de ce qu'on sait du personnage qu'on peine à vraiment lui en tenir rigueur, et de toutes façons sa femme elle n'y est pour rien, ni ses enfants, et leur vie est détruite aussi, rappelant à tout le monde qu'il vaut mieux être riche que l'inverse pour s'en sortir à bon compte, même si c'est d'argent volé. Pour désamorcer tout ça et faire des « méchants » les gentils, l'auteur prend il est vrai soin de nous peindre un monde du grand banditisme façon Bisounours, avec des mecs droits comme ça, instruits, sentimentaux, de vraies valeurs, tout en nous précisant bien que ce dernier braquage n'est en fait qu'une arnaque à l'assurance et donc en réalité une façon généreuse de rendre service de façon presque humaniste à un bijoutier dans la panade tout en étant une sublime preuve d'amour de la part de Fauve, un geste noble et désintéressé… à 25 millions d'Euros, tout de même. Emouvant, on en pleurerait presque. On note d'ailleurs que Sophie fait évidemment ça pour assouvir sa pulsion de rebellitude (néologisme assumé), et ne fait pas ça pour l'argent, pas du tout, jamais… mais utilise quand même l'argent pour acheter des maisons et vivre la grande vie plutôt que de faire des dons anonymes à des oeuvres de charité. Bref, je me demande un peu ce que Jo a voulu nous dire ici, mais en tous cas je suis dubitatif sur la morale de l'histoire.

Au final, est-ce mauvais ? Non, ça se lit. Est-ce bon ? Certes non, ni le style ni l'histoire ne cassent trois pattes à un Colvert du Lac Léman. En fait, je crois que je préférais m'amuser sur le carnavalesque Enigme de la Chambre 622 que me barber légèrement sur ce récit très plat et convenu, ni bon ni réellement mauvais mais efficace, de la vraie lecture de train ou de plage. En fait, ce n'est même pas vraiment barbant, ça défile vite, mais c'est juste inodore et indolore, à la façon, il faut malheureusement le dire, d'à-peu-près tout ce qui trust les 1ères places des ventes de livres.
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