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4,07

sur 1021 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Tome cinq de la saga Blacksad, Amarillo est aussi mon préféré à ce jour.
J'ai eu l'impression que tous les petits défauts qui m'empêchaient d'être totalement conquis ont ici été gommés, j'ai donc passé un bon moment avec cette BD de qualité.
Les dessins sont toujours aussi beaux et expressifs, on se retrouve tout de suite dans l'ambiance "films noirs" américains, et puisque que l'on connait désormais bien John Blacksad, on va démarrer très vite.
Le scénario est plutôt original et les pérégrinations s'emboîtent de façon logiques et à un rythme idéal.
Weekly doit quitter La Nouvelle-Orléans, il y laisse John Blacksad qui préfère rester pour chercher du travail sur place. Par chance, celui-ci croise justement un riche Texan qui lui propose de ramener sa voiture chez lui, un boulot simple et bien payé ! John accepte, mais, dans une station-service, il se fait voler la voiture par Chad Lowell et Abe Greenberg deux écrivains beatniks qui cherchent à rejoindre Amarillo, au Texas.
Il me reste à attendre la sortie de la deuxième partie du sixième tome pour avoir l'intégralité de la série.
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Prenez Le Corniaud, mixez-le avec Sous Le Plus Grand Chapiteau Du Monde et vous aurez une vague idée de ce qui attend notre matou préféré lors de sa cinquième vie des plus trépidantes.

Première impression, tiens, le graphisme semble beaucoup moins travaillé.
Deuxième impression, tiens, c'était un premier ressenti à la con très rapidement balayé par l'imagination fertile d'un scénario aussi mouvementé qu'improbable.

Un premier couteau chasse l'autre.
Bye bye Weekly, hello Neal.
Pedigree, hyène. Profession, avocat décomplexé.
Et je peux vous assurer que là où il y a de la hyène, il y a finalement beaucoup de plaisir.

La poursuite de deux poètes maudits comme fil conducteur et c'est un Blacksad dans la mouise jusqu'au coup, normal pour un chat noir, qui ne manquera de délivrer quelques coups de griffes bien sentis s'il veut espérer, une fois encore, s'en sortir avec les honneurs.

Excellent, comme d'hab'.
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Et une nouvelle aventure pour John Blacksad ! Cette fois, direction Amarillo, petite ville du Texas où notre chat détective préféré se voit forcé de se rendre afin de récupérer une voiture qu'on lui a subtilisé. le voyage va toutefois s'avérer plus mouvementé que prévu... Sans surprise on ressort de la lecture de ce cinquième album aussi ravi que pour les précédents, même si cette fois le félin se fait plutôt discret et n'a, au final, qu'un rôle très mineur à jouer dans la résolution de cette histoire. Que les fans se rassurent, Diaz Canales et Guarnido nous offrent tout de même de belles scènes consacrées à notre héros, qu'il s'agisse de celles avec son acolyte Weekly (toujours aussi amusant) ou bien de celles avec...sa soeur. Et oui, Blacksad a de la famille et on en découvre ici un sympathique aperçu. Ce cinquième volume est également l'occasion de faire connaissance avec toute une galerie de nouveaux personnages au passé trouble : Chad, lion auteur de roman à succès totalement bouleversé par sa récente notoriété, et Luanne, mystérieuse et séduisante chatte exerçant le périlleux métier d'assistante de lanceur de couteaux...

Car après le monde du jazz, le Ku Klux Klan et le maccarthysme, Canales et Guarnido nous entraînent cette fois dans l'univers du cirque. L'occasion pour les deux artistes de laisser libre cours à leur imagination et de donner naissance à des planches très réussies mettant en scène singes acrobates, koala clown ou encore éléphant présentateur. Les graphismes sont toujours aussi sublimes et les animaux anthropomorphes toujours aussi variés et réalistes, qu'il s'agisse de ce séduisant lion écrivain ou de cette hyène avocat, très élégant en costume trois-pièces. L'intrigue est quant à elle un peu plus morcelée que dans les tomes précédents et on pourrait regretter que Blacksad n'ait a jouer ici qu'un rôle secondaire, toutefois l'histoire est assez bien ficelée pour que le lecteur en suive le déroulement avec un intérêt croissant. Quant au détective, il reste un personnage toujours aussi attachant, torturé et mélancolique mais très humain et très efficace dès qu'il est question de faire usage de ses poings...

Un cinquième volume tout aussi divertissant que les précédents et dans lequel on s'éloigne pour une fois un peu de la Nouvelle Orléans. On referme la dernière page avec la même envie que d'habitude : découvrir au plus vite ce que l'avenir peut bien réserver d'autre à Blacksad !
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A voir la première page de couverture, Blacksad au volant d'une superbe décapotable jaune, on se dit que l'ambiance ne sera pas si noire que dans les précédents tomes. Détrompez-vous, dès la huitième page, deux poètes maudits, braqueurs à leurs perdues, s'envolent avec la belle voiture et c'est là que les ennuis commencent pour le célèbre matou.

Même si notre célèbre détective privé subit plus dans ce tome qu'il ne résout les problèmes, cet album est tout aussi passionnant que les autres à lire.
Cette fois-ci, c'est l'univers du cirque qui s'ouvre au lecteur.
J'ai vraiment eu un coup de coeur pour Chad, un jeune écrivain bourré de talent mais qui a le chic pour s'empêtrer dans de sales histoires. Petit coup de coeur également pour Eva, jolie minette, faisant figure d'assistante au cirque Sunflower. J'espère bien retrouver ces deux-là dans d'autres aventures de Blacksad. Sait-on jamais ?
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Pour ce nouvel et attendu album de Blacksad pas de chat noir au regard sombre sur la couverture. Pas non plus de marche dans le blizzard à travers la carcasse d'un avion, de sigle nucléaire rouge sang, de noyade. Non. Un john tout sourire au volant de sa décapotable aussi jaune que les champ (de colza?) alentours. Notre détective préféré aurait-il enfin trouvé bonheur et paix?

Non, bien sur... Blacksad ne serait pas Blacksad sans quelques meurtres et âmes en perdition. Néanmoins comme le museau de notre héros il n'y a pas que du noir. Il y a toujours beaucoup de touches d'humour, d'amour et d'espoir!

Il s'agit là d'un road-movie où l'on croisera des personnages hauts en couleurs. Tous avec des gueules exceptionnelles comme seul sait le faire l'excellent Guarnido. Je suis toujours restée bouche bée devant ses dessins (je fais attention à ne pas baver sur la Bd tout de même, ça serait criminel!). Ses animaux humanisés, où l'inverse, ont des expressions faciales hors du commun. Carrément animale et franchement humaine. Guarnido est un surdoué du mouvement, de l'expressif, des émotions. C'est beau à regarder, c'est facile à déchiffrer. Un travail remarquable.

Le scénario n'est pas en reste (distribuons des fleurs à tout le monde). C'est rythmé et acrocheur. On nous agite une friandise devant les moustaches en dévoilant un minuscule fragment de la vie personnelle de Blacksad avec cette soeur élevant seul son fils adorable et cette phrase en suspend sur leur père... (c'est pas sympa de nous apater avec une friandise et de nous laisser sur notre faim!) Canales replace également ici des protagonistes de Ames Rouges : le bison poete completement barré, et les deux flics qui ont un croc contre Balcksad. Cela est-il une préparation pour ressortir la belle Alma au prochain tome??

Blacksad est une BD que j'attendrais toujours avec beaucoup d'impatience!
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Ce tome 5 de Blacksad est un nouveau bijou du genre. La couverture "Amarillo" correspond parfaitement à la nouvelle tonalité que prend l'histoire. On retrouve bien évidemment les éléments qui ont fait le succès de la série : un dessin sublime, un scénario bien rythmé, des personnages charismatiques et surtout le goût pour l'enquête, la course-poursuite.
Mais cette fois, j'ai trouvé que le héros était plus serein, on retrouve l'idée que Blacksad souhaite faire une pause, même si encore une fois il est embarqué dans une histoire bien malgré lui.
Le nouvel album est moins terne que d'habitude, je le regrette peut être un peu. Néanmoins ce tome 5 va très bien dans la ligné des autres volumes sortis, c'est un petit chef-d'oeuvre.
L'auteur dans ce tome en dévoile un peu plus sur Blacksad, sur sa famille en particulier. J'espère que dans le volume 6 ce point sera un peu plus développé !

En bref, achetez-le et lisez cette petite merveille qui j'en suis sûre ne vous décevra pas !
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…adopté !

Pourtant, je vous l'avoue, à quelques exceptions près, je ne suis pas trop BD…

Pas par dédain ni manque d'intérêt pour le genre mais par auto discipline masochiste liée à un manque de place chronique et une propension de votre serviteur à faire dans le compulsif quand il commence…

Néanmoins, cela faisait longtemps que ce beau matou noir cigarette au bec me faisait de l'oeil et était dans la liste des achats prioritaires prévus lors de ma prochaine descente à la FNAC…

…sauf que, quand on a les sous, on n'a pas le temps et quand on a le temps, on n'a plus les sous…

Agréable surprise ce jour, d'apercevoir dans une grande surface classique- au rayon BD un peu faiblard- le dernier BLACKSAD ! Brève hésitation pour le principe, me disant que, comme je n'avais pas lu les tomes précédents, je risquais d'être un peu largué… Qu'à cela ne tienne, n'écoutant que mon courage et après un «… Et puis merde » mental, je prends le risque…

Résultat ; le niveau de priorité a été revu à la hausse !

Waouh, mais quelle claque mes 30 millions d'amis !

Des personnages charismatiques comme je les aimes, un coup de crayon génial, une dynamique dans le trait et les expressions, une fluidité dans les mouvements, un encrage de fou, une histoire qui le fait, le coté rétro superbement rendu, les références, l'ambiance (page 24, clin d'oeil voulu à « Freaks » de Tod Browning ?),…mais ce n'est pas de la BD, à ce niveau, c'est de l'Art ! (Voir les « photos » en fin de volume, bluffant). Comment ai-je pu attendre aussi longtemps…suis à 2 doigts d'un stress post-traumatique !

Et force est de constater, que, à l'instar (dans un autre style bien sûr) d'un « Maus » ou d'un « Cat Shit One » (peut-être un peu plus caricatural celui là), un zoomorphisme bien utilisé est parfois beaucoup plus percutant que le personnage "classique".

A lire, découvrir, relire, redécouvrir, savourer, déguster, dévorer…sans modération.

Bon, je vous laisse, vais faire de la place dans ma bibliothèque…

Fred-Fichetoux-Beg mode Year Of The Cat activé
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Dernières aventures pour le celèbre Blacksad. Parti de la Nouvelle Orléans pour ramener une superbe cadillac jusqu'à Tulsa, il va jouer de malchance en croisant la route de deux artistes sans le sou et sans scrupules qui la lui subtilise. En les poursuivant, il va également retrouver deux policiers qu'il avait quelque peu humiliés précédemment… Dans cette histoire, beaucoup de rebondissements et de grandeur d'âme, j'ai adoré !!
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Dans la vie tout est un concours de circonstances, John décide de rester à la Nouvelle Orléans pour trouver un autre travail et là un riche texan cherche quelqu'un pour ramener sa voiture. Une mission facile et sans risque, enfin sauf si on croise la route de 2 auteurs assez fous qui décide de nous voler la voiture ! Les ennuis commencent pour notre matou et les morts vont suivre.
Lien : http://latetedelart2.blogspo..
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Quel plaisir de retrouver ce bon vieux John Blacksad et son acolyte Weekly ! Ça faisait longtemps que je voulais lire cet album sorti il y a déjà 4 ans.
Bon, notre matou à la mise impeccable, toujours fauché et en maraude d'un bon coup, c'est une Cadillac Eldorado qu'il va devoir convoyer pour la reconduire au domicile de son proprio parti en avion. Quelques billets facilement gagnés, sans risquer de ramasser quelques gnons ou une balle perdue.
C'est sur cette perspective sympa qu'il démarre à bord de cette magnifique décapotable, mais son bon coeur et le mauvais sort vont lui jouer un tour pendable qui vont transformer sa balade en chemin de croix…

Un scénario impeccable qui tourne vite à la catastrophe pour le beau poilu, et qui va l'emmener dans des milieux qu'il ne devait pas forcément fréquenter. Un dessin magnifique en couleurs directes, des personnages fabuleusement bien dessinés, joyeux ou en fureur, cyniques et désabusés, tocards ou belles nanas. Les auteurs usent de l'anthropomorphisme avec maestria et ce parti pris donne une dimension surnaturelle à un récit qui, avec des humains, serait passé pour une banale série B.
Un régal pour les yeux, une BD incontournable
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