La chute de Rome semble inéluctable, peu importe quand. Neuf patriciens, représentant chacun neuf familles extrêmement riches et puissantes (pléonasme) se réunissent dans le plus grand secret dans la ville éternelle pour préparer l'avenir, à savoir que, quel que soit le gouvernement mis en place, ils vont continuer à tirer les ficèles. Pour ce faire, ils disposent d'un atout. Une nouvelle religion qui prêche la lutte du bien contre le mal ! Une religion amenée à Rome par l'apôtre
Simon-Pierre. Pierre qui a un successeur : le pape ! le monde nouveau qui renaîtra des cendres de l'empire romain, sera celui de cette Eglise qui se revendique d'un certain Jésus-Christ. Oh, bien sûr, aucune de ces familles ne souhaite se convertir, mais plutôt… s'en servir ! Une Eglise qui a fait sienne cette étrange invention « le bien et le mal », une religion qui suscite des consciences forgées dès l'enfance, élevées à discerner le vice de la vertu, à repousser la tentation et obéir à l'autorité... Que pourraient espérer de mieux ceux qui savent qu'ils ne respecteront jamais ces règles ?
18ème siècle. Rome.
Pour le Scorpion, la mort n'a aucun sens. Il se livre à un jeu dangereux qui lui rapporte énormément d'argent. le scorpion est un voleur agile, le scorpion est un voleur habile… le Scorpion sait aussi se servir d'une épée avec une maestria qui donne bien des soucis aux meilleurs soldats, y compris les gardes suisses. le Scorpion a le flair pour dénicher de saintes reliques et pour les vendre à une clientèle avide de ces petits (ou grands os) qui lui permettront d'accéder au paradis le moment venu ou de les mettre à l'abri des misères qui s'abattent sur le pauvre monde. le Scorpion sait profiter de la vie ! Notamment avec les dames à la vertu peu farouche qui négligent de se faire payer s'il s'agit de s'allonger à ses côtés. Mais le Scorpion est généreux.
D'où lui vient ce nom si peu flatteur mais ô combien inquiétant ? Il est né avec une marque rouge dans le dos, une marque en forme de scorpion, un signe infernal à n'en pas douter !
Critique :
Vous aimez
les trois mousquetaires, les romans de cape et d'épée ? L'aventure ? Les grands complots remontant loin dans le temps, mais plus présents que jamais ? Les fourberies humaines ? Les thrillers historiques, peut-être ? N'hésitez pas ! La série « le Scorpion » est faite pour vous. le scénario du belge
Desberg est digne d'un
Alexandre Dumas. Marini est un digne descendant des grands peintre italiens. Bon, d'accord, il ne peint pas, mais qu'est-ce qu'il dessine bien !