Un animal sauvage

Bof, l'habituelle écriture peu recherchée pour une intrigue assez barbante. Mais ça plaît, semble-t-il, à beaucoup de monde. du coup je me demande si le fait de ne pas applaudir avec la masse fait de moi une ignorante... ou bien c'est le contraire !?!?

C'était promis-juré , plus un oeil sur cet auteur ! « On » me met son livre dans les mains à la bibliothèque avec moultes recommandations, je ne peux qu'obtempérer donc…
Un couple merveilleux de roman, un autre un peu beaucoup jaloux du premier, un beau et vrai voyou, le tout sur les rives du lac de Genève , j'oubliais des braquages, le décor est planté, et bien planté , il tient en haleine.
Sans mauvaise fois aucune, j'avoue que cette histoire rocambolesque et ses imprévus successifs est addictive. de là à parler de littérature il y a quand même le Léman à sauter.

On suit toujours avec plaisir les romans de Joël Dicker, des personnages mystérieux derrière lesquels se cachent toujours beaucoup de secrets, des des descriptions efficaces qui nous plongent dans le décor de sa nouvelle intrigue - ici Genève avec l'argent, les bijoux, les faux-semblants..

Ce n'est pas révolutionnaire, mais ça se lit rapidement et avec beaucoup de plaisir. On ne cherche pas à trouver les réponses aux mystères avant, on se laisse gentiment guider par la plume de l'auteur, qui nous emmène à Londres, à Saint-Tropez, mélangeant le présent et le passé.. Un bon moment de lecture.

Le dernier Joël Dicker ne déroge pas à la règle. Dans un style minimaliste, des chapitres courts, il va droit au but, et, surtout cette alternance passé / présent dans lequel on retrouve certaines explications pouvant éclairer le comportant, parfois étranges, de certains des protagonistes.

Et comme d'habitude, un dernier retournement de situation fait que le dénouement est surprenant. Certains indices font que l'on suit une piste mais un léger grain de sable déraille pour que les événements, qui semblent suivre une voie logique, prennent une tout autre tournure.

Les personnages, même s'ils sont englués dans le paraître, le quand dira-t-on, sont fluides, transparents, tout en étant sympathiques, « adorables » et gentils.

En bref, un Joël Dicker pas mal du tout, qui se dévore à la vitesse TGV une fois débutée la lecture, tout en permettant une pause « légère » et agréable entre deux lectures peut-être costauds ou non.

J'avais envie de savoir si Joël Dicker allait me procurer les mêmes sensations de lecture que pour son premier succès "La vérité sur l'affaire Harry Québert". C'est le seul que j'ai lu de l'auteur et j'en garde un souvenir particulier, une véritable addiction, l'envie dès que quelques minutes libres étaient présentes de lire quelques pages, entièrement habitée par les personnages. Un livre que l'on ne sait abandonner, captivée par la plume et le récit.

Verdict : mission accomplie, j'ai vraiment retrouvé toutes ces sensations. Ce livre, je l'ai dévoré, commencé un dimanche vers 16h, terminé le lendemain après ma journée de travail. Une plume qui m'a véritablement happée. Impossible de poser le livre avant la fin.

Le secret ?

Je pense le mécanisme de narration, deux temporalités : le jour du braquage et les 20 jours qui le précèdent, agrémenté de flash back pour comprendre. de courts, très courts chapitres donnant du rythme.

On parle d'un bracage, de deux couples en miroir, un qui a super bien réussi qui vit dans les beaux quartiers, la Maison de verre d'une part, splendide maison à l'orée de la forêt, et la Verrue de l'autre, une maison dans un quartier modeste de Cologny en banlieue de Genève, une erreur urbanistique car il n'y a que de très grosses villas partout ailleurs.

Arpad et Sophie Braun sont riches, tout leur a réussi, Il est banquier privé, elle est avocate, une maison magnifique, un train de vie élevé. Sophie va fêter ses 40 ans.

Karine et Greg sont d'un milieu modeste, elle est vendeuse dans un magasin de mode, lui est flic dit irréprochable dans une brigade d'intervention spéciale. Un point commun : des enfants qui fréquentent le même club de foot. Ce sont deux mondes différents qui se croisent. Greg est fasciné par Sophie, Karine aussi par ce luxe, elle veut être à la hauteur de l'amitié que lui accorde Sophie.

Tout semble parfait et pourtant il ne faut pas se fier aux apparences.

Oui mais ce roman c'est aussi l'histoire d'un bracage. Quel lien entre tout cela?

Vous le saurez en lisant ce roman qui est vraiment incroyable. Joël Dicker est vraiment très fort pour faire monter le suspens, nous sommes dans un polar mais aussi un thriller psychologique de très haut vol.

Même si un moment j'ai cru voir venir des choses, j'étais loin de m'imaginer jusqu'où Joël Dicker allait nous emmener.

Lisez c'est de la bombe !

C'est un très joli coup de coeur.

Lien : https://nathavh49.blogspot.c..

Joël Dicker m'a encore une fois emportée dans une de ses histoires, et même si je garde une préférence pour ses "romans américains", j'ai passé un très bon moment de lecture avec Un animal sauvage.
Si l'intrigue nous fait faire quelques allers-retours spatio-temporels, c'est avant tout sur les 15 jours précédents un braquage que se déroule ce roman, avec pour toile de fond Genève. Dans ce contexte, nous suivons deux couples : l'un qui semble parfait, Sophie et Arpad : réussite professionnelle, relation passionnelle, belle maison. L'autre, en proie à des difficultés : Karine et Greg. Moins à l'aise financièrement, c'est surtout leur couple qui s'essouffle face aux tracas du quotidien. Les deux couples se rencontrent à l'occasion d'un anniversaire et de suite, Greg est fasciné par Sophie. Cette fascination obsessionnelle, malsaine même, comme son métier de policier la qualifierait, l'emporte dans des dédales dangereux...
La construction du roman est maîtrisée, méthodique même, avec un compte à rebours qui s'égraine petit à petit pour nous rapprocher du jour fatidique du braquage. le lecteur est alors suspendu à la plume de l'auteur, simple et efficace, pour comprendre toutes les pièces du puzzle qui se mettent en place petit à petit, sans compter sur les révélations et rebondissements, comme sait si bien le faire Joël Dicker.
Même si j'ai un peu moins apprécié quelques éléments, sur la fin notamment, j'ai tout de même passé un excellent moment de divertissement avec ce roman et serai encore au RDV pour sa prochaine parution !

Ça n'a pas pris – mais les changements constants de temporalité m'ont saoulée. Pas qu'ils ne soient compliqués, j'ai juste trouvé ça lourd (et ça me gonfle vite quand on copie-colle certains passages exactement en mode : et donc voilà on revient au point qu'on a abordé au début). Les personnages sont pénibles, caricaturaux, souffrants d'une misogynie ordinaire, voire sont carrément dérangeants (dsl Greg mais t'es creepy, va plutôt faire plaisir à Sandy le chien en la promenant) – et je sais qu'un livre n'est pas UNIQUEMENT ses personnages, mais je pense qu'ils aident énormément à s'attacher à l'intrigue et là Dicker en fait trop trop trop. Même Fauve est juste un personnage lourd – et je vois à chaque fois où l'auteur veut en venir avec ses personnages, d'autant qu'ils sont tous présentés sous leur pire jour pour qu'on s'y identifie aussi un peu, mais au final je trouve que ça a embourbé l'intrigue plus que ça ne l'a fait avancer positivement. Je n'avais lu de lui que Les derniers jours de nos pères, que j'avais trouvé magistrale, et paf je tombe sur ce livre-là. Même les grands dénouements m'ont semblé fades. Genre vous savez le SURPRISE de l'histoire interminable qu'un collègue raconte et où t'as décroché depuis 30min, c'est un peu ça.

Une lecture distrayante, bien ficelée, plus que facile d'accès, qui nous tire hors de notre quotidien sans provoquer de grands remous dans notre pensée, tel est ce livre remplissant parfaitement ces critères.

Construit de manière originale, il nous plonge dans un présent puis nous emmène dans des flash-back qui font avancer la compréhension des uns et des autres, leurs relations, leurs envies et leurs amours.

Pour rêver, nous pénétrons la très belle maison d'architecte, longeons un lac, roulons dans une voiture hors de prix…
Pour admirer, nous croisons un couple « parfait » et tellement beau surtout une femme (Sophie) parfaite, idéale, admirée. Nous nous attachons à Arpad victimisé, faible, amoureux, souffrant d'un complexe d'infériorité.
Pour contrebalancer, un autre couple, plus brute, moins bien logé qui observe l'autre duo, l'un tombant amoureux de la femme de manière malsaine, l'autre recherchant reconnaissance sous le regard de cette même femme.

Un homme, Fauve, le mauvais génie à la fois plaisant et tordu.
Un flic d'un groupe d'intervention, déplaisant voire vicieux.

Des états d'âme, des rebondissements auxquels on ne s'attend pas, tous les ingrédients sont là pour capter l'attention et l'envie de savoir.
Arriver aux dernières pages et à la conclusion…étonnante de moralité.
L'auteur s'y entend : les personnages existent, les lieux se voient, les intrigues suscitent l'intérêt et on joue le jeu.

Le nouveau Joël Dicker est toujours un événement. Avec « Un animal sauvage », il nous livre ce mois-ci un excellent roman/thriller psychologique très bien construit, efficace, qui nous emporte, qu'on ne lâche pas, qu'on dévore. L'intrigue est aussi prenante, bien que différente, que celle de « La vérité sur l'affaire Harry Québert ». On retrouve la verve de l'auteur, la fluidité du texte, l'écriture précise fine et ciselée, l'enchainement des paragraphes avec des retours en arrière explicatifs de la situation actuelle, bref du « grand » Joël Dicker, ce qui en fait immanquablement un pageturner. Les personnages sont attachants, secrets à souhait, avec des vies multiples, un passé caché que l'on découvre au fil des pages. Dicker est maître en la matière de créer des personnages complexes, tout en faux semblants, qui ne sont pas ce qu'ils prétendent être, qui renvoient une image différente de leur réalité intime, profonde, où l'être et le paraître non rien à voir. Partant du postulat de : « qui peut se vanter de connaître vraiment quelqu'un, même son époux ou sa femme ? » Joël Dicker analyse et décortique la nature humaine, les rapports aux autres, les mensonges si bien orchestrés qu'ils font foi. Il nous emmène loin, dans les méandres de l'esprit humain et de ses petits arrangements. Ca parle d'amour, d'amitié, de fascination, de jalousie, d'envie, de voisinage, de loyauté, de famille, de confiance, de voyeurisme, de manipulation, d'intrigues, de mensonges assumés ou pas. Tous les ingrédients sont présents pour faire de « Un animal sauvage » un roman plaisant, à succès.

L'action se passe à Genève, en Suisse, lieu que connaît bien l'auteur originaire de cette ville. L'histoire est celle d'Arpad et de Sophie Braun, la quarantaine éblouissante, couple parfait, idéal, deux enfants, riches, belles situations professionnelles, grosses voitures dans le garage, vivant dans une superbe maison d'architecte toute en verre très chic à 15 minutes du centre-ville de Genève, à la lisière d ‘un bois. Une famille apparemment sans histoire, qui donne envie à tous leurs amis et voisins. Justement, il y a Greg et Karine Liégean, nouveaux venus dans le quartier, propriétaires d'une petite maison dans un lotissement modeste. Les hommes se côtoient par le biais de leurs fils qui jouent au football ensemble dans le même club, les femmes font connaissance à l'anniversaire d'Arpad lors d'une soirée organisée dans la belle maison de verre. Aussitôt, Sophie et Karine deviennent amies, alors que Greg se sent irrémédiablement attiré par Sophie, femme superbe, rayonnante, charmeuse, qui attire tous les regards. Cela va tourner à l'obsession, il n'aura de cesse de l'observer, de la filmer, de la guetter dans son intimité, en prenant le risque de dérober une micro caméra de surveillance à son travail pour l'installer secrètement dans la chambre à coucher du couple. Il faut dire que Greg est policier, plus exactement il dirige la brigade d'intervention. Mais il n'est pas le seul à épier les Braun, il a aussi Fauve. Un braquage se faufile, celui d'une grande bijouterie de Genève. Mais qui sont les auteurs ? pourquoi ? comment ? Quel est le lien avec les Braun ? Avec Fauve ? Avec Greg et Karine ? Qui sont-ils réellement ? L'image d'Epinal de la famille parfaite se fissure au fil des pages. D'intrigues en rebondissements, de faux semblants en vraies découvertes, de manipulations en sentiments réels et de mystères habilement dévoilés, où se situe la réalité ? le saura-t-on à la fin des 400 pages ? A vous de le découvrir. Il suffit d'ouvrir « Un animal sauvage » et de se plonger dans cette histoire jusqu'au dénouement qui nous réserve encore des surprises. Attention, pépite !

J'ai été déçue par les derniers romans de cet auteur mais cette fois-ci j'ai retrouvé ce qui me plaît chez lui : une histoire addictive avec des rebondissements que je n'ai pas vu venir. L'histoire se passe en Suisse près du lac Léman. Un braquage a lieu dans une bijouterie de Genève. Qui sont les braqueurs ? Comment en sont-ils arrivés là ? Joël Dicker retourne en arrière et enclenche un compte à rebours qui empêche quasiment le lecteur de s'arrêter. On découvre deux couples : celui d'Arpad et Sophie, fortunés, magnifiques, vivant dans une superbe propriété mais beaucoup moins lisses et parfaits qu'on ne le pense ; celui de Greg et Karine, moins favorisés socialement et qui vont tous deux être fascinés par Arpad et surtout par Sophie. Tout le monde ment, tout le monde cache quelque chose derrière les apparences. Pourquoi et par qui Sophie est-elle épiée dans sa magnifique maison entièrement vitrée ? Que fait Arpad de ses journées ? Qui est Fauve ce personnage qui surgit du passé ? Je vous laisse le découvrir.
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